Toi aussi, adopte un canard

Une course exceptionnelle et originale –et pour une jolie cause– se déroulait hier après-midi, par une très forte chaleur, sur une partie de l’Ill, l’un des affluents du Rhin qui ceinture la « vieille cité » strasbourgeoise. –Cliquer sur l’affichette pour découvrir en plus grand de quoi il s’agit-.

Chacun pouvait y participer en adoptant un  joli canard jaune –voire plusieurs pour les plus ambitieux fortunés– invité à concourir par substitution pour gagner un assez joli premier prix !
Il y en avait 15 000 à barboter, sous les vivas d’une foule nombreuse et bigarrée, tous très bien entraînés toute la semaine précédente par leurs propriétaires, et qui ont ainsi défilé en un peloton assez serré sur l’eau… Un seul a gagné !

Devinettes en rade : solutions

Je vous rappelais, ici, que deux devinettes restaient en attente de solution.

vinchaudLa seconde a trouvé une réponse correcte d’OBNI, qui gagne donc un joli cadeau. La voiture de courtoisie que le vitrier avait mis à ma disposition était une Skoda, modèle Fabia de 2016. Skoda fait actuellement partie du groupe Volkswagen, après avoir été le plus grand kartel industriel d’Autriche-Hongrie, puis de Tchécoslovaquie : ils fabriquaient notamment toutes sortes de moteurs et de véhicules, y compris militaires.

La solution à la première devinette n’a été qu’esquissée par Christophe. Il s’agissait de la « Valse des patineurs », d’Emil Waldteufel, interprétée en 1993 par l’Orchestre philharmonique de Strasbourg sous la direction de Theodor Guschlbauer.
Rien que pour le plaisir des oreilles, je vous propose un autre extrait de ce compositeur, je suis d’ailleurs sûr que la majorité des lecteurs de ce blog le connaissent, puisqu’il servit de générique à au moins une émission de TV fort connue -et, sans doute, à de nombreuses publicités-.

Et, pour le plaisir des yeux, vous trouverez une photo du grand sapin de Noël, symbole du Marche de Noël de Strasbourg, où, comme annoncé hier, j’ai pu déguster mon premier verre de vin chaud, parmi une foule nombreuse malgré la « bunkerisation » de l’ensemble du centre ville.

sapin2016

Blog en habits de Noël

beaujno2016Jeudi, tragique erreur, j’avais raté le Beaujolais nouveau, aimable piquette dont la presse, pour une fois occupée par d’autres sujets d’actualité, a dû oublier de parler –ou alors, cela m’a complètement échappé !-.
Hier soir, j’en ai quand même acheté une bouteille, qui sent la banane, les fruits rouges et le bon bois de tonneau, tout cela à la fois 😀 !

Il n’était donc pas question, en plus, de rater la période de Noël qui va officiellement s’ouvrir d’ici peu de temps… Ici, le Marché de Noël –qui reste selon l’appréciation démocratique, le plus beau d’Europe, et, selon l’appréciation subjective locale, le plus beau du monde-, ouvrira ses portes dès vendredi, avec inauguration officielle du Père Noël maire de Strasbourg.

Pour un petit moment, le blog sera donc paré des attraits festifs propres à ces fêtes de fin d’année, qui vont arriver bien vite ! Evidemment, point de crèche ici, qui pourrait heurter la sensibilité des lecteurs les plus laïcs  :mrgreen: ! En corollaire, il est temps que je pense à m’occuper des traditionnelles « Surprises de l’Avent » : cela devrait débuter, si mon compte est bon, le week-end prochain !

Education européenne

Evidemment, à la lecture du titre de cette notule, vous seriez en droit de vous attendre à un compte-rendu de la lecture de ce beau livre de Romain Gary, mais, en fait, pas du tout !

Aujourd’hui, chouette réunion de travail –si si, ça arrive !!!-au Conseil de l’Europe –cliquer sur les images pour les voir en plus grand-, qui, rappelons-le, n’a rien à voir avec le Parlement de l’Union européenne, même si les sièges des deux institutions se trouvent à Strasbourg.

conseurope1

Son objet premier est de faire respecter la Convention européenne des droits de l’homme, et il travaille en étroite relation avec la Cour européenne des droits de l’homme –celle qui réprimande ponctuellement la France, mais également d’autres pays, pour non-respect de ladite convention, ou d’autres qui ont été signées mais sont mal appliquées-, et qu’il convient de ne pas confondre avec la Cour de justice de l’Union européenne, qui, elle, dépend du parlement de l’Union Européenne ! Vous suivez toujours ???

conseurope2Après une rapide visite guidée et avant un excellent déjeuner, j’ai pu profiter d’une très bonne qualité d’accueil et de locaux remarquablement équipés et confortables, pour assister, notamment, à une très intéressante conférence sur « l’évaluation des compétences pour une culture de la démocratie : vivre ensemble sur un pied d’égalité dans des sociétés démocratiques et culturellement diverses ». Un petit document de synthèse intéressant et vite lu est disponible en ligne.

On en retiendra notamment, pour nous autres français, que la notion de « laïcité » n’est pas retenue comme valeur fondamentale par le Conseil de l’Europe, qui préfère privilégier le dialogue interculturel et le respect de la liberté de conscience. J’ai pu échanger un peu longuement avec un intervenant anglais, qui expliquait en particulier que les autres pays avaient bien du mal à comprendre ce concept et les divers interprétations qu’il peut engendrer, et que, ailleurs, le mot n’existe même pas dans la majorité des langues européennes…

Un sapin en guise de marronnier !

