Une discothèque. Bilan 2016. 1

La proximité de l’Allemagne –principalement Karlsruhe, Freiburg et Stuttgart– permet d’accéder à des bacs à soldes, chez les disquaires, bien plus intéressants que tous ceux que l’on trouve sporadiquement en France, où les boutiques ont, de toute manière, quasiment disparu et sont nettement moins bien achalandées qui plus est… Et la boutique en ligne qui, paraît-il, est peu charitable pour ses employés est souvent plus intéressante en Italie qu’en France, mais permet de trouver de nombreux coffrets de musique classique à prix fracassé ! Néanmoins, 2016 a été nettement moins prolifique que 2015 et 2014 : une baisse des achats, en volume, de l’ordre de 20% !

Décembre étant propre aux bilans annuels, passage en revue, en quatre rubriques –dont deux seulement dans la présente notules, il faut entretenir le suspens…-, de quelques-uns de ces achats 2016…

discodecept2016 Des déceptions relatives…  -cliquer sur l’image pour la voir en plus grand

– Beethoven – Symphonies, intégrale. Orch. de la société des conservatoires de Paris, Carl Schuricht. 1957-1958
Je n’ai pas trop aimé : l’orchestre est clair et vivant mais avec des timbres pas toujours très agréables et bien verts. Et la prise de son n’arrange pas les choses : du EMI français de l’époque, un peu grise et compacte. Il apparaît d’ailleurs que, hors de France, ces disques furent très peu chaleureusement salués –euphémisme…– à l’époque de leur sortie, même si cette appréciation a été un peu réévaluée depuis.

– Liszt – Oeuvres pour piano.  Jorge Bolet. P2001.
Un coffret de 9 Cd paru en 2001, dont j’attendais beaucoup eu égard à la renommé du pianiste dans ce répertoire. Mais en fait, ce n’est pas si bien que ça, sans être déshonorant pour autant : d’où cette petite déception.

– Small Faces – Small Faces II. 1967
C’est comme le premier album, sauf que la surprise de la découverte est passée… Dans cette veine « Mods », nettement moins bien que The Who à la même époque.

– Sparks – Gratuitous Sax And Senseless Violins. 1994.
J’aime beaucoup leur album « Kimono my house », qui date de 1974. Paru 20 ans plus tard, cet album d’électro-pop très lisse me parle beaucoup moins, malgré de belles harmonies vocales par moments et des mélodies faciles, gâtées par des arrangements très convenus et très 90’s.

– Strauss – Poèmes symphoniques, anthologie. Staatskapelle Dresde, OP Berlin, Böhm. 1958
Le chef était réputé pour être un bon spécialiste de Richard Strauss, mais cela ne saute pas à mes oreilles à l’écoute de ce petit coffret. Et la prise de son, sèche et mate, n’est pas terrible et n’aide pas trop à apprécier…

Des disques qui attendent d’être écoutés plus attentivement -cliquer sur l’image tout en bas pour la voir en plus grand

– Beethoven – Symphonies, intégrale. OP Munich, Rudolf Kempe. 1974
J’hésite encore, tant, selon les symphonies envisagées, les réussites sont variables. Ce n’est pas l’intégrale vers laquelle je retrouverai le plus souvent, c’est une certitude ! Mais je dois approfondir un minimum… Une très belle « pastorale » néanmoins, mais une cinquième plutôt ratée à mon goût…

– Biber. Sonates du Rosaire. Holloway, Moroney, Tragicomedia. 1990
Je l’ai écouté une seule fois, mais cette très belle musique mérite une écoute plus attentive : en définitive, ça mériterait sans doute de figurer dans l’une des  catégories dont je vous parlerai plus tard…

– Mendelssohn – Symphonies, intégrale. OS Londres, Abbado. P1984
Cette intégrale a bonne réputation, personnellement et à ce jour, je préfère celle de Karajan, que je connais bien mieux. Une écoute plus attentive reste nécessaire.

– Shostakovich – Symphonies n°5, 8, 9 et 10. OS Boston, Nelsons. 2015-2016
Plutôt très bien à première oreille, dans de belles prises de son de concert, mais une réécoute vraiment plus attentionnée reste indispensable.

