Pink Floyd – Animals (remastered 2011)
The Ramones – Rocket To Russia
Beethoven – Sonates pour piano n°28 à 32 – Maurizio Pollini
Sex Pistols – Never Mind The Bollocks
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Presque sans le vouloir et au gré de mes écoutes matinales, la playlist de ce matin comporte des albums aux pochettes presque toutes blanches ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Ça commence avec New Order, continuateurs du mythique Joy Division sans Ian Curtis, et en mode heureux et optimiste ! Un « best Of » de qualité, qui permet de faire le tour des débuts de ce très bon groupe –par la suite, des divergences de vue et des changement de personnels ont produit des choses moins intéressantes-, avec, notamment, le hit majeur que constitua la chanson « Blue Monday » en 1988.
Sans doute ne s’en souvient-on pas, mais The Hollies fut le seul groupe, au début et jusqu’au milieu des années 60, à rivaliser, en termes de ventes de disques, avec les Beatles et les Rolling Stones ! A la réécoute de ce double-album gentillet, fraichement pop, on se demande un peu pourquoi… C’est très agréable sans être marquant le moins du monde !
On ne présente plus Eagles, soft-rock à tendance country qui connut ses heures d’immense gloire durant les 70’s, en pleine période d’émergence du mouvement punk, dont Sex Pistols, qu’on le veuille ou non, reste sans doute les porte-paroles les plus célèbres : cet album très peu connu –de l’énergie brute à l’état pur…– et encore moins diffusé comporte les premières maquettes de leur unique et beaucoup plus célèbre album « Never Mind the Bollocks ».
Profitant d’être seul dans la maison, j’écoute assez fort –voire plus…– cette playlist énergique et revigorante : les voisins doivent me maudire, même si celui du haut semble avoir assez bon goût : l’autre jour, il écoutait Sticky Fingers des Rolling Stones à fond les ballons !
Mode d’emploi : fermer portes et fenêtres, faire sortir le chat par précaution –sans quoi il pourrait devenir sourd ou traumatisé à vie, voire les deux…-, lester les meubles, tourner le bouton de volume de l’ampli vers la droite et en avant la musique : quatre très grands albums de l’ère punk –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– qui m’ont rajeuni d’une bonne trentaine d’années !
Le calvaire –pour le voisinage– n’a pas duré trop longtemps : courant relativement minimaliste/simpliste oblige, les chansons issues de la mouvance punk ne s’étirent jamais en longueur et tournent toutes autour de la même formule : deux ou trois accords –maximum– joués très vite et très fort, pas ou peu de solos, paroles parfois drolatiques et bourrées d’argot –extrait 2-, mais de l’énergie à revendre et un vrai plaisir à jouer ensemble, même si on ne joue pas très bien ! Tout cela enregistré dans un garage, et en une seule prise si possible !
Allez, petit florilège en extraits ! Play it loud !
Rentré raisonnablement tôt une fois n’est pas coutume, et, demain, par exemple, je rentrerai très tard, au terme d’une fort longue journée, j’ai eu tout le loisir de confectionner un e petite playlist très agréable, dont tous les albums la constituant portent un titre commençant par la lettre N. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Evidemment, agréable n’est sans doute pas la meilleure définition qui convient pour « Never Mind the Bollocks », des Sex Pistols, paru en 1977. Unique album officiel du groupe, il propose donc dans les meilleures conditions de production le corpus artistique du groupe : il en existe des versions plus brutes de décoffrage –l’album des demos : « Spunk », avant remixage final, peut-être plus édifiant encore, et sans doute plus près de la réalité du « vrai son » des Sex Pistols, dont la beauté des sonorités n’était pas la vertu première– ! Néanmoins, l’énergie contenue dans ce disque, en lien avec la qualité de certaines compositions, fondées sur la simplicité efficace et des paroles parfaitement ancrées dans la réalité de l’époque en font un grand disque, à défaut d’être un beau disque. Je l’écoute rarement, mais toujours avec intérêt et plaisir.
