Au début, on ne parlait pas encore d’obsolescence programmée, mais de fragilité et de fiabilité aléatoire, intrinsèquement liée à l’apparition de nouvelles machines…
Au bilan : 7 lecteurs en 37 ans, plus quelques autres venus sporadiquement compléter cette panoplie, que j’ai testés rapidement mais n’ai pas gardés : de mémoire, 1 Kenwood, 1 Technics et un 1 excellent mais hors de prix Quad qui est resté en prêt quelque semaines à la maison. –Cliquer sur l’image pour la voir en pus grand-.
• Les plus fiables sur cet échantillon : Sony et Marantz • Les préférés de mes oreilles : Marantz, indiscutablement.
Comme je télétravaille assez régulièrement en ce moment et qu’en conséquence, je ne peux pas écouter les infos à la radio dans ma voiture chaque matin, j’ai pris le parti, assez récemment, de programmer des stations sur mon tuner. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Traditionnellement, l’opération prend quelques secondes –sauf sur un tuner anglais, vraisemblablement : déjà, mes anciens tuner QED T237 puis T260 déployaient un système très original…-. Ici, que nenni ! La logique de la chose m’échappait quelque peu, et j’ai dû me munir du mode d’emploi pour en saisir les subtilités, tant le mode de programmation s’avère contre-intuitif ! De plus, –comme c’est bizarre…-, on peut programmer 15 stations dont 10 seulement sont accessibles par un bouton de raccourci… Bizarrerie supplémentaire : la télécommande ne permet d’accéder qu’à 8 des 15 stations programmées !
Mais, en définitive, ça fonctionne désormais très bien et cela me permet d’enchaîner, chaque matin, les chroniques et autres interview quotidiennes en surfant d’une station à l’autre.
Les cabaretiers belges n’ont pas perdu leur sens de l’humour, malgré la propagation du Coronavirus-19 un peu partout en Europe… Ainsi, pour la consommation de deux pintes de la marque CORONA, ils vous offrent une troisième pinte d’une marque différente : l’objet de la devinette est, justement de trouver la marque de cette autre bière, assez logique somme toute ! Evidemment, un engorgement des toilettes est à prévoir… Mais c’est un moindre mal !
Sinon, afin de maîtriser parfaitement l’impédance assez basse de mes enceintes et d’en profiter dans les meilleures conditions possibles, je me suis offert ce joli joujou –en importation directe d’Angleterre et à prix défiant toute concurrence par rapport à ceux pratiqués en France, avant l’entrée en vigueur effective du Brexit…-, très agréable aux oreilles de surcroît ! Puissance –pour elles– et plaisir –pour moi– accrus ! Un bonheur n’arrivant jamais seul, TheCookingCat le trouve très joli, dans sa livrée « Lunar Grey » ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Je suis parfois trop raisonnable ! Hier, en faisant un peu le tour des boutiques climatisées pour prospecter en vue de l’achat d’un nouveau frigo, j’aurais pu m’acheter cela –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. C’est assez joli, et un peu collector, non ?
Le problème, c’est que je n’aurais pas vraiment su quoi en faire et que pour un objet de décoration, ça fait un peu cher quand même ! De toute manière, dans le pire des cas et si la passion devait l’emporter, elle devrait encore être disponible dans les prochaines semaines…
RadioFrance vend régulièrement aux enchères du matériel ayant servi à équiper les studios : le catalogue des objets vendus cette année –à partir de demain– propose quelques appareils très alléchants à des prix a priori attractifs –beaux amplis et lecteurs CD professionnels, quelques paires d’enceinte de monitoring de très grande qualité…-, vous pouvez le découvrir ici.
Malheureusement, il semble que même si on achète en ligne, il faudra se rendre sur place retirer le matériel…
La palette tant attendue est arrivée en fin d’après-midi, en milieu de semaine : 79,8 kg, qu’il a fallu transporter ensuite tant bien que mal dans l’appartement, en démontant au préalable les deux énormes colis de la palette, qui ne passait pas la porte d’entrée !
Opération déballage réalisée sans grande difficulté, après avoir observé le sens d’orientation des cartons… Extirpation de chaque enceinte de son carton sans abimer icelui, au cas où… J’ai pris la précaution de poser chaque enceinte sur une épaisse couche de serviettes avant de les sortir de leur feutrine de protection, ce qui par permis de les faire glisser facilement jusqu’à leur emplacement à peu près idéal.
