2024 : l’heure des bilans…

Les coups de coeur « Musique classique » – 1

Cette année, j’ai acheté très peu de CD, mais on m’en a offert beaucoup, et ces cadeaux ont contribué à augmenter substantiellement ma discothèque, puisqu’il s’agit très souvent de coffrets plus ou moins volumineux que je vous ai présentés à travers diverses notules.
Ainsi,  j’ai épuisé rapidement l’ensemble Sibelius – Järvi, remarquablement enregistré et superbement interprété, et le coffret consacré à William steinberg, qui contient de véritables pépites –outre les symphonies de Beethoven et de Brahms, on trouve notamment une formidable et rare septième symphonie de Bruckner et une excellente deuxième symphonie de Rachmaninov, oeuvre peu représentée dans ma discothèque-.
En revanche, je ne suis pas encore arrivé au bout des coffrets consacrés à Debussy et à Ravel, copieux et exhaustifs, avec en particulier de très belles réussites dans le domaine de la musique de chambre, que je connaissais très mal. Cependant, il faut avouer qu’arriver au bout des « Mélodies » et autres « Chansons » sur des poèmes parfois assez obscurs de Debussy ou des oeuvres chorales de Ravel se fait à très petite dose : une lente découverte, donc ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

A suivre…

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Playlist « Je prépare ma retraite ! »

Il y a quelques temps, je vous annonçais que j’avais été couvert de cadeaux lors des nombreux « pots de départ » organisés ici et là pour marquer mon entrée dans la vie oisive. Parmi ceux-ci, deux coffrets relativement volumineux passent ce jour entre mes oreilles. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ces deux coffrets, à la jolie ligne éditoriale, sont archi-complets et abondés de quelques enregistrements historiques, dont certains, très anciens, réalisés par Ravel himself. Le livret de présentation du coffret Debussy est également très intéressant, d’autant qu’il s’agit d’un compositeur que je connais très mal.
Evidemment, je n’épuiserai pas tant de trésors en une seule journée –ni même en une seule semaine-, au risque de l’épuisement et du rejet, d’autant que ces albums contiennent l’intégralité des « chansons » de leurs auteurs respectifs, qui sont d’une digestion plutôt difficile quand on est, comme moi, assez hermétique à la mise en musique de poèmes relativement obscurs. Mieux vaut donc les déguster à petites bouchées !
Pour la playlist de ce jour, ce sont les albums consacrés aux oeuvres pour piano à quatre mains ou pour deux pianos qui sont à l’honneur, avec notamment des transcriptions de « La mer » ou du « Prélude à l’après-midi d’un faune » –ici-, deux compositions dont je ne soupçonnais même pas qu’elles existaient pour le piano !

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Playlist « Totale découverte »

La playlist de ce jour est consacrée à des oeuvres qui m’étaient jusqu’à présent inconnues, au moins sous cette forme. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

La musique pour deux pianos ou piano à quatre main de Maurice Ravel est en effet essentiellement composée de transcriptions, et parfois d’esquisses, de ses propres oeuvres orchestrales, sauf pour ce qui concerne le « Prélude à l’après-midi d’un faune », de Debussy, transcrit pour piano à quatre mains. Quant aux « Sites auriculaires », cette pièce de jeunesse pour deux piano –totalement accessoire– est fortement inspirée par Satie, jusque dans son titre…
Il y a donc de fort belles choses, dans cette playlist, et d’autres nettement plus anecdotiques ! Mais, très généralement, l’ensemble s’écoute avec beaucoup de plaisir. Pianiste virtuose raté, Ravel n’en composa pas moins des pièces très virtuoses, descendant moins de Chopin que de Liszt, mais avec un caractère moins ostentatoire que ce dernier : l’écoute en est donc plus apaisante !

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Playlist « Cette année-là » – 1985

Debussy – La mer ; Prélude à l’après-midi d’un faune – OP Berlin, Karajan
Miles Davis – You’re Under Arrest
Tuxedomoon – Holy Wars
Beethoven – Concerto pour piano n°4 – Arrau ; Dresde, Davis
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Playlist « A Frenchman in Detroit »

