De jolies couleurs éclatantes pour une musique qui ne l’est pas toujours ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. De quoi égayer un peu le gris du ciel !
Dans l’extrait ci-dessous, comme sur tout l’album dont il est issu, un musicien très célèbre et dont je vous parle assez souvent est présent. Oui, mais qui ? C’est la devinette du jour –facile– !
C’est l’été –au moins sur la calendrier-, saison des tubes qui passent à la radio pour égayer les journées ensoleillées des vacanciers sur les plages, entre deux beignets, trois glaces et un verre de rosé ! -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Cette année, c’est un petit moment de détente laid back que je vous propose, en compagnie d’un ex-jeune prodige surdoué devenu vieux, mais au talent musical resté intact les bons soirs –il connut une petite période disette musicale au tout début des années 2000, avec quelques shows pas exceptionnels-. Inspiration blues, variations autour de la note bleue, volutes de guitare mêlées aux volutes de fumée –ça, c’était avant…-, petite salle où l’on boit une bonne bière dans une ambiance conviviale et détendue… De quoi commencer l’été agréablement !
Continuons à « profiter » de ce nouveau week-end pluvieux, après une semaine tout aussi trempée que la précédente… La playlist de ce jour est constituée de documents si anciens que j’aurais dû vous présenter les pochettes en noir et blanc ! –Cliquer sur l’imagette pour voir en plus grand ce que cela aurait pu donner…-.
Mais ce sont des documents qui n’en restent pas moins incontournables à mes oreilles, habituées à cet vieilles cires, et qui restent assez faciles à écouter, le brouillard sonore n’étant pas si dense ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Je vous ai déjà parlé ailleurs de cette cinquième de Beethoven par Arthur Nikitsch, premier chef de l’orchestre philharmonique de Berlin, enregistrée en 1913. Je ne vous parlerai pas plus avant du Cd de Bruno Walter interprétant, dans une veine à la fois rapide et romantique, le 20ème concerto pour piano de Mozart –l’un des rares du compositeur que j’apprécie-.
Robert Kajanus se déplaça spécialement à Londres pour enregistrer les symphonies de Sibelius, dont il fut à la fois le professeur et l’ami. Il mourut avant de pouvoir enregistrer l’intégralité du corpus, mais ce qui reste est assez exceptionnel, et s’inscrit au début d’une tradition d’interprétation qui disparut au tournant des années 60, où l’on commença à enregistrer ces oeuvres dans une optique beaucoup plus « large ». Ici, la ligne est claire et les arrêtés vives, dans des tempi fort vifs –cf. le premier extrait-. Le son est remarquable eu égard à la date d’enregistrement –1932-.
Presqu’à la même époque, Arturo Toscanini fut invité dans la même ville pour diriger l’orchestre de la BBC, au prix de cachets extrêmement avantageux pour lui –plus de 35 000 £ de nos jours par soirée-, qui était alors réputé comme le plus grand chef vivant –il bénéficia avant-guerre de la même aura légendaire que Karajan après-guerre-. Il en profita pour interpréter les Variations Enigma d’Elgar, dans une veine novatrice pour l’époque, et qui fut alors saluée ainsi par les auditeurs –évidemment, à nos oreilles, cela a vieilli, mais ça mérite encore le détour, cf. le second et troisième extraits : le soin apporté aux phrasés tout en refusant les portamenti des cordes, le tranchant et la précision des attaques sont assez neufs à cette date et dans cette très belle oeuvre-. Les anecdotes pullulent quant à son caractère irascible et à son tempérament d’autocrate –il dirigeait, par exemple, avec un pistolet chargé à blanc sur son pupitre et tirait sur les musiciens dont il n’était pas content en montrant deux ou quatre doigts, ce qui signifiait que les sus-visés avait deux ou quatre jours pour quitter l’orchestre…-, mais les musiciens, généralement, étaient très fiers de travailler avec lui, malgré les insultes et les engueulades !
Profitons d’un week-end encore gris –pour la semaine à venir, ça ne me dérange pas outre mesure, puisque je serai encore enfermé de tôt le matin à tard le soir– pour écouter cette playlist très variée, construite sans aucun fil conducteur …
Et pour que vous puissiez en profiter un peu vous aussi, voici un extrait fort célèbre en son temps, mais qui s’en souvient encore aujourd’hui ? D’ailleurs, j’avais presque complètement oublié cet album et, avant ce jour, il n’avait vraisemblablement plus quitté son étagère après son écoute initiale lors de sa sortie –2008– !
–Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur le lecteur pour écouter l’extrait–
Si vous aimez le blues, vous allez vous régaler en écoutant ce morceau. Si vous n’aimez pas, l’anecdote qui suit pourra vous amuser et guidera une écoute très plaisante.
En 1972, les Rolling Stones traversent les Etats-Unis au cours de ce qui restera leur tournée la plus outrancière, peut-être celle où l’expression « Sex’n’drug’n’rock’n’roll » trouve sa plus authentique illustration dans la jeune histoire du Rock. Ils sont, ici, dans leur « version 2 » –Mick Jagger, Keith Richards, Charlie Watts, Bill Wyman et Mick Taylor, ce dernier remplaçant l’iconique Brian Jones depuis juin 1969– et accompagnés, sur scène, d’une section de cuivres –1 trompette, 1 trombone, 1 saxophone-et d’un piano.
Au cours de cette tournée, la setlist est assez immuable et, notamment, comporte ce très joli blues adapté de Robert Johnson. En ces temps-là, Keith Richards a enclenché le mode « pilotage automatique », et assure simplement une rythmique lourde et sonore –il joue encore sur Gibson et n’est pas passé au son maigrelet de la Telecaster-, assurant tant bien –le plus souvent- que mal –certains soirs où il tient à peine debout– ses parties de guitare qui sont le fondement du son du groupe, bénéficiant du soutien sans faille de la section rythmique et des contrechants de Mick Taylor –qui occupe progressivement tout l’espace de liberté octroyé par le vide progressif laissé par Keith Richards, et ce sera encore plus le cas lors de la tournée européenne qui suivra celle-ci– et des cuivres.
Perdu dans ce monde de débauche, Mick Taylor donne le meilleur de lui-même sur scène, à tel point que les revues de presse de l’époque ne parlent plus, très rapidement, que de la flamboyance de son jeu. Ce qui a le don d’énerver Keith Richards, rejeté dans l’ombre de son cadet. Et donne lieu à ce moment à inscrire dans les annales : le blues en question –à écouter en cliquant ci-dessous– débute tout-à-fait traditionnellement par quelque mesures de guitare –Keith Richards– puis évolue naturellement –chant, section rythmique– comme un blues très bien structuré.
A partir de 1:56, la guitare de Mick Taylor entre en scène, et évolue autour de la mélodie, en contrechant parfaitement adapté aux paroles de la chanson. Après le deuxième couplet, le traditionnel solo doit intervenir, et c’est là qu’on entre dans le cocasse: à 2:54, vous allez entendre Mick Jagger lancer une recommandation au jeune prodige : « Don’t try too hard » – « ne fais pas un truc trop compliqué »-, qui, évidemment, ne sera pas suivie d’effets : le solo de slide guitar qui suit est de toute beauté –le travail sur la sonorité et les nuances, dans le contexte de ce type de concert gigantesque, est presque abstrus-, et celui intervenant après le troisième couplet évolue sur les mêmes sommets –des circonvolutions riches formant une guirlande mélodique, autour de la structure harmonique très simple propre au blues-.
Avec le « Since I’ve been loving you » repris par Led Zeppelin, on tient là les deux perles du blues interprétées par des groupes anglais.
Rien, ou presque, à me mettre dans les oreilles durant presqu’une semaine, pas par manque d’envie, mais par manque de temps essentiellement : lorsqu’une journée débute vers 07:15 et s’achève vers 20:30, heure à laquelle je peux aborder la lecture des courriels transférés par ma secrétaire et, éventuellement, y répondre si l’urgence le nécessite, la période n’est pas propice aux loisirs culturels.
Néanmoins, certains jours sont passionnants, et d’autres d’un morne ennui ! Encore près de deux semaines à ce rythme, et puis tout sera un peu plus calme avant les vacances !