Un marronnier est un article ou un reportage d’information de faible importance –quoi que : à Strasbourg, l’événement est d’une extrême importance ! – meublant une période creuse, consacré à un événement récurrent et prévisible.
L’expression trouve son origine à Paris à la fin du 18ème siècle : tous les ans, aux premiers jours du printemps, un marronnier à fleurs rouges fleurissait sur la tombe des Gardes suisses tués lors de la journée du 10 août 1792, dans les jardins des Tuileries à Paris ; et tous les ans un article paraissait dans la presse pour s’en faire l’écho.

Mon marronnier à moi est un sapin, et si vous voulez comprendre pourquoi, il suffira de lire cet article. C’est aussi l’annonce précoce des festivités hivernales à venir et d’un autre marronnier ancestral, dont nous reparlerons bientôt !

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Lectures pour les temps à venir

Alors que la lecture de l’excellent McPherson dont je vous parlais ici est déjà bien avancée –même si, à ce stade, la guerre civile n’a pas encore commencé, ses prémices et ses fondements sont remarquablement analysés-, j’ai également de beaux projets de lecture pour les semaines à venir. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

lecturesavenir

Pour les avoir feuilletés rapidement, ces deux ouvrages allient une riche iconographie à des textes de qualité. Le premier devrait, de surcroît, occasionner de jolies balades à travers la ville, à la recherche des lieux cités, appareil photo au poing, et me ramener vers le quartier de mon enfance, où de nombreuses constructions Jugendstil furent érigées avant la première guerre mondiale.

Devinette -facile- couleurs locales et playlist variée

strasbg_mempoirmusique« Strasbourg reste sans contredit le lieu de France où la culture musicale s’épanouit de la manière la plus naturelle et la plus traditionnelle ». François Lesure, 1999.

Telle est la conclusion, par un des plus éminents musicologue français, de la préface, de cet excellent petit ouvrage, remarquablement documenté et doté d’une riche bibliographie, qui appelle d’autres lectures. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et lire le titre

patineursEn matière de devinette –moins difficile qu’il n’y paraît-, je vous propose aujourd’hui d’écouter cet agréable et très connu extrait et de me donner :
• le nom de l’oeuvre;
• le nom du compositeur, surnommé « le Johann Strauss strasbourgeois », puis « le Strauss de Paris », les troubles de l’histoire complexe de la région obligeant… Né à Strasbourg, il fut très en vogue dans les salons parisiens du Second Empire et du début de la Troisième République;
• le nom de l’orchestre interprétant cet extrait -c’est facile dans ce contexte…-;
• en guise de bonus pour départager les éventuels ex-aequo : le nom du chef à la tête dudit orchestre. Autrichien, il en fut le titulaire -très apprécié des musiciens- à la fin du 20ème siècle.
Cliquer aussi sur l’image pour la voir en plus grand : meilleur indice que cela, je ne pourrai pas vous fournir !-.

Comme d’habitude, le vainqueur gagnera un joli cadeau… Et, pendant que vous vous creuserez la tête –ou pas, parce que ce n’est pas si difficile que ça…-, je profite pour ma part de cette jolie playlist ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Université de Strasbourg : le vrai secret de la réussite !

Vous l’avez peut-être appris hier, l’un des nouveaux prix Nobel de chimie est français, et issu de l’Université de Strasbourg, comme 75% des primés français au 21ème siècle. C’est, dans la période récente, le meilleur résultat pour une université française et il s’agit de la seule, avec les différentes universités de la ville de Paris, qui ait produit au moins 20 prix Nobel depuis la création de celui-ci, mais également une médaille Fields –qui est en quelque sorte un prix Nobel de mathématiques-.

Ce matin, deux reportages radio –sur deux antennes différentes, mais j’avais du temps perdre en voiture…– consacraient donc deux petits sujets aux clés de cette réussite : très convenus par ailleurs.

Pourtant, un petit rappel historique aurait été bienvenu, pour marquer la tradition d’ouverture de l’université, de très longue date, vers l’étranger –actuellement, plus de 20% des étudiants sont étrangers-, gage de sa bonne renommée à l’international : pendant longtemps, elle fut la mieux classée –et la seule parmi les 100 premières mondiales– des universités françaises au classement de Shanghai; mais également sa renommée aux temps presque lointains des humanistes et de la Réforme –l’université de Strasbourg fut, à sa création, protestante : ici, cela a son importance dans le contexte de l’époque-.

palaisustrasbourg

Comme j’ai eu la chance de la fréquenter –cliquer sur l’image pour voir en plus grand ce très beau bâtiment où j’ai passé quelques très beaux jours de ma jeunesse-, je peux néanmoins témoigner que le secret de cette réussite est ailleurs, et pas seulement dans le « sérieux alsacien » décrit si joliment dans cette notule très intéressante. Je vous propose de le découvrir –le secret, pas le sérieux, quoi que…– dans cette petite conférence musicale –le son n’est pas terrible au début; les paroles traduites, assez convenablement même si certaines expressions imagées appartiennent en propre à la langue vernaculaire sont disponibles ici-, véritable manuel de voir-vivre appliqué.

Ne cherchez pas plus loin : le secret de la réussite est d’abord et essentiellement là.

Colorier et animer le grès…

C’était hier soir, et c’était très beau –et très visible en plus : du fait d’une météo incertaine, le public était plus clairsemé que d’habitude-. Si vous passez par ici, n’hésitez pas : c’est encore bien mieux en vrai ! Le spectacle dure 15 minutes et 5 séances sont prévues chaque soir. Et si vous avez le temps de visiter la cathédrale avant, cela peut être utile pour observer la mise en scène de certains éléments au service d’une narration symbolique vraiment réussie.