Playlist presque « contemporaine »

Il fut un temps où l’on appelait la musique contenue dans la playlist de ce jour « Musique contemporaine » et, pour certaines oeuvres, l’appellation a tendance à perdurer, du fait qu’elles sont « atonales ». –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Cette playlist du jour reste néanmoins très agréable à écouter et n’est pas si difficile d’accès que le nom des compositeurs pourrait le laisser supposer. Les deux premiers albums, de surcroît, donnent à voir des pochette parmi les plus belles que je connaisse : le plaisir des yeux rejoint le plaisir des oreilles !  L’interprétation des oeuvres de Schönberg, Berg et Webernqui ont toutes, grosso modo, été composée entre les deux guerres mondiales-s’avère par ailleurs très réussie, dans une veine postromantique qui leur sied admirablement, et ne constitue pas un contresens.

L’illustration de l’album de Hindemith est, à l’inverse, à peu près aussi austère que sa musique –c’est néanmoins l’un de mes compositeurs préférés du « premier » vingtième siècle : l’essentiel de sa production date des années 30 et 40, même ‘il est mort en 1963– et celle du disque de Ketèlbey, compositeur anglais comme son nom ne l’indique pas vraiment, s’avère aussi colorée que sa musique, très légère de surcroît : les anglais appellent ces bluettes des « Light Classics », écrites entre 1910 et 1930 pour la plupart.

Bref, une très jolie playlist pour aborder le week-end, qui s’avère estival en ce début d’automne.

En écoutant l’extrait suivant, vous trouverez par ailleurs trace d’une chanson de l’un des grands auteurs-compositeurs français : saurez-vous l’identifier ? C’est assez facile, car la chanson est rentrée dans le répertoire courant.

 

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Playlist en mode décadence

Allez, pour la détente des oreilles après deux journées de labeur, quelques grosses machines pour gros orchestres –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, comme je les aime parfois, et qui caractérisent la plupart des oeuvres qui composent cette playlist, et qui ont toutes été composées dans le premier tiers du vingtième siècle –sauf la 11ème symphonie de Shostakovich, plus récente-.

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La troisième symphonie de Glière, l’une des plus longues du répertoire classique, est donnée ici dans une version raccourcie –les deux versions dans ma discothèque ont subi ce traitement, sans que je puisse dire que j’en souffre réellement : ça semble très équilibré ainsi– : il s’agit d’une oeuvre à programme, fondée sur la vie légendaire du bogatyr Ilya Mouromets. C’est assez réussi dans son genre, sans rien de révolutionnaire ou de novateur, mais avec quelques envolées mélodiques très efficaces, de beaux cuivres sonores et éclatants et de nombreux contrastes tout au long de l’oeuvre –cliquer sur l’extrait sonore pour découvrir à quoi ça peut ressembler– !

A l’écoute, on se rend compte de la récupération qu’ont pu en faire certains compositeurs de musique de films –il en va d’ailleurs de même pour certains passages très évocateurs des Planètes de Gustav Holst, compositeur anglais comme son nom ne l’indique pas-.

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Playlist « cohérence visuelle »

Au début des années 60, et jusqu’à au milieu de cette décennie, Herbert Von Karajan devint pour quelques années «artiste exclusif» pour la firme Deutsche Grammophon et enregistra avec «son» orchestre philharmonique de Berlin, dont il avait été nommé chef à vie –la seule condition qu’il posa pour accepter le poste– quantité de disques qu’il vendait comme des petits pains.

A cette époque, la firme entreprit, pour une dizaine d’albums, de donner une forme d’unité visuelle aux productions du maestro –et sans aucune photo d’icelui-, pour mieux souligner sans doute le caractère idiosyncrasique qui commençait à poindre dans son approche des oeuvres enregistrées : un genre de clair-obscur prenant appui sur un sens exacerbé de la ligne mélodique et les cordes graves de l’orchestre, mais aussi sur une rigueur rythmique affirmée.

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Cela nous vaut de bien jolies pochettes –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, certes, mais, surtout, un Sibelius épatant, un Debussy – Ravel à peine moins impressionnant –ce disque a toujours eu une côté remarquablement élevée à l’étranger, où on le considère comme l’un des absolus fleurons de la discographie de Debussy, beaucoup moins en France, où, c’est bien connu, on n’y connaît rien quant à la musique française…-, un Berlioz aux timbres impressionnants, mais très éloigné de cette fameuse french touch, et un Stravinsky à la sauvagerie raffinée –il fera mieux dix ans plus tard-.

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Playlist en rouge et noir

C’est dimanche, et j’aborde la discothèque par couleurs, sans envie précise ou plus particulière, la pile des nouveautés étant en bonne voie d’épuisement… J’ai quand même, outre la playlist affichée ci-dessous –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, découvert quelques oeuvres symphoniques des fils Bach : rien d’inoubliable, mais ça s’écoute agréablement.