Restent donc les week-end, qui permettent de se poser un peu pour sortir de ce mode pause forcée ! C’est donc une playlist de régénération pleine de valeurs sûres que j’ai entamée ce matin, avec même un album surprenant –à vous de trouver lequel, c’est facile !-, dont je vous propose également un extrait sonore. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur le lecteur pour écouter la musique qui accompagne cette notule : une musique où la star est le batteur, et dans laquelle la batterie n’est jamais ostentatoire, c’est assez rare !-.
Ambiance agitée hier soir sur une partie de la ville ! Un très gros orage a sévi pendant une grosse heure, avec grondements célestes et déchaînement de la pluie et du vent. On n’entendait plus que cela, un clapotis incessant et très sonore, renforcé par les rafales de vent et les sirènes des pompiers, venus en nombre lutter contre les inondations de caves dans certaines rues adjacentes. Et puis, d’un coup d’un seul, tout s’est calmé ! Ce matin, les oiseaux chantent à qui mieux mieux dans le jardin !
En attendant la suite de ces tourments météorologiques –une nouvelle vague de gros temps est annoncée pour l’après-midi-, j’ai prévu d’affronter sereinement les événements avec cette playlist, entamée tôt ce matin –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait sonore pour en profiter un peu, vous aussi-.
Depuis hier soir, ce sont des « oeuvres de jeunesse » de Beethoven qui tournent sur ma platine… Je connais à peu près par coeur ses symphonies, la majorité de ses sonates, et plutôt bien; mais dans une moindre mesure, ses quatuors à cordes, très denses. Je connais moins bien le reste de sa musique de chambre ou les pièces orchestrales « mineures » –musiques de scène, contredanses et autres piécettes…-. Je pense avoir tout entendu au moins une fois, et suis retourné quelques fois vers ses trios à cordes ou avec piano –un extrait sonore vous donnera une idée de ces « compositions de jeunesse », dont certaines attestent déjà d’une belle maturité-, qui connurent un joli succès lors de leurs premières présentation au public.
J’approfondis, donc, tout en lisant, en parallèle, cette ancienne biographie –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Editée au départ par « Le club français du livre », elle a dû entrer dans de nombreuses chaumières et reste intéressante, puisque de très nombreux extraits des cahiers de conversation sont présentés –Beethoven étant sourd assez jeune, il communiquait par écrit avec ses interlocuteurs, ce qui nous offre des sources riches et abondantes, parfois assez triviales lorsqu’il se « déboutonnait » -. Cette présentation biographique est complétée d’une approche un peu plus technique –point trop n’en faut, c’est un ouvrage « grand public » des années 50– des oeuvres, ainsi que d’un essai sur la personnalité du compositeur à travers sa musique et dans le contexte de son temps, plutôt intéressant.
En parallèle à cette lecture, la revue Gramophone propose un article intéressant sur Erik Satie, celui pour lequel le parti politique qui n’aime pas la culture a proposé de ne pas soutenir financièrement le musée consacré à sa mémoire. On y apprend notamment, outre les petites anecdotes déjà proposées ici : qu’il fut dévasté par la mort de Jean Jaurès, qu’il adhéra brièvement au parti communiste français etqu’ayant touché un petit héritage, il acheta sept exemplaires du même costume de velours vert olive, afin d’assumer son image de dandy –il mourut néanmoins dans une pauvreté effroyable que ses amis ne soupçonnèrent jamais-… Un second extrait sonore vous permettra d’entendre une autre de ses brèves compositions, dont la lecture et l’appropriation du nom durent souvent plus longtemps que l’écoute…
Saines lectures, de quoi passer agréablement et calmement le week-end après –et avant– de longues semaines de labeur et entre deux séances de chauffeur pour nain !
Au terme d’une longue et laborieuse journée, je me suis fait un petit cadeau, ce soir, en souvenir d’un des très bons concerts auquel je me suis rendu, il y a quelques années !
Bon –et juvénile– public, voyage en train en compagnie de quelques « corbeaux » venus eux aussi pour l’occasion et dont il n’était pas difficile de savoir où ils allaient, très joli cadre, excellente première partie, show de qualité malgré le split à venir quelques semaines plus tard et quelques tensions perceptibles sur scène…
Bref, j’avais beaucoup –beaucoup !-apprécié ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait sonore pour participer, à votre manière, à ce concert…– !