Au sortir de la seconde guerre mondiale, Paul Paray est l’un des trois grands chefs d’orchestre français qui exerça aux Etats-Unis à la tête d’un orchestre américain en compagnie de Charles Munch –Boston– et Pierre Monteux –Boston puis Los Angeles-. Il fut nommé chef de l’orchestre symphonique de Detroit de 1951 à 1962, après avoir refusé la co-direction avec Arturo Toscanini de l’orchestre de la NBC –ce qui situe un peu l’exceptionnelle estime dont il jouissait ! -.
Il fit de Detroit l’un des meilleurs orchestres américains « de second rang », à l’instar de William Steinberg à Pittsburgh, s’y tailla une très solide réputation et y enregistra pour le label Mercury, dans de formidables prises de son grâce au procédé « Living Presence« , de très nombreux disques consacrés à la musique française et qui sont l’objet de la playlist du jour. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ce qui caractérise toutes ces interprétations est leur caractère éminemment vivant et énergique. Paul Paray adopte une ligne claire, très lisible, et des tempi presque toujours rapides ou très rapides –je crois que je n’ai jamais entendu le « Boléro » de Ravel pris aussi vivement-, sans trop rechercher d’arrière-plans métaphysiques. Cela fonctionne à merveille dans la musique écoutée ce jour, et la troisième symphonie de Saint-Saëns, notamment, y gagne beaucoup –l’oeuvre peut devenir assez rapidement « pompier »…-.

Une belle playlist pour entamer la journée !

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Playlist « Made in France »

C’est à une playlist exclusivement consacrée à des musiciens français que je m’adonne aujourd’hui ! Et c’est plutôt rare, ma discothèque n’étant pas excessivement fournie en la matière –même si je ne me livre pas à des statistiques précises, c’est, à la louche, moins de 10% me semble-t-il-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Il faut bien avouer que, très généralement, « la musique classique française » n’est pas celle que je préfère –et c’est pire en pop-rock, sans même parler de la « chanson française », qui, pour le coup, m’est totalement étrangère ! -.
On va dire que l’élégance raffinée mâtinée d’esprit cartésien qui la caractériseraient, selon les musicographes avertis, ne me sied guère, même si j’apprécie énormément les « tubes » du répertoire écoutés ce jour, avec une petite prédilection pour le très beau disque consacré à Ravel, dont je raffole –cf. extrait ci-dessous-. 

En revanche, je n’écoute que très rarement du Saint-Saëns, coupable de m’ennuyer assez profondément, hors cette symphonie –ici dans une excellente version, malgré une prise de son assez mate– et le deuxième concerto pour piano. Quant à mon appréciation de Debussy ou de Bizet, elle est très variable selon mon humeur du moment.

Une prédisposition d’esprit tout-à-fait adéquate aujourd’hui ! Je deviens patriote…

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Playlist « 2021 : première ! »

Alors que dehors, depuis le petit matin, la neige tombe à flocons de plus en plus gros –je n’ose imaginer le calvaire, demain matin, pour déneiger la voiture à l’heure de partir travailler, sans même parler des conditions de circulation…-, j’écoute ma première playlist de cette nouvelle année, sachant que les deux jours précédents ont été l’occasion d’écoutes quelque peu éparpillées, d’une part, et du visionnage dans une drôle d’ambiance du concert du Nouvel An à Vienne, en présence d’un public virtuel venu du monde entier. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’écoute de The Specials, cet excellent groupe de Ska, sera la réponse en forme de clin d’oeil au commentaire issu d’une notule précédente. On notera d’ailleurs, clin d’oeil supplémentaire, que « Monkey Man » est également le titre d’un chanson des Rolling Stones –sur Let It Bleed, 1969-, très supérieure en l’occurence à la chanson des Specials, qui n’en demeurent pas moins tout-à-fait bonne. Il y a là de quoi vous mettre de bonne humeur pour la journée !

Deux albums live enregistrés à Paris achèvent cette playlist : le premier est brut de décoffrage, même si le son est très correct puisque le concert avait, à l’époque –1974-, été radiodiffusé. Le duo de leaders des New York Dolls aimait alors se donner des postures de « Glimmer Twins » –cf. imagette de droite-, réputation qui ne se confirma malheureusement pas dans la durée.

Le second –1979– est beaucoup plus raffiné et élégant. Il présente un groupe à son apogée, avec une set-list bien construite et une Pop Music fraîche, plutôt enjouée et nettement plus élaborée.
Ces deux albums pourraient en outre constituer deux excellents « Best Of » enregistrés en concert. Le contraste en très les deux est saisissant ! Dans les deux cas, les musiciens baragouinent en Français entre les chansons !