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Ce matin, l’IA s’est montrée faillible, et après quatre heures de lutte acharnée, l’homme a vaincu, dans une situation à nouveau fort complexe ! l’honneur est sauf, et on a même, déjà, trouvé un nouveau candidat au suicide ! La victime en cours tenait exactement le même discours il y a quelques semaines…

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Cadeau somptueux

Sibelius_EdtionC’est un cadeau somptueux que m’a offert Compagne-à-moi pour le dernier anniversaire de ma cinquième décennie –si si, c’est juste, vous pouvez vérifier sur vos doigts…-. Elle a dû se rendre compte que je lorgnais sur l’objet depuis plusieurs semaines, et que ça figurait dans ma wishlist.

 L’objet est donc beau –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, très joliment présenté avec quelque photos un peu inédites, pas trop épais –ce qui compte quand on a de moins en moins de place pour le rangement…– et plein de belle musique, dont certaine peu connue, bien que pas tout-à-fait rare. Nombreuses sont les interprétations qui furent primées en l’une ou l’autre occasion. Cerise sur le gâteau, les textes des lieder et autres musiques de scène sont présents, et traduits en anglais, ce qui aide à leur bonne compréhension.

Le seul regret, mineur, c’est l’absence des pochettes originelles, mais,  internet aidant, ça se retrouve assez facilement –cliquer sur l’image ci-dessous pour avoir un aperçu de quelques-une d’entre elles, très anciennes, en plus grand– !

CasqueAudioOn retrouve donc les 7 symphonies selon 3 chefs, de la musique de chambre, une très belle version du concerto pour violon –l’une des plus belles de cette oeuvre, qui en a connu de nombreuses-, des lieder par deux grandes figures du chant lyrique et de la musique de scène et des poèmes symphonique par un  chef que je n’avais encore jamais entendus –Jussi Jalas, qui fut par ailleurs gendre du compositeur-.

Bref, 14 CD pour de nombreuses heures de belle et bonne musique, pour voyager très agréablement au coeur de la Finlande, de ses lacs et de ses forêts !

Deux cerises sur un gâteau, c’est presque trop, mais j’ai également profité de l’occasion pour, enfin, m’acheter un casque audio de qualité, afin de profiter de cela en toute discrétion !

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Playlist pour rester jeune

Celle-ci, elle aurait également pu s’appeler « Playlist retour aux sources », ce sera pour une autre fois  😉 ! –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.

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Simplement, il s’agit de quelques-uns de mes tout premiers CD, achetés entre 1983 et 1985, à une époque où les ventes commentaient à croître, mais restaient encore très inférieures en volumes à celles des 33 tours… En ces temps-là, les CD étaient encore des trésors précieux, et leur exposition en magasin était assez étonnante : chez l’agitateur culturel, une photocopie de la pochette sous plexiglass trônait dans les bacs, et le CD vous était remis à la demande, le vendeur vous accompagnant à la caisse avec l’objet –vu le prix : 132 francs de l’époque, soit l’équivalent de 40€, à coût constant et en tenant compte de l’évolution de l’indice des prix et du pouvoir d’achat :  il devait avoir trop peur qu’on parte avec en courant…-. Pour ce prix-là, de nos jours, on peut avoir un gros coffret d’une quinzaine de CD : qui a dit que le disque était un produit de luxe ?

HitachiDA800Quant au prix des premiers lecteurs, la valeur à coût constant de mon premier modèle équivalait à  2372€… Quand on sait qu’un bon lecteur d’entrée de gamme qui fait déjà beaucoup de belle et bonne musique est désormais inférieur à près de 10 fois cette somme, on reste songeur… –Cliquer sur l’image pour voir mon premier lecteur de CD en grand-.

Chez le disquaire où j’allais régulièrementpremier disquaire de France, si si ! et une équipe de conseillères passionnées et pointues, très compétentes-, c’était un peu moins cher en définitive, puisqu’avec une carte de fidélité, on avait droit à un achat « gratuit » tous les dix achats… Et les CD étaient bien mieux mis en valeur, mais sous clé également –sauf que j’avais le droit de les écouter longuement avant achat, et même de les écouter sans les acheter  :mrgreen: Pourtant, l’évolution du réseau de l’agitateur culturel et la disparition progressive des 33 tours lui valurent une extinction lente mais inéluctable : ils ne vendent plus, aujourd’hui, que de très beaux instruments de musique, des partitions et des billets de concert-.

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Playlist presque contemporaine

C’est une playlist assez monomaniaque à laquelle j’ai consacré un peu de temps d’oreilles, aujourd’hui ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Pensez donc : trois compositeurs du 20ème siècle, par un chef qui n’était pas réputé comme spécialement amoureux de la «musique contemporaine» et qu’on associe plutôt au «grand répertoire», de Bach à Strauss ou Mahler, en passant par Mozart, Beethoven, Brahms et Bruckner –entre autres-.

