Playlist d’hier et d’aujourd’hui

La playlist d’hier, c’est celle que je vous présente ci-dessous –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, et qui contient, justement des albums d’hier –le Tchaïkovsky de Lorin Maazel, assez ancien, et inclus dans un coffret regroupant ses tout premiers enregistrements avec le Philharmonique de Berlin au début des années 60 : c’est assez tonitruant, d’une ligne claire et acérée– et des albums plus récents, presque d’aujourd’hui –trois albums tardifs de Karajan, avec son orchestre philharmonique de Berlin, dans un répertoire qu’il enregistra souvent : les deux premiers sont excellents –Strauss (fantastiques « Metamorphosen ») et Sibelius (excellent « Tapiola ») faisaient partie de ses compositeurs de prédilection-, sa dernière version de « La Mer » de Debussycf.extrait ci-dessous– est moins belle que celle qu’il enregistra en 1965 avec le même orchestre et pour le même label.

Aujourd’hui, dès l’aube, je me suis lancé à la découverte d’un coffret déniché à vil prix, très bien enregistré et très joliment présenté –très belle documentation, d’autant plus importante que je ne connaissais que très peu le compositeur-, consacré aux symphonies d’Arnold Bax, compositeur anglais du début du 20ème siècle, composée entre 1921 et 1939. –Plus généralement, les mises sous coffret d’intégrales de symphonies sont toujours très soignées chez cet éditeur-.

Orienté par la lecture très matinale du livret, j’ai débuté mon écoute par la cinquième symphonie, dans laquelle l’influence du « Tapiola » de Sibelius serait confondante –1er et/ou 3ème mouvements, selon des opinions divergentes…-. Pourquoi pas ? Mais en beaucoup moins glaçant alors, et la gestion de la tension est nettement plus lâche. très intéressant néanmoins…
On y ressent également des influences de Richard Strauss, et l’écoute me laisse à penser qu’on est assez loin des ambiances typiquement « british » que l’on peut trouver chez Elgar ou Vaughan-Williams, par exemple.

Difficile cependant de juger sur une seule oeuvre, découverte à volume sonore très modéré de surcroît. L’attrait de la découverte, évidemment, est enthousiasmant ! 

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Playlist « Chutes -classique- de radio »

A la suite de la playlist d’hier, voici des concerts classique provenant d’émissions radiodiffusées et que j’ai conservées pour les réécouter régulièrement. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : vous ne trouverez pas ces « jaquettes » ailleurs, elles sont « faites maison »-.

Le supplément d’âme apporté par le concert est très souvent bienvenu par rapport à des enregistrements studio, et c’est le cas, par exemple, de cet extraordinaire « Don Quixote » de Richard Strauss, fruit d’un concert très tardif dans la carrière de Karajan, enregistré dans la salle de la Philharmonie de Berlin –cf. extrait-, où le vieux chef, malade et fatigué, propose une version ample et presqu’apaisée mais remarquablement engagée : l’orchestre est de toute beauté et d’une puissance exceptionnelle, le soyeux des cordes est absolument unique, et c’est en écoutant ces concerts que l’on perçoit mieux son exceptionnelle qualité  à cette époque –et qui n’a plus jamais été atteinte avec ses successeurs, qui ont privilégié d’autres aspects-.

Les symphonies de Sibelius font partie du répertoire courant de Simon Rattle, désormais titulaire –pour quelques temps encore : son mandat est en voie d’achèvement– du podium à Berlin. Tout jeune, il avait gravé une intégrale avec deux orchestres anglais : le Philharmonia Orchestra de Londres –orchestre « à tout faire » de la firme EMI, créé par Walter Legge et dont le premier directeur musical fut Karajan– et l’orchestre de Birmingham, dont il était alors le titulaire : cette intégrale a été assez largement saluée par la critique, même si, parmi toute celles qui garnissent ma discothèque –très bien achalandée en la matière, Sibelius étant l’un de mes absolus chouchous-, c’est l’une de celle que j’apprécie le moins… Ici, en tournée à Londres avec son orchestre –qui joue moins bien qu’à l’époque de Karajan…-, c’est nettement mieux !