– Sibelius – Oeuvres pour piano. Gräsbeck. 2008-2010
J’ai quasiment tout entendu, mais pas toujours écouté de manière très attentive. Néanmoins, le très bon côtoie l’anecdotique dans cette production finalement assez abondante. Excellente prise de son de piano.

disco2016enattente

La suite dans la prochaine notule… Avec, notamment, les coups de coeur de cette année : forcément, il y aura quelques surprises !

Une base de données en état de marche !

discobddÇa y est, j’ai enfin fini de peaufiner la base de données qui me sert à recenser et classer ma discothèque. A dire vrai, il existe un tas d’outils plus ou moins bien faits qui permettent de réaliser cette opération plus ou moins aisément, avec une jolie interface et avec des options plus ou moins nombreuses, mais ils se révèlent, à l’usage, plus ou moins fonctionnels dès lors qu’on veut y entrer des informations complexes dans le cas d’une discothèque classique. Et donc, aucun ne me convenait réellement. Je me suis donc lancé dans l’utilisation de File Maker, que je n’avais plus côtoyé depuis des lustres… Mais, assez rapidement, de vieux réflexes se sont rappelés à mon souvenir !

discobdd_2Je me suis donc lancé il y a quelques temps, et j’ai importé les données issues de mon fichier Excel, à  jour, mais difficilement utilisable inutilisable pour lancer des requêtes croisées, et servant donc plus de catalogue que de vraie base de données complexe. J’ai opté pour une interface aussi sobre et lisible que possible –les couleurs bariolées façon Windows 3.1 piquent vite les yeux !!!-, tant pour l’affichage à l’écran –cliquer sur l’imagette de gauche pour voir comment cela s’affiche– que pour les éventuelles impressions –ça peut toujours servir pour envoyer à l’un ou l’autre qui me demande ce que contient tel ou tel album : cliquer sur l’imagette de droite pour en avoir une idée. Il faudra simplement que je supprime de ce modèle les boutons de requêtes, qui ne servent à rien sur du papier…-.

Evidemment, le plus gros du travail a consisté à saisir l’ensemble des données, mais je m’étais déjà adonné à cet exercice fastidieux il y a fort longtemps.

Désormais, je cherche un moyen simple d’incorporer une image de chaque pochette à chaque fiche, ce qui n’est pas si évident que ça en a l’air, et il semble qu’il faille que je m’oriente vers un croisement de deux bases de données, dont l’une en contiendrait que les illustrations… Pour le reste, les boutons de script appelant des requêtes fonctionnent parfaitement bien !

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Playlist « La première est la dernière »

beeth_kgoldJe vous parle ici d’un temps que les moins de 33 ans ne peuvent pas connaître… Au sortir de l’adolescence, j’entrais dans la vie active avec l’enviable statut d’étudiant salarié et avais donc quelques sous à consacrer à l’achat de disques : beaucoup de 33T à cette époque, mais je commençais également à acheter les tout premiers Compact Disc.

A cette époque, donc, le CD fit son apparition, d’abord très discrète, dans les étalages des disquaires. On ne pouvait pas encore parler de rayons ou de bacs, tant ils étaient en petit nombre –et l’offre donc très restreinte-. Chez « l’agitateur culturel » –à l’époque, le slogan lui allait assez bien, depuis…-, on n’avait même pas accès à la chose : une photocopie de la pochette sous plexiglass servait à choisir son CD, et un vendeur vous accompagnait à la caisse avec l’objet : il ne vous était pas remis avant passage à ladite caisse ! Chez mon revendeur préféré, qui restait encore pour une très courte période « le premier disquaire de France » –mais le CD contribua paradoxalement à sa perte-, j’avais le droit d’en écouter quelques-uns dont les boîtiers étaient déjà descellés –parce que le vendeuses, pour faire leur travail de conseil, étaient tenues de les écouter auparavant : ce temps-là a également disparu : désormais, les vendeurs remplissent vident les rayons…-.

portr_beeth_1804C’est à cette époque qu’Herbert Von Karajan commença à enregistrer, pour une nouvelle postérité, sa dernière intégrale des symphonies de Beethoven –mais aussi de larges pans de son répertoire avec une boulimie frénétique, malgré la maladie et les relations dégradées avec son orchestre berlinois-, qui fut donc la première disponible en CD.

