Playlist dominicale qui balance !

La playlist de ce jour commence avec des choses très connues et un peu anciennes, quelques antiennes de mon adolescence réunies un peu au hasard en fonction de mon seul plaisir du moment –Cliquer sur l’image de gauche pour la voir en plus grand– !
Vous y trouverez notamment le mega-tube –en France– « Chacun fait c’qui lui plaît » et sa ligne de basse tout-fait excellente, unique chanson marquante de Chagrin d’Amour, un duo éphémère rassemblant un musicien de studio ayant travaillé avec toutes les pointures de la chanson française et une future animatrice de radio et télé : association improbable qui a commis ici un petit bijou –au moins à mes oreilles, mais je ne dois pas être le seul, puisque le 45 tours se vendit exceptionnellement bien-.
Le « Proud Mary » de Creedence Clearwater Revival, repris plus tard par Ike et Tina Turner, propose un sens du groove assez puissant et jubilatoire, et « Champagne » de Jacques Higelin est le seul titre de cet artiste singulier que j’écoute assez fréquemment –et je l’ai beaucoup écouté lors de sa sortie-, mais mon rapport –assez lointain, en définitive– à ce chanteur-pianiste reste marqué par un concert vraiment médiocre qu’il donna ici vers le milieu des années 80, époque où ses prestations étaient très variables d’un soir à l’autre…

Mais le vrai clou de cette playlist, c’est la version australienne du « Dirty Deeds Done Dirt Cheap » d’AC/DC -Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, qui n’est pas exactement semblable à l’édition américano-européenne beaucoup plus connue, et propose deux titres peu connus ici –dont l’extrait proposé ci-dessous-, mais sans doute meilleurs que ceux proposés sur la version la plus commune. Quant à la pochette, elle est carrément mieux ! Musicalement, cet album reste sans doute mon préféré du groupe, proposant un genre de hard blues tout-à-fait bienvenu !

Playlist francophone

Entamée, en sourdine, à 5h45, j’écoute cette playlist francophone de plus en plus fort au fur et à mesure que le soleils lève ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Evidemment, tous ces albums devraient être bien connus des quadras-quinquas, ils ont vraisemblablement bercés leur adolescence… Ils datent tous du début des années 80 et se sont tous, d’une manière ou d’une autre, avérés importants dans la carrière des artistes abordés.
A part Renaud, c’est à peu près à ce moment-là que j’ai vu et entendu chacun de ces chanteurs/groupes sur scène. De très bons souvenirs, d’ailleurs, même si Laviliers commençait à entrer dans sa période « frime – culturisme », mais sans trop d’excès encore… 

Pour le plaisir, un extrait d’une bluette qui m’a toujours tiré de larges sourires !

Une discothèque. Bilan 2017. TOP 5 « Autres »

Ici, mon classement personnel est beaucoup plus facile à établir qu’en ce qui concerne la musique classique. Déjà parce que désormais, des disques pop-rock, j’en achète finalement assez peu, ensuite parce que parmi ces achats, il y en a beaucoup qui s’appuient sur des souvenirs ou des envies précises à un moment donné qui peut ne pas s’éterniser, et que donc, les vraies découvertes sont assez peu nombreuses. Enfin, parce je ne cherche plus spontanément en dehors de « mon répertoire de base », qui est quand même assez large, d’autant moins que, le plus souvent, les albums Pop-Rock coûtent bien plus chers qu’en classique, sauf opération « remise éditeur »… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ainsi ma discothèque Pop-Rock ne progresse-t-elle plus énormément, et, en tout cas, pas dans la même mesure que ma discothèque classique : c’est d’autant plus vrai que, comme je préfère généralement les disques « live », je suis souvent obligé de chercher des bootlegs, ce qui n’est pas toujours facile non plus si on n’y consacre pas un peu de temps –sauf pour les Rolling Stones, dont la base des albums en concert est remarquablement documentée-.

Au sommet de ce TOP 5, pour cette année 2017 en voie d’achèvement, je placerai l’album « Talk About That » de John Mayall : le parrain du blues anglais n’a rien perdu de son talent, il sait toujours s’entourer de jeunes musiciens en devenir ou de vieilles pointures très talentueuses pour proposer un très chouette disque, qui s’écoute très agréablement : belles guitares, tempi moyens, maîtrise absolue de tous les codes du blues… Bref, que du bonheur !

Je vous ai par ailleurs entretenus de tous les autres albums de ce TOP 5 à un moment donné sur le blog et leur présence n’est donc pas tout-à-fait surprenante dans cette liste !

Un live tonique et revigorant !

L’album, qui contient 3 CD et présente une grande partie du répertoire de feu Téléphone, est sorti vendredi –qui donc a dit que je n’écoutais que de vieux rogatons ?– et, très honnêtement, il est absolument jouissif ! J’avais eu l’occasion de voir quelques images de leur tournée mais n’avais pu me rendre à leur concert lorsqu’ils sont passés ici… Ce triple-album et le très bon documentaire TV d’hier soir me le font presque regretter ! –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.