Enfin, l’ensemble de la musique pour piano de Ravel trouve dans cette version une magnifique proposition, très bien enregistrée de surcroît. Acuité rythmique, attention aux détails et très belle prise de son : voilà de quoi réjouir mes oreilles !

Sous la neige, 2021 commence bien !

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Playlist « Nuits blanches »

Parti en séminaire durant les trois derniers jours de la semaine, j’ai passé deux nuits quasi-blanches qui m’ont permis de réviser quelques classiques présents sur mon iPad pour passer le temps et, éventuellement, trouver de quoi me bercer pour m’endormir –ça n’a pas marché pour ce qui est du sommeil, mais j’y ai trouvé quelques satisfactions auditive quand même ! -.
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : les grands noms côtoient les grands noms  et le tout s’écoute avec un plaisir certain ! -.

Comme j’étais parti très tôt mercredi matin, ça fait près de 60 heures quasiment sans dormir : ce qui n’est plus raisonnable à mon âge vénérable, et je suis donc revenu à la maison hier soir avec un gros mal de crâne à peu près dissipé ce matin ! Même si je suis généralement un « petit dormeur », je n’étais pas malheureux de retrouver mon lit hier soir !
Nonobstant, ce séminaire a vu le meilleur côtoyer le pire, comme c’est souvent le cas en ces occasions, et il aurait pu être raccourci d’une journée –et donc d’une nuit où j’aurais pu dormir…-, mais ça reste surtout l’occasion de revoir des collègues venus de toutes les régions pour parler d’autre chose que du travail !

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Playlist « Touches d’ivoire »

Pour achever ce mois de janvier où j’aurai eu fort peu de temps à consacrer au sain entretien de mes oreilles, une playlist d’oeuvres pour piano variées m’a semblé tout-à-fait adaptée. Rien de bien original, mais de belles pièces dans de belles versions et de bonnes prises de son, de quoi embellir agréablement  l’atmosphère de la maison ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les deux séries d’ « Impromptus » de Schubert, archi-connues, sont ici livrées de fort belle manière, sans « chichis expressifs un peu torturés » alla Brendel. Ces oeuvres aimables dénotent une jolie maîtrise de la « petite forme » de la part du compositeur, qui m’y semble bien plus à l’aise que dans ses généralement trop longues et un peu bavardes sonates pour piano.

Je n’ai pas écouté, loin de là, l’ensemble du coffret consacré aux oeuvres pour piano de Debussy : d’une part, je n’aurais pas eu temps si je l’avais voulu; d’autre part, ce n’est pas ma tasse de thé préférée, j’ai toujours eu beaucoup de mal avec ce compositeur, qui ne me parle pas énormément, même si, ponctuellement, je prends plaisir à l’écouter. Ce sont en tout cas de fort belles versions, très bien enregistrées.

De même, et bien que Mendelssohn s’inscrive très haut dans mon panthéon personnel, ses pièces pour piano peinent à me convaincre sur la durée. En revanche, ce disque, qui propose de courts extraits des « Romances sans paroles », entrecoupés d’autres oeuvres un peu moins célèbres, est absolument formidable et, là encore, très bien enregistré ! –Cliquer sur l’extrait pour vous en faire une idée-.

Enfin, l’album d’Ivo Pogorelich consacré à Ravel et Prokofiev est admirable en tous points ! Belle prise de son, interprétations certes très personnelles mais engagées, contrastées, et admirablement virtuose, dans des oeuvres qui demandent une vraie maîtrise technique. Pianiste iconoclaste, Pogorelich avait assez longuement interrompu sa carrière après la parution de ses disques chez Deutsche Grammophon : il a repris les concerts depuis plusieurs années, mais n’enregistre plus guère désormais.

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Une discothèque. Bilan 2017. 3. TOP 10 Classique

Choisir, c’est éliminer –et parfois, c’est un crève-coeur…-. Voici donc mon TOP 10, en classique, cette année, après mûre réflexion ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Beaucoup de « grand répertoire », non ?

On retrouve, cette année encore, des symphonies de Brahms –alors qu’il s’agit d’un musicien que j’apprécie moyennement seulement– que je cherchais depuis moultes années à un prix accessible –généralementrien de ce que fait ce très grand chef un peu méconnu ne m’est indifférent-, mais également une formidable intégrale des symphonies de Mahler, acquise il y a une petite dizaine de jours à très vil bas prix –si bas que c’est indécent– en cumulant des « bons-cadeaux » de la boutique en ligne…

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