Disons-le tout de suite : elle n’a pas eu aussi bonne réputation que les précédentes –les deux premiers albums du coffret, soit 5+6 et 9 furent cependant largement primés, en France et en Allemagne, par la presse spécialisée : l’appréciation fut donc largement positive, mais un peu plus nuancée que pour les deux intégrales précédentes– et ne bénéficie pas de l’aura mythique de ses devancières –surtout celle de 1962-. La prise de son, mate et compacte, reste le principal obstacle à une découverte de ce corpus dans de bonnes conditions : on était encore au début de l’enregistrement digital chez l’éditeur jaune.

Quelques années plus tard, un nouveau remastering parut, selon le procédé « Original Image Bit-Processing », qui permit enfin d’en profiter dans de meilleures conditions –et de revendre, dans ce son largement amélioré, mais loin d’être idéal pour autant, les mêmes CD à prix fort-. C’est donc cette édition qui est l’objet de la playlist de ce jour.

beeth_56_kgoldDepuis l’achat de ce qui fut mon premier CD de musique classique –symphonies 5 et 6, la neuvième fut acquise la semaine suivante. Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, bien de l’eau a coulé sous les ponts de l’Ill et du Rhin… Au bilan de cette intégrale : je reste très attaché à la symphonie Pastorale, extrêmement bien jouée, avec des timbres magnifiques et un clair-obscur saisissant qui lui sied à ravir –cf; l’extrait ci-dessous-.
Je reviens souvent avec beaucoup de plaisir vers le dernier mouvement de la Troisième –le reste de la symphonie est très bien aussi, mais pas aussi excellent-, qui coule avec puissance et naturel. La Cinquième est puissante –et le dernier mouvement très sonore !– mais je préfère d’autres versions du chef, ce qui vaut également pour la Neuvième. La Quatrième et la Septième sont celles qui souffrent le plus de la prise de son, la Huitième est moins réussie qu’auparavant, et j’écoute très rarement la première et la Deuxième, dans quelque version que ce soit.

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Pour vous, j’ai testé le tout nouvel iTunes

itunes125Petit message d’alerte ce soir vers 19h30 alors que j’écoutais tranquillement le pétulant extrait qui accompagne cette notule : mise à jour d’iTunes disponible, avec notamment une « nouvelle interface simplifiée » pour Apple Music –que je n’utilise jamais– et la possibilité future de « piloter iTunes par le biais de la voix » avec Siri –genre de commande vocale qui permet une fois sur deux d’écouter le morceau énoncé : c’est aussi lié au fait des nombreux doublons de ma discothèque virtuelle, je pense…-. Bref, tout cela annonce également une mise à jour majeure du système d’exploitation dans un futur très proche !

Installation réalisée : essayons pour voir… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Evidemment, l’interface a encore été légèrement modifiée –quant à savoir si elle a été simplifiée, l’avenir le dira, mais elle est plus lisible puisque les zones de texte restent désormais d’un gris pâle qui facilité la lecture, tandis qu’auparavant, leur couleur était tributaire de la couleur dominante de l’illustration de l’album : parfois, ça piquait un peu les yeux !-, avec une mise en valeur des pochettes indéniablement améliorée au sein de l’interface.

Quelques icônes ont changé aussi –dont celle de la gestion d’Airplay, j’ai cru un moment que cette fonction avait été enterrée dans un sous-sous-menu, ce qui eût été du dernier pratique…-. Pour le reste, assez peu de changements notables, et je n’ai rien perdu suite à cette emprise à jour, même si les illustrations des albums ont mis un petit temps à retrouver un affichage rapide en mode « défilement » : la mise à jour a sans doute nettoyé quelque peu les caches !

Il ne me reste plus qu’à m’habituer à tout cela, mais l’adaptation devrait être rapide !

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Histoire de remasterisation, suite -et pas fin-

Beeyh_pianoComme annoncé plus avant, le coffret tant attendu est arrivé ce jour dans ma boîte aux lettres, pendant que j’étais au travail –pour une fois, je l’avais fait livrer à la maison…-.

En guise de tout premier verdict suite à cette très rapide écoute : il est trop tôt pour me faire une idée précise de la qualité de la remasterisation de l’ensemble, puisque je viens tout juste de l’ouvrir et que je n’avais plus le son de l’ancienne version complètement dans les oreilles.

Le redécoupage des CD est exactement le même qu’avant, et le même très bon texte de présentation a été repris, écrit en plus petits caractères –sympa pour les yeux des quinquas, dont je ne suis pas encore tout-à-fait…-.