Mais, en définitive, moins bien que l’autre concert écouté, avec l’orchestre voisin de la radio de Berlin, sous la direction du chef finlandais Jukka-Pekka Saraste, beaucoup plus transparent et idiomatique : les deux dernières symphonies de Sibelius trouvent ici de magnifiques versions. Le concert était complété par un troisième concerto pour piano de Rachmaninov qui permet d’entendre une jeune pianiste russe vraiment remarquable : Anna Vinnitskaia, ancienne lauréate du concours de la reine Elisabeth –comme Gilels ou Ashkenazy par exemple, pour situer son immense talent-.

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Playlist « Chutes de radio »

Tous les albums écoutés ce matin proviennent des archives d’émissions de radio, et, très généralement, de la BBC –les fameuses Peel Sessions, du nom de leur producteur, John Peel, fameux découvreur de talents, et grâce auquel des groupes aussi importants que Joy Division ou The Cure doivent une partie de leur renommée, puisqu’il était quasiment le seul, alors qu’ils émergeaient à peine, à le programmer sur BBC Radio One-.

 

Il s’agit généralement d’albums assez remarquables, puisqu’on y entend chacun des groupes au tout début de leur carrière, dans les conditions du live –et, généralement dans un son excellent-, avec ou sans public : remarquables car on y entend leur tout premier répertoire souvent exécuté avec, déjà, un vrai accomplissement.

A cet titre, l’album « On Air », des Rolling Stones, est d’ailleurs une vraie révélation –je vous en avais déjà parlé ici– : 32 pépites éclatantes de maîtrise et de brio instrumental, que l’on écoute avec un intérêt sans cesse renouvelé. Vrai bonheur aussi de retrouver The Cure dans leur formation originelle, avec, notamment, la basse agile et mélodique de Michael Dempsey, d’autant plus présente que le jeu de batterie de Lol Tolhurst est minimaliste. –Cliquer sur l’extrait pour l’entendre par vous-même-.

Finalement, les moins à l’aise techniquement semblent être Joy Divisionbeaucoup d’intensité dans la voix de Ian Curtis, mais des décalages ponctuels et des  harmonies vocales parfois bizarres…-. Quant à The Specials, c’est peut-être, tout simplement, l’album le plus abouti de cet excellent groupe anglais issu du courant « ska – rocksteady » : une sorte de compilation très bien jouée, avec beaucoup d’entrain et de bonne humeur !

Bref, une magnifique playlist pour entamer la semaine ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist intelligente et sexy

Entamée hier et poursuivie aujourd’hui, cette playlist est, en effet, intelligente et sexy, à l’image de son dernier album « Mode », de l’excellent et trop oublié groupe lyonnais Starshooter, combo post-punk qui s’orienta vers des genres plus diversifiés sans jamais renier son énergie, un bel instinct mélodique et des paroles résolument orientées « jeune public », mais sans brader leur qualité et, surtout, leur enthousiasme.

On retrouve cette même veine mélodique joyeuse et colorée dans le superbe « Kimono My House » de Sparks, autres groupe un peu oublié de nos jours : voix haut perchée du chanteur, guitares et claviers mélodiques à foison, rythmes enjoués, textes drolatiques : à mes oreilles, l’un des meilleurs albums des 70’s d’avant la vague punk / new wave, tout simplement ! 

Les deux autres albums qui constituent cette playlist sot chacun très bons dans leur genre : Rock FM pour Pat Benatar, avec, notamment, une chouette reprise du Wuthering Heights de Kate Bush; Trip Hop électronique pour Massive Attack, un genre que je prise assez peu généralement, mais que je goûte avec plaisir dans cet album très réussi. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist fourre-tout multicolore

Entamée dès l’aube, cette playlist aux jolies couleurs devait nécessairement commencer par de la musique calme et écoutille à volume modéré, dimanche matin oblige ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Deux heures durant, donc, c’est Erik Satie et JJ Cale qui ont commencé par tourner sur ma platine : dans une version princeps, mélodies simples et dépouillées portées par un pianisme sans grands contrastes dynamiques pour l’un, musique « laid back » très agréable et apaisée pour le second.