On entend en effet une joie de jouer ensemble réelle et communicative, mais aussi une liberté dans l’interprétation bien plus grande qu’à l’époque de leurs concerts sous leur autre nom, resté célèbre.
Visiblement, trente ans de métier en plus, la maîtrise d’autres genres plus variés –notamment chez Jean-Louis Aubert– au gré de l’évolutions de leurs carrières respectives et une sorte d’amitié retrouvée permet aux deux guitaristes de développer une complicité vraie et une complémentarité bien plus grande qu’auparavant. Le batteur reste performant et percutant, le nouveau bassiste est très bon, bien meilleur que la bassiste originelle –les lignes de basse ne sont guère plus complexes, la musique ne le demande pas, mais s’avèrent plus variées– et le son est bien meilleur que dans l’horrible –soniquement parlant– « Téléphone : Le Live ». L’énergie, quasi juvénile par moments, est toujours là, sans la lassitude des dernières apparitions du groupe dans sa forme première.

Bref, c’est comme avant, en mieux… Une très bonne surprise, qui m’a rajeuni, l’espace d’un instant, de trente ans !

French playlist

Une fois n’est pas coutume, la playlist entamée très tôt ce matin n’est composée que de groupes ou artistes français, dont un suisse francophone –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, ce qui ne veut pas dire que le Français est l’unique langue employée dan les chansons écoutées : Stephan Eicher, en particulier, chante également en Anglais et en Allemand, et Thiéfaine en latin de cuisine !

L’album de Téléphone, dot la tournée de réformation sous le nom « Les Insus » a connu un énorme succès, est globalement meilleur que dans mon souvenir, la surprise à sa réécoute était très positive. Le premier album de Thiéfaine est déjà totalement loufoque –et peut-être même plus que n’importe lequel de ceux qui lui succèderont, avec des titres comme « L’ascenseur de 22h43 » ou « La maison Borniol », que j’avais complètement oubliée– –cf. extrait 1-. J’ai une tendresse particulière pour le poème de Kipling, traduit par André Maurois, et fort bien rendu par Lavilliers.

Quant à l’album de Stephan Eicher –son troisième, mais le premier qui le rendit populaire, avec deux vrais « tubes » radiophoniques-, c’est une vraie réussite, et même mon préféré de cet artiste singulier –cf.extrait 2 ci-dessous-.

Playlist au bout du fil

Playlist vaguement résolument univoque accompagner la fin de la journée, et qui colle parfaitement à l’actualité, une fois n’est pas coutume ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Un petit coup de fil en guise de retour aux sources pour moi, puisque j’ai beaucoup écouté Téléphone «de son vivant», et que j’aimais plutôt bien ce groupe plus attachant que vraiment excellent.

Playlist13092015

En effet, l’actualité veut que le groupe se soit aux trois-quarts reformé l’espace d’un concert –très chaleureux selon ce que j’en ai vu, et musicalement honorable pour ce que j’ai pu en entendre-, qui devrait être suivi d’au moins un autre, à Lille, et peut-être plus si affinités –comme ils ont sorti « la femme », visiblement élément de discorde, c’est peut-être jouable, qui sait ?-.

Et j’irai peut-être même les revoir s’ils passent par ici : il me souvient qu’en 1983 ou 1984, je les ai vus pour un excellent concert, sous chapiteau : ils furent grands, malgré des conditions difficiles et une chaleur éprouvante. Je garde un nettement moins bon souvenir de leur concert d’ouverture des Rolling Stones en 1982, à Paris : ils étaient juste perdus sur l’immense scène, et leur prestation fut tout-à-fait oubliable !

Message tous ceux qui regrettent « la femme », et qui la considèrent comme une bassiste irremplaçable : consolez-vous ! Peut-être est-elle réellement charmante de personnalité, mais c’est une assez piètre bassiste, et à peu près n’importe quel bassiste peut faire la même chose aussi efficacement, tant c’est basique –l’écoute de « Le live » est, à ce titre, édifiante, nonobstant une prise de son bien dure– ! Et je ne dis pas ça spécialement pour elle, c’est plus lié à l’utilisation de l’instrument dans 90% des productions dans ce genre de musique.

Autre message, pour les plus jeunes : Téléphone fut le groupe français qui émergea médiatiquement à partir de la fin des années 70 et donna réellement consistance à une forme de pop-rock populaire dans l’hexagone -d’autres groupes furent aussi bons : –Ange, Starshooter, Trust un peu plus tard– mais aucun ne bénéficia d’un engouement aussi large.

Dernier message, pour ceux qui, comme moi, ont grandi avec eux, sous forme d’un extrait en mémoire de nos « Boums » d’antan !