Playlist « Aimable chouchou du moment »

Allez savoir pourquoi, Felix Mendelssohn-Bartholdy, dont je vous ai plutôt beaucoup causé ces derniers temps, est l’un de mes chouchous du moment… Sa musique est toujours agréable aux oreilles et dévoile un tempérament aimable et discret, d’une grande clarté, non dénué de profondeur toutefois : les mouvements lents de ses concertos pour piano sont absolument splendides, par exemple, et d’une grâce touchante, comme en témoigne l’extrait proposé en fin de notule. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Foin de ses oeuvres les plus célèbres aujourd’hui, sauf pour le troisième album présenté, puisque je me suis replié sur des oeuvres bien moins connues et assez peu enregistrées en définitive : ses deux concertos pour piano, déjà cités et presque proto-lisztiens par moment –le bavardage un peu vain en moins, diront certains– ainsi que l’encore plus rare concerto pour deux pianos, vraiment excellent. Quant à sa musique de chambre, si les sonates pour violoncelle et piano sont sans doute moins connues que ses quatuors à cordes, elles n’en sont pas moins très réussies et tout-à-fait plaisantes à écouter –et à entendre-.

Exactement le genre de playlist qui convient pour clore cette très jolie journée quasi-printanière, et après les commémorations de batailles épiques livrées la veille !

Playlist sous agréables influences

Aujourd’hui, c’est une playlist largement influencée par les agréables –mais non coupables– lectures de quelques blogs ou sites que j’aime fréquenter qui embellit la quiète atmosphère de pré-Réveillon. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand

Des découvertes ou redécouvertes que je dois :

• pour William Sheller, à Gilsoub, qui en parle si bien ici et dont je suis le blog depuis la nuit des temps…
• pour la musique de chambre de Reynaldo Hahn, vraiment magnifique, à David Le Marrec, qui en évoque si doctement les créations de ce compositeur un peu oublié  sur son site remarquablement informé –mais également tout-à-fait convivial : ne vous laissez pas effrayer par la densité des informations ! Il y parle même de Tom Pillibi, chanson découverte grâce à lui ! C’est vous dire que le propos peut également y être léger-;
• pour cette très belle interprétation des quatuors de Mendelssohn, à Christophe, dont le blog a un peu disparu dans les limbes du web, mais qui reste présent sur sa « radio » en ligne, avec beaucoup d’originalités;
• pour ce non moins beau disque de Bach, à Jean-Christophe, dont le site « Wunderkammern » , renouant avec les « cabinets de curiosité », est magnifique formellement et si riche sur le fond;
• pour les New York Dolls, à Sardequin, collectionneur émérite de 33 tours –le grand truc noir avec un sillon de chaque côté-.

La devinette du jour m’est personnellement adressée : qu’y aura-t-il sous mon sapin ce soir ? Réponse assurée très prochainement !

Playlist élégante et raffinée

Suite à l’aimable causerie entamée ici, je me suis consacré, depuis hier soir et jusqu’à tôt ce matin, à une playlist placée sous le sceau de l’élégance. C’est, en effet, le qualificatif qui me semble le mieux convenir pour qualifier la musique de Felix Mendelssohn. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Sans doute le plus célèbre musicien de son temps, ce qui semble complètement oublié aujourd’hui, doté d’une personnalité aimable, unanimement loué par ses pairs, admiré des plus grands de ce monde –la reine Victoria le vénérait, Goethe, Liszt, Chopin et Berlioz l’admiraient, Schumann l’adorait-, enfant prodige au même titre que Mozart, pianiste virtuose dès l’enfance, cultivé et raffiné, grand voyageur à travers l’Europe, il vécut une vie heureuse qui en fait le moins sombre des romantiques.

De nos jours, on a tendance à lui reprocher cette existence sans trop de heurts. Heureux en amour et dans son quotidien, ayant réussi à peu près tout ce qu’il entreprit –on lui doit notamment la redécouverte des grandes oeuvres chorales de Bach, mais aussi de la neuvième symphonie de Schubert– : ce bonheur trop voyant aurait nui à la profondeur de sa musique. C’est oublier qu’il mourut fort jeune, à 36 ans –en 1847-, composa beaucoup dès son plus jeune âge et dans tous les domaines : musique de chambre –exceptionnelle de finesse et d’élégance-, musique chorale où le raffinement de l’écriture le dispute à l’éloquence dramatique, musique symphonique très évocatrice… : tout lui réussit. Et, certaine marche reste l’une des oeuvres les plus connues –et jouée en maintes occasions heureuses– de tout le répertoire –cliquer sur l’extrait pour le vérifier : vous reconnaîtrez !-.

Debussy le qualifiait de « notaire élégant et facile », quand Schumann disait de lui qu’il était « le Mozart du 19ème siècle ». Il fut vilipendé, comme compositeur juif, par les autorités nationales-socialistes qui interdirent que l’on jouât sa musique, mais sa postérité reste malgré tout bien établie.