Après ce déferlement de décibels, la « lounge pop » de Dido est tout-à-fait appropriée pour reposer les oreilles : « No Angel », sorti en 1999, est réconfortant, très agréable et bien construit : jolies mélodies, très bien arrangées, voix avenante… En outre, l’album contient le très beau « Thank You », hit remarqué à sa sortie, et qui, près de 20 ans plus tard, reste toujours aussi efficace. Il fut « semple », plus tard, par Eminem, ce qui a encore accru sa notoriété.
En 2002, Nena, chanteuse allemande grande admiratrice des Rolling Stones, sortait une compilation, « Nena featuring Nena », de ses plus célèbres chansons, réarrangées à la sauce 2000, avec le concours d’artistes invités. Un toilettage plus ou moins discret, lui permettant de poser une voix en nette amélioration par rapport à ses jeunes années sur des mélodies joliment pop. Honnêtement, c’est assez anecdotique, mais j’aime bien de temps à autre…
« (The) New Rose Years » des Real Kids –groupe maudit de Garage Rock, ultra-efficace et merveilleusement rêche et mélodieux-, en revanche, est tout sauf anecdotique ! Il s’agit d’un double album reprenant l’intégralité de ce magnifique groupe que furent les Real kids au début des années 80 –ils continuent, aux dernières nouvelles, à tourner, avec les mêmes chansons, mais ça n’a plus rien à voir…-, quand, lâchés par leur compagnie de disques américaine, ils émigrèrent sur le label Français New Rose, qui fit tant pour le rock alternatif au tournant des années 80 –un magnifique catalogue, avec des artistes comme Johnny Thunders ou Mink DeVille, par exemple-.
Ce double album, paru en 2003, reprend donc, en deux CD, les trois LP enregistrés pour le label français : deux studios, « Outta Place » –excellent, 1982– et « Hit You Hard » –très bien mais presque trop produit eu égard aux aspérités de la musique du groupe, 1983– et le fabuleux live enregistré le 02 février 1983 au Bataclan, « All Kindsa Jerk Live », l’un des meilleurs disques live de ma discothèque ! Un magnifique moment de Rock Music !
Ce matin, tôt, j’ai entamé une playlist qui s’est égrenée tout au long de la jnournée entre d’autres choses à faire, dont un très agréable repas en terrasse sur les bords de l’Ill où se construit –depuis quelques années et pour quelques années encore– un nouvel éco-quartier abritant le nouveau conservatoire national et proposant une très spacieuse et très belle médiathèque, le plus grand complexe cinéma d’Europe –avec pop-corn dans des seaux énormes modèle « famille nombreuse »– et des tours élancées, les trois « Black Swans » –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Bref, une belle journée ensoleillée, égayée par un chouette album des Rolling Stones –malgré la date tardive, je l’aime assez, il propose quelques titres bien calibrés-, les versions originelles des chansons des Sex Pistols que l’on retrouvera plus tard sur « Never Mind the Bollocks », et qui font comprendre bien mieux ce qu’était l’esprit punk que les versions que l’on entend sur leur album officiel –cf. extrait ci-dessous-.
Les sonates de Schubert par Kempff sont intéressantes pour les plus courtes d’entre elles, où le pianiste se montre très à l’aise dans la maîtrise de la petite forme, et où, plus poète qu’orateur, il n’a pas besoin de dérouler un discours savamment articulé. Les plus ambitieuses de ses oeuvres pianistiques me séduisent nettement moins, quelle que soit la version envisagée d’ailleurs ! Enfin, l’album de Tveitt est très agréable à écouter, et très bien enregistré de surcroît ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
J’ai entamé la matinée par une playlist relativement intimiste –cliquer sur l’image pour la voir ne plus grand- et composée de fort belles choses.
Les « Sonates du rosaire » de Biber ont été composée avant la fin du 17ème siècle –la date exacte n’est pas connue avec certitude, et si vous voulez en savoir plus, je vous invite à lire cet excellent article, long, détaillé et très bien réalisé-, il sait d’une succession de sonates pour violon, soutenu par une basse continue. Très beau, vraiment ! Pour poursuivre dans cette veine, j’aurais, logiquement, dû opter les sonates et partitas pour violon de Bach, mais point trop n’en faut : j’ai préféré bifurquer vers les suites pour violoncelles, tout aussi intéressantes mais plus faciles d’accès sans doute.
