L’été meurtrier, la suite !
Décidément, l’été 2014 est meurtrier pour les musiciens ! Après Tommy Ramone et Lorin Maazel, voici que je viens d’apprendre le décès de Johnny WINTER. Grand bluesman devant l’éternel, le guitariste texan, qui n’aura pas développé la carrière prometteuse qu’il méritait en raison d’une santé précaire, est décédé hier 😥
Je l’avais découvert à la fin des années 70, avec l’excellent album live. Depuis la fin des années 60 -sa chanson « I’m yours and I’m hers » était la préférée de Brian Jones et fut reprise par les Rolling Stones lors du premier concert à Hyde Park, en 1969-, il promenait sa grande carcasse et sa guitare sur les scènes blues du monde entier, livrant un blues vigoureux et efficace.
Dans la rubrique commémoration, rappelons que cela fait 25 ans que Herbert von Karajan disparaissait, lui aussi… Commémoration célébrée par la réédition de nombreux de ses nombreux enregistrements : véritable poule aux oeufs d’or des maisons de disques qui l’éditaient -plus de 200 000 000 de disques vendus, sur le « marché de niche » de la musique classique, c’est énorme et au niveau des plus grandes stars de la Rock music-, ces enregistrements sont l’objet de rééditions multiples et de remastering dont certains sont remarquables, dont notamment sa première intégrale des symphonies de Beethoven avec le Philharmonia Orchestra de Londres, des années 50, qui nous revient dans une qualité de son magnifique, en 24 bits / 96 kHz. C’est entre sa période « Wunder Karajan » -le miracle Karajan, fin des années 30- et sa période « Europas General Musikdirektor » du début des années 60.