Playlist en quatrième vitesse

Après les playlists thématiques de ces derniers jours, je repasse à autre chose en mode quatrième vitesse !
Quatre quatrièmes symphonies, donc, écoutées exactement dans l’ordre affiché, et dans la première version me tombant sous la main pour chacune d’entre elles, même si ce ne sont pas nécessairement mes préférées –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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J’ai toujours eu un faible pour la quatrième symphonie de Beethoven, dont le seul tort est d’être coincée entre les géniales troisième et cinquième du grand sourd. Schumann en parlait comme d’ «une frêle jeune fille grecque prise entre deux divinités nordiques» : c’est faire une grande injustice à cette symphonie, dont l’introduction mystérieuse est vraiment magnifique, avant de laisser place à un discours plein de contrastes et qui ne manque pas de vigueur.
Les quatrièmes symphonies de Bruckner et de Mahler sont peut-être les plus accessibles de leurs compositeurs respectifs, et celle de Mendelssohn est gorgée de soleil !

Quant à cette playlist, je pourrai éventuellement la prolonger par les quatrièmes de Brahms,Schumann, Tchaikovsky et Sibelius : une journée très classique consacrée au « grand répertoire » !

Surprise pour affronter l’hiver

NouveauLogoSurprises_GAUCHEC’est en allant lire quelques commentaires sur le blog de Gilsoub, où ça parle notamment de violoncelle, et en achevant quelques préparatifs mineurs pour notre périple anglais que l’idée m’est venue de cette surprise mensuelle… Du coup, et même si ce n’est pas du Bach, il y a un lecteur occasionnel de ce blog, s’il passe par là, à qui ça devrait plaire !

Parfois, les associations d’idée conduisent à d’heureux résultats ! ENJOY !

Par ailleurs, ce matin, en vaquant à toutes ces occupations et en partant à la recherche d’un livre à rendre 😉 –depuis près de 12 ans quand même-, j’en ai profité également pour écouter cette très variée playlist : le CD consacré à Aerosmith va passer, malheureusement pour lui, dans la pile « seconde chance » : j’avais gardé un bien meilleur souvenir du groupe, ou alors, c’est simplement que leur musique a mal vieilli…  –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist13022016

Playlist romantique

Après un début de semaine vraiment bien rempli –vivement le week-end !-et bien peu de temps accordé à l’entretien de mes oreilles, voilà enfin une petite playlist à laquelle j’ai pu me consacrer ce soir… De bien belles choses, en vérité, dans des visions éminemment personnelles mais plutôt abouties…

Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist08102015

BeggarsBanquetLPEdit tardif : l’autre soir, pour m’endormir, je me suis tout de même passé « Beggars Banquet », des Rolling Stones. Assurément, mon album pop-rock préféré, tout styles confondus… J’ai une fois de plus été sidéré par la qualité du jeu d’ensemble –un son d’une densité incroyable, de réels talents d’instrumentistes au service d’une musique souvent très « roots » sur des textes excellents, souvent provocateurs mais vraiment portés par l’ère du temps…-.

Allez, je ne résiste pas au plaisir de vous coller un petit extrait, étonnamment fort méconnu ! Et pourtant, cette sorte de mélopée presqu’autobiographique –le travail de la section rythmique est magnifique, la ligne de basse un vrai enchantement…-est tout simplement formidable, pleine d’images drolatiques… Vivement l’hiver que, moi aussi, je puisse m’abandonner aux joies du « jigsaw puzzle » !

Si vous voulez vraiment savoir –vraiment ?– pourquoi  » the bass player looks nervous about the girls outside « , la réponse est ici  :mrgreen:

Playlist « Redécouverte »

Ne disposant toujours que de fort peu de temps en ce moment –ça ira mieux à partir du milieu de la semaine prochaine-, je le mets à profit pour me concocter de petites playlist « redécouverte »,  –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– qui me permettent de réécouter des oeuvres que j’avais un peu mises de côté ces derniers temps –au choix : semaines, mois, années…-.

En ce moment, c’est Félix MENDELSSOHN qui en profite… Compositeur d’une grande facilité d’approche, il fut vraiment l’un des très grands de son temps, même s’il est un peu moins connu que d’autres qui l’ont côtoyé, et dont beaucoup l’admiraient sincèrement.

Playlist15062015

Musique en deuil

Outre le décès de Tommy Ramone, déjà évoqué, ce week-end aura été marqué par la victoire annoncée -ici même, le 15 juin…– de l’Allemagne en football la mort de Lorin MAAZEL, grand chef devant l’éternel, assez peu moyennement apprécié dans notre pays. Très fin technicien de la baguette -battue extrêmement précise, geste économe-, doté d’une oreille exceptionnelle, il accomplit une carrière très longue, marquée en France par le succès du « Don Giovanni » de Mozart filmé par Losey et celui de « Carmen » de Bizet avec Julia Migenes.

Les français le connaissent plus particulièrement parce que durant de nombreuses années, il dirigea régulièrement le concert du Nouvel An à Vienne, événement régulièrement retransmis en eurovision mondiovision.

Maazel2Pour ma part, ce que je garderai de lui, ce sont plutôt ses enregistrements de jeunesse, réalisés au début des années 60 : des 5° et 6° symphonies de Beethoven nerveuses et dégraissées de tout pathos, des symphonies de Mendelssohn gracieuses et vivantes, une très belle intégrale des symphonies de Sibelius, une remarquable symphonie de César Franck, en petit extrait ci-dessous… Des documents vraiment exceptionnels !