J’ai déjà eu l’occasion de vous parler plus longuement des derniers quatuors de Beethoven, cette version-ci est très recommandable, dans une optique relativement aride mais néanmoins remarquable. Quant à l’album « Blonde On Blonde », de Bob Dylan, c’est l’un de mes deux préférés de l’artiste, et je l’écoute toujours avec beaucoup de plaisir.
Après cette playlist plutôt intimiste et calme, j’ai opté pour quelque chose de radicalement différent, dans le droit fil du livre que je suis en train de dévorer –cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand-. Il ne s’agit pas d’un roman, mais d’un documentaire très fouillé sur l’émergence du punk et des Sex Pistols en Angleterre.
Outre qu’il vient briser bien des clichés quant à la formation et à la courte existence du groupe, il fourmille d’informations riches et complètes, dans une optique socio-historique très pertinente. j’y ai appris bien plus de choses sur l’histoire socio-économique de l’Angleterre du milieu des années 70 que dans bon nombre de livres d’économie ! Mais aussi sur l’histoire culturelle de ce singulier pays, et sur le conservatisme sous-jacent des classes moyennes, qui ne constituait plus une aspiration naturelle pour les potentiels accédants des « lower class ». Tout cela sur fond de thatcherisme émergeant : le cocktail est prenant !
Cette très instructive lecture, évidemment, est accompagnée avec profit de l’écoute de l’unique album du groupe, « Never Mind The Bollocks » –cliquer sur l’image de gauche pour la voir en plus grand– dans la version « Limited Edition Super Deluxe », laquelle comporte 3 CD bellement présentés : • l’album proprement dit en version « remastérisée », ce qui n’apporte pas grand-chose, disons-le tout net; • les singles antérieurs à l’album, ainsi que des prises alternatives et des demos –cf. extrait ci-dessous-; • des extraits de deux concerts, relativement tardifs dans la vie du groupe, mais pas trop mal enregistrés, et qui font entendre toutes les listes techniques, mais aussi l’énergie du groupe sur scène.
Ce disque fait d’alleurs partie de ma liste des incontournables des années 70, que je vous avais présentée il y a peu de temps. De quoi rompre l’intimité du début de matinée !
La liste proposée pour découvrir les années 80 était arbitraire et partielle, celle-ci, consacrée à ma vision des années 70, l’est encore plus, du fait d’une sélection encore plus sélective : limiter les années 70 à 10 albums s’avère en fait extrêmement compliqué et, en définitive, nettement trop limité. Je pourrais facilement l’abonder d’une seconde liste tout aussi essentielle… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
J’aime beaucoup chacun des albums présentés ici, qui ont tous contribué, à leur manière, à forger mes goûts et mon éducation musicale depuis leur découverte, qui date d’il y a très longtemps. On y retrouve d’éminents classiques, comme « Led Zeppelin IV » ou « Who’s Next« , « Never Mind The Bollocks » ou « Breakfast In America« , qui marquèrent chacun l’époque de leur empreinte, et des choses plus rares, comme le premier EP des Cramps et l’album de Starshooter, groupe lyonnais concurrent de Téléphone à la fin des 70’s. « Berlin » a rejoint la liste des albums mythiques alors qu’il fut vilipendé à sa sortie, et « Van Halen I » fit entendre, à sa parution, de tout nouveaux sons de guitare.
Que du bonheur dans cette liste, à mes oreilles au moins !
Il se passe de drôles de choses en Angleterre depuis hier, et la lecture de la presse anglaise rend assez bien compte de cet état de sidération collective –Cliquer sur l’image pour la voir ne plus grand-…
En vrac, on trouve de tout : • une pétition pour l’organisation d’un nouveau referendum recueille d’ores-et-déjà plus de 800 000 signatures; • le premier ministre démissionnaire ne conduira pas les négociations de retrait de son pays, mais se place dans une position d’attente jusqu’en octobre, refusant ainsi d’assumer les conséquences d’une consultation qu’il a lui-même initiée; • l’Ecosse veut faire sécession, et l’Irlande presqu’autant; • Londres veut un statut de ville indépendante rattachée à l’Union européenne; • les Brexiter critiquent la position des politiques européens qui demandent que le divorce se concrétise rapidement…
Bref, cette chanson me semble tout-à-fait adaptée pour décrire le bazar ambiant Outre-Manche !