Recette de l’omelette alsacienne !

CzrvelasPinoNoirBrevetée ce jour à 12:12 ! Dans la série « Optimisons les vieux restes du frigo… » !

Pour quatre personnes, tu prends :
– quatre oeufs
– une cuillère à soupe de crème fraîche
– une cuillère à soupe de fromage blanc
– une cuillère à café d’huile de colza
– deux cervelas
– un oignon
– 200 grammes de champignons de Paris émincés
– du persil
– du sel et du poivre
– 1/2 verre de Pinot noir

• Tu fais revenir l’oignon émincé à feu très doux dans du beurre, lorsqu’il devient transparent, tu rajoutes les champignons et le Pinot noir, tu prolonges à feu très doux jusqu’à évaporation quasi-complète du liquide.
• Pendant ce temps, tu mélanges le fromage blanc, la crème, l’huile de colza et le persil dans un récipient.
• Tu ajoutes ce mélange aux oeufs battus en mousse. Tu sales et tu poivres, selon ton goût.
• Tu éminces les cervelas, après avoir délicatement pelé la fine peau qui les entoure.
• Lorsque le liquide est évaporé dans ta poêle, tu ajoutes joliment les tranches de cervelas émincé, puis tu verses le mélange oeufs – crème – fromage blanc – persil dans la poêle et tu laisses cuire à petit feu comme une omelette, plus ou moins baveuse selon ton goût.
• C’est prêt ! Tu dégustes très chaud, accompagné du reste de la bouteille de Pinot noir -que tu n’es pas obligé de finir…-.
Variante : tu peux rajouter, pour plus de légèreté 😉 du gruyère finement tapé -emmenthal suisse de préférence- !

La mère Poulard n’a plus qu’à bien se tenir !

Aujourd’hui : knacks !

Les knacks, les vrai-e-s, ce sont les saucisses de Strasbourg -les vrai-e-s, pas les ersatz au nom aussi douteux que la couleur, qu’on peut trouver sur les étalages des supermarchés, et qui n’en ont que le semblant de nom, mais ni le goût, ni la saveur : parce que les knacks, c’est délicieux !-.

Pour tout savoir sur la chose :

• le genre est neutre, ni féminin, ni masculin , et de toute manière, ça se déguste par paire, ce qui résoud le problème !
• c’est meilleur cuit en grande quantité -repas festif oblige, à partir d’une poignée de paires, c’est bien mieux !-
• ne les plongez jamais, oh grand jamais, dans l’eau bouillante ! Au contraire, déposez-les délicatement dans une grande casserole, comprenant 6/7 de volume d’eau et 1/7 de volume de bière, l’ensemble étant portée à 85 degrés : ainsi, les knacks sont directement puisé-e-s, à la demande, de la casserole, sont toujours chaud-e-s et n’éclatent pas ! On laisse les autres plongé-e-s, on se ressert à la demande…
• les knacks se mangent avec les doigts : couteau et fourchette à bannir, donc !
• leur complément idéal : du pain frais -baguette de préférence- et de la moutarde d’Alsace, à la fois fine et douce, en parfaite harmonie avec le goût de la saucisse;
• et, enfin, plus important que tout : les knacks doivent « knacker », c’est à dire qu’on reconnaît un-e vrai-e knack au bruit de croquant qu’il-elle fait lorsqu’on le-la mord. Pas de bruit : ce sont de faux-se-s knacks.
Toutes ces conditions étant requises, je m’empresse de déguster mes knacks ! Bon appétit.

Pendant le week-end pascal…

agneau.pascal… chaque matin, je mange un agneau entier au petit déjeuner ! Qui dit mieux ?

Il s’agit, là encore, d’une tradition locale : un petit biscuit excellent, moelleux et souple, cuit traditionnellement dans un moule en terre -on en trouve désormais des plus « modernes » anti-adhésifs-, saupoudré de sucre une fois refroidi. On y plante en général un petit drapeau de couleur (à l’origine : jaune et blanc aux couleurs du Vatican, ou rouge et blanc aux couleurs de l’Alsace; désormais : de toutes les couleurs) et on y attache autour du cou un joli ruban.

Un agneau mis en musique, ça donne cette pièce monumentale, un des très grands chefs-d’oeuvre de la musique occidentale…

 

Entr’agapes

Terrine_BaeckehoffeTous les ans, au moment des fêtes, en reprenant une petite tranche de bûche, on se dit : « On mange trop, en ce moment, demain, un peu de diète s’imposerait… ». Pour poursuivre les agapes le lendemain… Quatre jours que ça dure, et le couvert sera remis la semaine prochaine -l’expression, pour le coup, est tout-à-fait adaptée !!!-.

Il reste encore de quoi faire plusieurs repas composés de Backehoffe après les agapes de l’autre soir, ou à peine la moitié fut mangée. Sortir la terrine du four relevait de l’exploit sportif, elle pesait largement plus de 10 kilos. Et la cuisson -4h30 à feu moyen- fut juste suffisante !