Ce qui m’a conduit à la première pause café de la matinée, avant de poursuivre désormais avec deux albums plus remuants. L’album des Cure comprend en fait un « album bonus » par lequel, à cette heure encore précoce de la journée, je vais entamer l’écoute : les mêmes chansons, mais en versions acoustiques : pas totalement dépaysant, mais de belles adaptations avec un instrumentarium relativement varié.
Passé 9 heures, il sera temps d’attaquer « Dirty Works » des Rolling Stones : assez largement décrié lors de sa sortie, du fait notamment d’une production ratée et d’un mixage parfaitement atroce qui met la batterie très en avant comme on aimait le faire dans les années 80, l’album a cependant assez bien vieilli et certains titres s’écoutent avec plaisir.

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Playlist « Vieilles cuirasses »

Entamée très tôt ce matin, l’écoute d’une très ancienne version du « Crépuscule des dieux » de Wagner –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand, vraisemblablement la plus ancienne version intégrale ?-, enregistrée à Bayreuth pendant la guerre en 1942,  me renvoie vers les mises en scène pleines de cuirasses en fer blanc et autres casques ailés ! Et vers des voix dont l’ampleur de la déclamation semble avoir désormais disparu de nos interprétations plus récentes depuis bien longtemps ! Ça faisait longtemps que je n’avais plus approché cette version, et j’y redécouvre de vrais trésors :
l’orchestre de Bayreuth, à cette date, est mieux en place que dans l’immédiat après-guerre, lors de la réouverture du « Neues Bayreuth »; en revanche, le choeur est assez rustique;
le chef, Karl Elmendorff, est excellent, quoi que bien oublié de nos jours ! Très expressif et connaissant visiblement l’oeuvre sur le bout des doigts –un vrai sens de la narration– il gère très bien la tension tout au long de l’oeuvre. Sa « Marche funèbre » est l’une des meilleures que je connaisse –une « lente déploration », comme le voulait Wagner, et qui retrouve tout son sens enregistrée sous la fosse, cf. l’extrait proposé-;
c’est, à ma connaissance, le seul enregistrement où l’on peut entendre les cors spécialement créés pour cette oeuvre dans l’appel des vassaux, et qui furent détruits à la fin de la guerre; ils émergent complètement de la masse orchestrale coincée sous la fosse de manière totalement adéquate, et la perspective reste impressionnante malgré l’âge de la prise de son !

Quant aux chanteurs, l’impression est globalement favorable -déjà parce que la maîtrise de la langue, la diction et la prosodie sont parfaites, ce qui n’est pas rien dans Wagner…-, malgré quelques pailles ponctuelles :
Martha Fuchs –cf. photo à droiteanti-nazie notoire, on se demande comment elle fut autorisée à se produire en Allemagne durant la guerre-, une excellente Brünhilde d’avant-guerre en Allemagne, est tendre et poétique, mais la grande scène de l’immolation finale la trouve fatiguée et presqu’exsangue, très en difficulté avec ses aigus malgré un investissement indéniable et une réelle volonté de chanter plutôt que de s’époumoner. Néanmoins, une de mes Brünhilde préférées, après Astrid Varnay –mais d’aucuns vous diront que j’ai des goûts bizarres, ou datés, voire contestables !-.
Svet Svanholm est bien meilleur en Siegfried à cette date que dans les productions d’après-guerre assez bien documentées que l’on connaît de lui et il en va de même pour Frederick Dahlberg, globalement excellent dans le rôle du vilain Hagen.

En définitive, un excellent « Crépuscule des Dieux », dont je m’étonne qu’il soit si rarement cité –à ma connaissance au moins– parmi les « versions de référence » ! D’autant qu’eu égard à l’époque, l’enregistrement est étonnamment bon !
Historiquement, en tout cas, il est important pour comprendre l’évolution de l’histoire du chant et de l’interprétation des opéras de Wagner.