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Ici, une petite précision s’impose toutefois : né en 1908, Karajan a grandi au moment où Mahler vivait encore –il est mort en 1911-, et où Shostakovich (1906-1975) –on utilise de plus en plus, même en France, l’orthographe anglo-américaine de son nom, allez savoir pourquoi– n’avait, quant lui, rien composé encore…
KaraVieux

Pour le chef, donc, les oeuvres de la première moitié du 20ème siècle constituaient «de la musique contemporaine», et quelques-unes de ses plus grandes réussites sont attachées à des interprétations de ses «contemporains » : outre les trois écoutes de ce jour, il réalisa aussi un très beau coffret consacré à la seconde école de Vienne –Berg, Webern et Schönberg-, absolument édifiant ! Vers la fin de sa vie, malade, usé et fatigué, il proposa également une magnifique lecture de la 9ème symphonie de Mahler.

Dans la playlist de ce jour, le Honegger (1982 – 1955) et le Shostakovich sont réellement de tout premier plan, le premier, surtout, d’une intensité et d’une beauté de sonorités rares; et le Nielsen (1865-1931) s’en approche également, même si, depuis l’enregistrement de Karajan, l’offre enregistrements discographique des symphonies du dernier a largement évolué.

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Playlist courte -et une histoire-

Un retour « at home » tardif après une longue journée laborieuse, suivie d’une sortie impromptue, ont considérablement raccourci la playlist prévisionnelle que j’avais élaborée hier. Du coup, elle fut réduite à quelques grands classiques, dans des interprétations anciennes, mais pas démodées ! –Cliquer sur l’image pour la voir ne plus grand-.

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Je ne sais pas si ça s’annonce mieux aujourd’hui… Tombé du lit avant l’aube, je n’ai pas prévu de rentrer très tôt ! Avant le lever du soleil, et suite à la lecture du blog de Sardequin parlant de chansons engagées, j’ai écouté cette jolie chose, dont je vous parlais il y a fort longtemps sur feu mon ancien blog, et qui raconte cette histoire.

World turned upside down

In sixteen forty nine, to St George’s Hill

a ragged band they called the Diggers came to show the peoples’ will

they defied the Landlords, they defied the laws
they were the dispossessed, reclaiming what was theirs
« We come in peace » they said, to dig and sow

we come to work the lands in common and to make the wastegrounds grow

this earth divided, we will make whole

so it will be a common treasury for all
The sin of property, we do disdain
no man has any right to buy and sell the earth for private gain
by theft and murder, they took the land
now everywhere the walls spring up at their command
They make the laws, to chain us well
the clergy dazzle us with heaven or they damn us into hell
we will not worship, the god they serve
the god of greed who feeds the rich while poor man starve
We work, we eat together, we need no swords
we will not bow to the masters or pay rent to the lords
we are free men, though we are poor
you diggers all stand up for glory stand up now
From the men of property, the orders came 
they sent
the hired men and troopers to wipe out the Diggers’ claim
tear down their cottages, destroy their corn
they were dispersed, but still the vision lingers on
You poor take courage, you rich take care
this earth was made a common treasury for everyone to share

all things in common, all people one
we come in peace, the orders came to cut them down

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Playlist courte !

Une petite playlist pour entamer tranquillement cette soirée… Avec, en particulier, un très beau final au saxophone, l’une des plus jolies choses que je connaisse quant à l’utilisation de cet instrument –à partir de 2’40-, et l’une de mes chansons préférées des 80’s, tout simplement ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand, et sur le lecteur pour entendre ce dont je parle !

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Playlist retour de vacances

Les retours de vacances, c’est toujours un peu fastidieux… Et c’est, chaque année, la même chose : vider les valises, ranger toutes les affaires, « dérawtiser » et classer les photos –ça, c’est plutôt agréable, et j’en ai finalement ramené assez peu cette année– trouver de quoi faire un repas alors qu’on a soigneusement vidé le frigo avant le départ… Bref, rien de bien réjouissant, d’autant que la perspective prochaine d’un retour au travail s’annonce à l’horizon…

Heureusement, j’ai quand même trouvé de quoi me réjouir les oreilles pour affronter ces perspectives ! Rien de bien nouveau sous le soleil, mais que du bonheur ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Et puis, pour préparer cette rentrée, il est temps d’envisager une mise à jour du blog, avec relooking en profondeur, ce qui risque de m’occuper un peu dans les prochains temps, pour peu que je trouve quelque chose qui me plaise…

Edit d’après une première tentative : j’ai essayé un truc, c’était pas mal mais assez fouillis quand même… Va falloir mettre les mains dans le cambouis pour peaufiner tout ça…

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