Auparavant, j’avais prévu tout le câblage vers l’ampli, où le borner m’a causé du fil à retordre –c’est le cas de le dire…-. J’avais encore de vieux câbles en 4 mm carrés –pour les haut-parleurs graves– et d’autres en 2,5 mm carrés –pour les haut-parleurs médium et aigu– : comme les enceintes possèdent un double-bornier pour le bi-cablage, les 6,5 mm carrés n’entraient plus dans le bornier de l’ampli, et j’ai donc dû ressortir des fiches bananes pour cabler tout cela !
L’installation des pointes et contrepointes s’est déroulée sans grande difficulté, malgré les 35 kg de chaque pièce, au moyen d’une clé de 14 et sans faire le moindre trou dans le parquet ! Bingo !!! Un petit passage au niveau pour mettre tout cela d’aplomb via quelques quarts-de-tours de clé, et me voilà prêt !
Les premières écoutes sont réellement enthousiasmantes : le niveau de grave se montre abyssal à l’occasion, mais sans jamais traîner, et les contrebasses ont un poids que je n’avais encore jamais connu dans aucun de mes systèmes précédents. L’orchestre trouve donc une bien meilleure assise qu’auparavant, et, pour le coup, c’est l’ensemble du spectre sonore qui se trouve modifié : moins brillant et beaucoup plus large. Tous les styles musicaux passent très bien, et les très bonnes prises de son mieux encore ! Sur du piano, c’est un véritable bonheur, sur de la musique de chambre et de l’opéra aussi, grâce à une scène sonore à la fois large et profonde. Bref, mes oreilles sont comblées.
Hier, j’ai commandé une paire de ça, largement encensé par la presse spécialisée à sa sortie –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– : une fin de série qui a vu son prix diminuer par 2,91, selon ma calculette –autrement dit : avec une réduction de l’ordre de 65%-, depuis son entrée sur le marché, il y a une dizaine d’années… 1,20m de haut et un peu plus de 32kg par bestiau –prévoir un pourboire pour le livreur pour qu’il les dépose directement dans la pièce adéquate…-, le tout devrait arriver sur une palette de presque 80 kilos très prochainement, et cela devrait parfaitement meubler la pièce où j’écoute de la musique !
TheCookingCat a eu le droit de choisir la couleur : bois clair ou noir, et, évidemment, elle a choisi le noir –je le savais avant même de lui demander !-.
Ma « chambre à musique » étant assez peu amortie acoustiquement et les plafonds y étant aussi hauts qu’ailleurs –3 mètres donc-, je cherchais une paire d’enceintes un peu plus chaleureuses que celles que j’ai actuellement, qui vont filer dans le salon, sur l’ampli home-cinema.
De bien belles heures à venir ! Je suis en train de constituer une longue playlist d’enregistrements réputés pour leur qualité sonore –cliquer sur l’image ci-dessous pour en voir le contenu– pour les découvrir petit à petit, et à enregistrer une longue plage de bruit rose et de bruit blanc, qui tournera la nuit, pour assouplir un peu les suspensions des deux grands haut-parleurs de grave.
Grâce à l’achat, l’autre jour, de l’ampli dont je vous parlais un peu, je me suis vu offrir trois mois d’abonnement gratuit à un service de musique en ligne –sachant que comme ils sont malins, ils relèvent quand même mon numéro de CB et que je dois annuler moi-même l’abonnement à la fin des trois mois, sans quoi il devient payant…-.
Avant ce week-end, je n’avais guère eu le temps d’en profiter ni même de faire le tour de la question… Je connaissais ce service, qui a la réputation d’être performant pour ce qui concerne la musique classique et d’offrir des écoutes bénéficiant d’une excellente qualité sonore : après examen de la question ce matin, je peux confirmer que cette réputation n’est usurpée ni dans un cas –j’ai notamment pu écouter les valses de Strauss par Clemens Krauss que je cherchais un peu en vain ces dernières années-, ni dans l’autre, et que l’application maison, installée sur zoliMac uniquement pour le moment, bénéficie même d’une interface Airplay très décente, ce qui ne gâte rien !
Je vous entretenais dernièrement des petits soucis rencontrés par mon préampli, et de la nécessité d’en changer. Finalement, le préamplificateur passif que j’avais commandé n’étais plus disponible et je me suis résolu à effectuer un choix radical : tout changer pour mieux recommencer ! J’ai donc racheté un ampli intégré ! –Cliquer sur l »image pour la voir en plus grand-.