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Playlist dominicale d’Outre-Manche

Au terme d’une semaine plutôt chargée, notamment en déplacements, et durant laquelle je n’ai guère consacré de temps à l’entretien de mes oreilles, la playlist de ce matin est tout entièrement tournée vers l’Angleterre. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Deux albums pour aborder Elgar, avec deux oeuvres majeures –le magnifique concerto pour violoncelle dans l’une de ses plus belles versions, qui contribua à le populariser au-delà des frontières anglaises, et les « Variations Enigma » dans leur version la plus controversée, surtout Outre-Manche, et où de réelles étincelles n’empêchent pas le contresens profond– accompagnées de pièces de genre plus ou moins réussies –« La couronne des Indes » est ici vulgaire et tapageuse-.

 

Dans cette suite anglaise, Walton et Stanford ne sont pas les musiciens les plus connus et leur notoriété, sans le disque, n’aurait sans doute jamais franchi les frontières du Royaume-Uni : c’est de la belle et bonne musique, souvent inspirée, jamais géniale et qui se laisse écouter avec plaisir sans jamais s’avérer profondément marquante pour autant. Les deux disques du jour sont très bien interprétés, dans des conditions techniques tout-à-fait satisfaisantes. 

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Playlist Beethoven Rarities

Précisons d’emblée que cette playlist, malgré son titre, ne présentera pas des oeuvres excessivement rares : le corpus beethovénien est remarquablement défendu en termes discographiques et, sauf erreur de ma part, aucune oeuvre majeure ou mineure du compositeur n’a été livrée au public ces dernières années ! Non, il s’agit plutôt ce matin d’écouter des oeuvres du génial sourd que j’écoute plutôt rarement. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ça commence donc avec « Fidelio« , son unique opéra, qui existe également sous une forme plus primitive sous le nom de « Leonore ». Livret tarabiscoté et assez riche en rebondissements, écriture orchestrale forcément maîtrisée et charpentée –on est chez Beethoven, quand même !– et traitement des voix faisant assez largement abstraction du « beau chant ».
L’oeuvre n’est pas d’un accès si aisé qu’il y paraît, et, bien qu’il en existe de nombreuses et excellentes versions, ce n’est pas l’opéra qui supporte le mieux une écoute au disque selon mes oreilles –en représentation à opéra, ça passe beaucoup mieux ! -. La version du jour fait partie des plus remarquables, la vie du concert en plus : très bien dirigée –belle petite harmonie notamment-, et excellemment chantée, ce qui n’est pas étonnant lorsqu’on lit la liste des grands noms de sa distribution. A privilégier, très nettement, par rapport à la version studio enregistrée presqu’au même moment par le vieux chef marmoréen et grommelant !

La musique pour piano de Beethoven est avant tout connue pour ses 32 sonates –corpus représentant « la pierre angulaire de la musique pour piano » selon Shostakovich-.
Plus jeune, j’avais, en 33 tours, un gros coffret Telefunken –interprète : Rudolf Buchbinder– contenant l’ensemble « du reste » –dont beaucoup d’oeuvres de jeunesse hors catalogue des oeuvres officiellement publiées, cf. extrait ci-dessous– : comme le pressage n’était pas fameux, je l’ai peu écouté, malgré les qualités du pianiste. En CD, outre une assez grande quantité de versions des Variations Diabelli et des Variations Eroica présentes dans ma discothèque, un coffret tiré de la « Beethoven Edition » – très exhaustive et parue pour je ne sais plus quel anniversaire commémoratif– permet d’aborder toutes les pièces pour piano écrites par le compositeur : bagatelles, variations, rondos, fantaisies et autres canons. Cet ensemble est important en quantité, et souvent de très belle qualité –notamment les nombreuses séries de variations-, mais je l’écoute assez rarement en définitive, allant beaucoup plus spontanément vers les sonates.