Beeth_Schnabel_partA priori, la méthode adoptée a été de récupérer les disques 78 tours dans leur meilleur état possible et de refaire le transfert en haute résolution, en limitant à la fois la compression et la réduction de souffle. Pour certaines saturations propres à l’enregistrement de l’époque, évidemment, pas de solution envisageables, elles sont intrinsèques au son capté. Il reste également des bruits de surface ponctuels, preuve que les 78T sont dan sun état de conservation loin d’être idéal. Sur une bonne installation, on y gagne cependant une meilleure lisibilité de la main droite, plus d’espace et de vie, et la main gauche semble également moins étouffée.

Il faudrait que je compare sonate par sonate et mouvement par mouvement, et notamment sur les enregistrements les plus anciens, mais sur ce que j’ai pu comparer, c’est globalement mieux et plus agréable, même si c’est loin d’être parfaitement parfait !

Voici donc, pour que vous puissiez vous faire votre propre opinion, un premier extrait : la version initialement parue, dans le remastering ancien :

Puis, en deuxième extrait, la version remasterisée :

Enfin, en guise de bonus, je vous propose d’écouter ma version préférée, dans une prise de son moderne ! Ça change, non ?

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Et on me rembourse même 1 euro !

Beeth_Schnabel_WarnerDernièrement, j’ai pré-commandé, pour une somme que je jugeais déjà dérisoire eu égard à la valeur inestimable de l’objet, ce coffret merveilleux –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Je sais qu’il est merveilleux, parce que je l’ai déjà dans une première réédition datant d’il y a 25 ans –cliquer sur l’autre imagette pour la voir en plus grand-.

Beeth_Schnabel_EmiOr, si le contenu musical est remarquable –la toute première intégrale des sonates pour piano de Beethoven par l’un de ses plus illustres serviteurs, enregistrée de 1932 à 1934 : 204 faces de 78T, accessibles en souscription– et que le texte d’accompagnement, rédigé par un fin connaisseur et éminent linguiste, est à la hauteur, le son, quant à lui, est particulièrement épouvantable dans ce vieux remastering –qui, en plus, coûtait un bras à l’époque de sa sortie-. Même si j’ai l’habitude des enregistrements anciens, ceux-ci m’ont toujours semblé particulièrement difficile à appréhender -d’autres éditions reparues depuis étaient sensiblement meilleures-.

J’ai donc pré-commandé, début juillet, ce petit coffret, qui propose une remasterisation grandement améliorée, qui devrait me permettre de profiter plus confortablement de toutes ces merveilles –on accomplit désormais de vrais miracles dans la réédition de ces vieilles choses-. Et aujourd’hui, en plus, sans avoir rien demandé, la boutique me rembourse 1,01 euro, au motif que je peux profiter du « prix le plus bas » : celui affiché lors de la pré-commande était encore trop haut ! Dès lundi, selon l’annonce de suivi du colis, j’en aurai une idée plus précise.

De quoi me payer un demi-café pour égayer mes écoutes ! J’en reparlerai sûrement, exemples audio à l’appui, très prochainement !

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Playlist monomaniaque et jaune !

HvKarajanNBAu sortir de deux journées bien chargées, j’ai entamé et programmé pour aujourd’hui une playlist • monomaniaque, car consacrée à divers compositeurs, certes, mais par un seul artiste. Le tout par fainéantise, un peu –pas trop de temps en ce moment pour choisir tranquillement-, et plaisir, beaucoup, les compositeurs abordés faisant partie des musiciens de prédilection du chef.
Et • jaune, puisque les CD sont tous puisés chez le même éditeur au cartouche jaune

Beaucoup de belles réussites dans le lot, même si la « Grande Fugue » de Beethoven manque d’aspérités et que je vais zapper le Mozart, qui ne m’intéresse que moyennement.
Mais sur le même disque, les Métamorphoses de Strauss sont vraiment belles, et j’aime beaucoup cette oeuvre, dont le chef fut l’un des tout premiers interprètes, au sortir de la guerre –et le tout premier à avoir enregistré l’oeuvre au disque, chez EMI, l’éditeur rouge….-.

Playlist20012016
-Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Au pied du sapin cette année…

KdoNoel2015Au pied du sapin, ce n’est pas un, mais deux jolis paquets qui m’attendaient ! –Cliquer sur l’image pour la voir en beaucoup plus grand-.