Acheter du matériel Hi-Fi, même dans une ville de taille importante à l’échelle française, devient en fait assez peu aisé : les magasins ont peu à peu fermé leurs portes, et il n’en reste pas énormément où l’on peut écouter un minimum de musique dans de bonnes conditions avant de faire un choix –cf. la playlist ci-dessous, qui me permet d’éviter les traditionnels disques de jazz-rock hyper-démonstratifs des vendeurs : un disque de piano, un disque pour grand orchestre, un disque pour orchestre plus réduit et remarquablement transparent, un disque de rock avec jolies lignes de basse : de quoi trouver assez rapidement si on sait ce que l’on cherche : de toute manière, aujourd’hui, le progrès sont tels que ça se joue sur d’infimes détails…-.
Quant à tout l’ancien matériel, j’ai tout donné –c’est fou comme ça part vite en procédant ainsi : un premier « lâcher » de matériel, fin avril, avait trouvé preneurs en moins de 5 minutes; cette fois-ci, l’ensemble proposé était encore mieux, et réservé en moins de temps qu’il n’en fallait pour écrire le courriel…– !
Et le son du nouveau matériel, me direz-vous ??? Honnêtement, à mon âge et avec mes oreilles quinquagénaires, malgré une longue habitude d’écoute attentive de matériels nombreux et variés, je ne cherche plus la petite bête, l’excès de ceci ou le pas assez de cela. Ça fonctionne très bien –vraiment très bien– à mes oreilles, ça s’insère harmonieusement dans le décor et j’en tire beaucoup de satisfaction auditive sans alléger outre mesure mon porte-monnaie, soldes et autres rabais –la gamme vient d’être renouvelée, et il faut vider les stocks de l’ancienne série– pour s’aligner sur les tarifs en ligne obligent !
L’histoire est un éternel recommencement et, comme chacun sait, c’était toujours mieux avant… Ainsi, chaque nouveauté technologique apporte son lot de réactions teintées de méfiance et de conservatisme…
C’est ainsi que l’arrivée du LP en Europe provoqua Outre-Manche des réactions qui, avec un peu plus d’un demi-siècle de recul, frisent le cocasse ! Les six premiers mois de l’année 1950 furent l’occasion d’échanges extrêmement vifs, notamment en Angleterre, entre partisans de l’introduction du LP –incassable, permettant de proposer une vingtaine de minutes de musique par face– et ceux du 78 tours. Aussi curieux que cela puisse nous paraître aujourd’hui, ce sont ces derniers, qui, dans un premier temps, marquèrent le plus de points :
• il faut se souvenir que, d’une part, les premiers LP étaient chers, car importés des Etats-Unis, et que leur lecture nécessitait l’investissement dans un nouveau matériel coûteux –les platines habituellement utilisées pour la lecture de 78s tours les plus performantes n’étaient pas assez performantes pour lire des 33T sans les endommager irrémédiablement en labourant le sillon, la force d’appui du bras pour une très bonne platine 78 tours variant de 13 à 20 grammes !-;
• d’autre part, l’Angleterre avait énormément investi dans la production des 78T et en était le premier producteur mondial, notamment par le biais d’EMI-HMV, et la période d’après-guerre ne permettait pas d’investir rapidement dans de nouveaux outils de production aussi rapidement qu’aux Etats-Unis –au sortir de la guerre, l’Angleterre était dans un état économique désastreux, et les disques étaient lourdement taxés, le taux de cette taxe étant révisé annuellement et ayant varié entre 1944 et 1951 entre 46% et 100% !-;
• enfin, les 78T produits en Angleterre étaient réputés pour leur qualité remarquable, bien supérieure à ceux produits sur le continent ou Outre-Atlantique. De même, leurs appareils de reproduction étaient au top de la technologie de l’époque et une véritable culture « audiophile » et mélomane s’y était développée –cf. cette page de publicité d’avril 1950, encore toute à la gloire d’un matériel « haut de gamme » pour la lecture de 78 tours : cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Edit : ce repiquage de 78T enregistré en 1928 laisse entendre que, bien mis en oeuvre, le 78T, pour des oeuvres comportant peu d’instruments et une bande passante peu étendue, était déjà, en effet, très performant.
Ainsi, HMV-EMI préféra investir dans les journaux et les revues spécialisées de l’époque pour vanter les mérites du 78T et rassurer les acheteurs sur leur pérennité. Et une drôle de guerre entre partisans de la nouvelle technologie et ceux de l’ancienne eut cours, via le courrier des lecteurs du magazine « The Gramophone », sur fond de chauvinisme exacerbé… C’est, en définitive, le LP qui s’imposa rapidement sur le marché, même en Angleterre, via la firme –anglaise– Decca notamment, qui dès mars – avril 1950, commença à produire des 33T et en fit une énorme publicité dans les mêmes revues ! EMI-HMV y vint un peu plus tard, mais produisit durant plusieurs années encore des versions 78T de ses publications LP.