Enfin, le dernier disque présente une rare transcription pour petite harmonie de la septième symphonie par le compositeur lui-même, afin de lutter contre le phénomène de transcriptions plus ou moins nombreuses et talentueuses réalisées par d’autres que lui de ses oeuvres. Les deux premiers mouvements sont très réussis, les deux derniers un peu moins –la musique s’y prête vraisemblablement beaucoup moins-, mais le disque, bien enregistré, s’écoute très agréablement au petit matin et propose un livret très informatif –ce qui est important pour ces oeuvres rares sous cette forme– !

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The English Concert playlist

C’est une très agréable playlist qui berce matinalement mes oreilles depuis deux jours, à volume modéré pour ne pas réveiller le voisinage ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Avec l’orchestre qu’il créa au milieu des années 70, Trevor Pinnock, claveciniste, organiste et chef d’orchestre, enregistra au courant des années 80 et 90 quelques merveilleux disques selon une approche HIP aimable et enthousiaste, particulièrement efficace dans la musique de Georg Frideric Handel, où il reste pour moi une belle référence. Ses « Quatre saisons  » de Vivaldi ont marqué leur époque et demeurent encore parfaitement d’actualité, et son intégrale des symphonies de Mozart –difficilement disponible actuellement– est exhaustive et remarquable.

Des versions généralement très belles orchestralement –beaux timbres, beaux équilibres entre les pupitres, excellent pupitre de cordes-, fondées sur une approche historiquement éclairée mais sans outrance, un enthousiasme incontournable, et toujours très bien enregistrées.

Depuis la publication de ces disques, certains sont parfois allés encore plus loin dans ce répertoire, mais peut-être jamais avec cette suavité dynamique, et je reste très attaché à ces albums.

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Blue Playlist

Ajourd’hui, lancement d’un playlist fondée sur la couleur des pochettes, et c’est le bleu qui est à l’honneur ! Ce qui me permet d’aborder des genres très variés et de réécouter certains albums que je n’avais plus posé sur ma platine depuis assez longtemps parfois, ou alors je n’en garde pas le souvenir ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

C’est le cas, notamment, de « Black And Blue », des Rolling Stones1976-, album plutôt décousu et auto-parodique, enregistré au moment où Les Rolling Stones « testaient » de multiples guitaristes pour remplacer Mick Taylor –ils n’y sont jamais totalement parvenus…-. Ici, outre Ronnie Wood, qui fut le candidat finalement retenu, on peut notamment entendre Harvey Mandel, excellent, et Wayne Perkins, plutôt brillant lui aussi. En outre, Billy Preston –piano électrique, orgue…– est presqu’omniprésent, parfois trop !  Le groupe aborde de nombreux styles, qui vont du blues-jazz au reggae en passant par une funk chauffée à blanc. Contre toute attente, ce disque totalement hybride a plutôt bien vieilli ! –Cliquer sur l’extrait ci-dessous pour découvrir ou redécouvrir…-.

Evidemment, quand on parle des Rolling Stones, Marianne Faithfull n’est jamais très loin : elle fit partie des personnalités embarquées par la police anglaise en février 1967, lors de la célèbre razzia qui conduisit Mick Jagger et Keith Richards dans les geôles de Sa Majesté, et le rapport de la police la décrivait alors comme « une magnifique blonde aux gros seins…-, puisqu’elle était « nue dans une peau de bête » lorsqu’ils débarquèrent. Plus de dix ans après cet événement et remise de sa rupture d’avec Mick Jagger, elle sortait ce magnifique « Broken English’, qui constitue sans doute son meilleur album, avec, notamment, la fameuse « Ballad Of Lucy Jordan ».

On cherchera en vain une océhrence avec les deux autres albums, outre le bleu de la pochette ! Le « Best Of » de David Bowie propose une chouette compilation d’un artiste que je fréquente sporadiquement et que j’apréc!e beaucoup à petites doses. Quant à l’album de Shostakovich sous la baguette du jeune chef Andris Nelsons, il s’inscrit dans une suite de parutions consacrées au compositeur selon un concept « Sous l’ombre de Staline ». Cela vaut de belles lectures, très bien enregistrées, -la huitième est plutôt réussie-, même si j’en préfère d’autres dans ce répertoire.

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