En guise d’entrée, un beau coffret « Emil Gilels », qui me permet de retrouver des oeuvres bien connues et de rationaliser un peu leur approche par cet immense pianiste. J’ai donc retrouvé avec plaisir le concerto pour piano n°1 de Tchaîkovsky dans la version que je préférais, enfant -je me souviens de l’avoir quotidiennement écouté durant l’été 1975, en vacances en Haute-Savoie-. –Cliquer sur l’imagette pour voir la pochette du 33T original en plus grand-.
GilelsMaazelMais, à l’époque, j’étais encore bien jeune n’avais même pas idée d’avoir des doublons dans ma discothèque naissante : ayant déjà une autre version de l’oeuvre, celle-ci m’était largement sortie de l’oreille depuis et je l’ai donc retrouvée avec grand plaisir : c’est du très grand et beau piano, très bien accompagné. Surtout, le coffret comporte les autres concerti pour piano du compositeur, très largement moins joués e tune série de variations pour piano de beethoven proprement époustouflantes !

En guise de plat de résistance, un magnifique coffret « Scriabine : oeuvres complètes ». Pour le coup, beaucoup de découvertes m’attendent, s’agissant d’un compositeur prolixe en petites pièces virtuoses pour piano : préludes, mazurkas, études… et en productions plus conséquentes : sonates pour piano, symphonies et autres poèmes prophétiques et/ou extatiques ! Scriabine fut, durant toute sa vie, un grand mystique et dans ses oeuvres tardives -il mourut jeune, à 43 ans- il quitte progressivement et ponctuellement la tonalité, comme beaucoup de ses contemporains. J’en avais très peu dans ma discothèque, me voilà désormais pourvu de tout le nécessaire pour approfondir la musique de ce musicien passablement excentrique -l’homme, pas sa musique-.

L’autre plat de résistance du Réveillon, absolument remarquable, c’est celui que nous avons mangé hier soir : une terrine gargantuesque de joue de boeuf longuement mijotée aux carottes jaunes et violettes confites et aux oignons confits. Exceptionnel !

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Playlist d’opportunité -en puzzle-

Ces derniers jours, n’ayant que peu de temps, j’ai découvert par petits bouts le dernier très joli coffret déposé par la poste à mon bureau –je me fais régulièrement livré là-bas, où il y a toujours au moins ma secrétaire pour réceptionner 😉 -, et dont je vous avais parlé un peu ici.

En images, –outre celles ajoutées au slideshow mensuel– ça donne cette video, bien réalisée :

Aux oreilles, c’est excellent ! De très bonnes version, généralement assez acérées, très en avance sur leur temps d’une certaine manière -l’ensemble couvre grosso modo toue la décennie des années 50 et le tout début des années 60- dans le concept interprétatif proposé : clair, vivant, très lisible, raisonnablement engagé mais sans idiosyncrasie : bref, pour des écoutes répétées au disque, c’est quasiment idéal, et les prises de son, bien que relativement anciennes, sont de qualité ! Je me suis délecté, notamment, de larges extraits de Carmen absolument somptueux, bien que chantés en allemand 😉 !

 

Aux yeux, c’est un bel objet également : les pochettes reprennent presque à l’identique le format album original du 33T, avec des coffrets qui s’ouvrent « comme dans le temps ». Evidemment, l’ensemble mérite une écoute plus attentive, mais, pour cela, il me faudra encore un peu attendre !

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Auscultons une discothèque

Et hop, une mise en graphique pour commencer –cliquer sur l’image pour la voir en grand-.

DiscoAuscultation

Quelques commentaires :

• comme attendu, Beethoven puis Wagner sont largement en tête en classique, et The Rolling Stones et The Cure en pop-rock : quelle surprise !
• plus inattendu : Mozart est en troisième position en classique ! Le bougre a beaucoup composé –plus de 600 oeuvres répertoriées-, et il suffit de quelques intégrales des symphonies et des concerts pour piano pour faire croître rapidement la courbe… Mahler et Bruckner, à l’inverse,  sont de piètres producteurs ! Quant à Wagner et ses dix opéras effectivement inscrits au grand répertoire…
• cet ensemble représente exactement 50% de ma discothèque –hors récitals, classés à part– à ce jour –et le fichier est quasiment à jour…- : j’aurai voulu le faire exprès que je ne m’y serais pas pris autrement !
• la prise en compte des récitals pourrait changer un peu ce classement : on y retrouve beaucoup de Liszt –chez les pianistes– et de Schubert –chez les chanteurs-.

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