Covoiturage de luxe

Aujourd’hui, avec trois collègues, pour poursuivre dans la bonne logique de développement durable entamée il y a une quinzaine de jours, nous avons utilisé une « voiture de service  » de luxe –avec bois, cuir et moquette épaisse-, longue comme un petit bateau, puissante comme un paquebot, à peu près aussi vorace qu’un tank et formé un quarteron à l’arrivée plutôt remarquée ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Une expérience qui vaut le coup d’être tentée au moins une fois –pour ma part, je trouve qu’on on est assis vraiment trop bas, mais très confortablement certes, dans cette voiture !-.

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Playlist en attendant l’été

Profitons d’un week-end encore gris –pour la semaine à venir, ça ne me dérange pas outre mesure, puisque je serai encore enfermé de tôt le matin à tard le soir– pour écouter cette playlist très variée, construite sans aucun fil conducteur …

Et pour que vous puissiez en profiter un peu vous aussi, voici un extrait fort célèbre en son temps, mais qui s’en souvient encore aujourd’hui ? D’ailleurs, j’avais presque complètement oublié cet album et, avant ce jour, il n’avait vraisemblablement plus quitté son étagère après son écoute initiale lors de sa sortie –2008– !
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Playlist12062016

Petit morceau de petite histoire

StonesTouringParty72Si vous aimez le blues, vous allez vous régaler en écoutant ce morceau. Si vous n’aimez pas, l’anecdote qui suit pourra vous amuser et guidera une écoute très plaisante.

En 1972, les Rolling Stones traversent les Etats-Unis au cours de ce qui restera leur tournée la plus outrancière, peut-être celle où l’expression « Sex’n’drug’n’rock’n’roll » trouve sa plus authentique illustration dans la jeune histoire du Rock. Ils sont, ici, dans leur « version 2 » –Mick Jagger, Keith Richards, Charlie Watts, Bill Wyman et Mick Taylor, ce dernier remplaçant l’iconique Brian Jones depuis juin 1969– et accompagnés, sur scène, d’une section de cuivres –1 trompette, 1 trombone, 1 saxophone-et d’un piano.

MTaylor72Au cours de cette tournée, la setlist est assez immuable et, notamment, comporte ce très joli blues adapté de Robert Johnson. En ces temps-là, Keith Richards a enclenché le mode « pilotage automatique », et assure simplement une rythmique lourde et sonore –il joue encore sur Gibson et n’est pas passé au son maigrelet de la Telecaster-, assurant tant bien –le plus souvent- que mal –certains soirs où il tient à peine debout– ses parties de guitare qui sont le fondement du son du groupe, bénéficiant du soutien sans faille de la section rythmique et des contrechants de Mick Taylor –qui occupe progressivement tout l’espace de liberté octroyé par le vide progressif laissé par Keith Richards, et ce sera encore plus le cas lors de la tournée européenne qui suivra celle-ci– et des cuivres.

Perdu dans ce monde de débauche, Mick Taylor donne le meilleur de lui-même sur scène, à tel point que les revues de presse de l’époque ne parlent plus, très rapidement, que de la flamboyance de son jeu. Ce qui a le don d’énerver Keith Richards, rejeté dans l’ombre de son cadet. Et donne lieu à ce moment à inscrire dans les annales : le blues en question –à écouter en cliquant ci-dessous– débute tout-à-fait traditionnellement par quelque mesures de guitare –Keith Richards– puis évolue naturellement –chant, section rythmique– comme un blues très bien structuré.

A partir de 1:56, la guitare de Mick Taylor entre en scène, et évolue autour de la mélodie, en contrechant parfaitement adapté aux paroles de la chanson. Après le deuxième couplet, le traditionnel solo doit intervenir, et c’est là qu’on entre dans le cocasse: à 2:54, vous allez entendre Mick Jagger lancer une recommandation au jeune prodige : « Don’t try too hard » – « ne fais pas un truc trop compliqué »-, qui, évidemment, ne sera pas suivie d’effets : le solo de slide guitar qui suit est de toute beauté –le travail sur la sonorité et les nuances, dans le contexte de ce type de concert gigantesque, est presque abstrus-, et celui intervenant après le troisième couplet évolue sur les mêmes sommets –des circonvolutions riches formant une guirlande mélodique, autour de la structure harmonique très simple propre au blues-.

Avec le « Since I’ve been loving you » repris par Led Zeppelin, on tient là les deux perles du blues interprétées par des groupes anglais.

Disparition d’un grand maître

v_korchnoiJ’ai appris hier soir, assez tard, le décès de Viktor Kortchnoï, ce très grand joueur d’échecs qui, durant une quinzaine d’années, inscrivit son nom très haut dans le classement mondial, même s’il ne fut jamais champion du monde. Pour cela, il était trop dissident par rapport à son propre pays, qui multiplia les obstacles pour qu’il n’arrive jamais à cette fin.

Au demeurant, s’il ne fut sans doute ni le plus purement talentueux, ni le plus créatif des joueurs de son art, il fut assurément le plus combatif ! Son palmarès est impressionnant, construit dans la durée, et sa longévité reste exemplaire, puisqu’aussi tard qu’en 2006, il décrocha un titre de « champion du monde senior ». Le film « La diagonale du fou » est une adaptation romancée de certains éléments de sa vie.

Pour en savoir plus sur cet illustre joueur, un article en version courte ou un autre, très bien fait, en version longue et très intéressante !

Enfin, il convient de noter que dans le domaine du sport cérébral, un nouveau match entre l’intelligence artificielle et l’actuel n°1 mondial au Go est prévu pour la fin de cette année. Voilà qui promet !

La devinette du week-end : musique et géographie

CarteMondeNBAujourd’hui, en guise de devinette, je vous propose une petite notule en forme de « géographie musicale » : si le coeur vous en dit, vous pouvez cliquer sur la carte du monde pour la voir en plus grand, et même la colorier à votre guise, avec des vrais crayons de couleur ou dans un logiciel de traitement d’image.

Au cours de ce voyage virtuel, vous échapperez cependant :
• aux visions dépressives d’Amsterdam (J. Brel) ou de Berlin (L. Reed);
• au New-York un peu déjanté et fun de Nina Hagen;
• aux fantômes buvant du beaujolais nouveau de Paris (J. Cale);
• à toutes les villes du monde où l’on rencontre des filles de bastringue, et qui changent chaque soir (Rolling Stones);

Une première étape fera halte à Liverpool, où je vous propose de vous attarder sur ce premier extrait. Un petit bijou d’un groupe que je n’aima pas trop en général. Comme c’est excessivement facile, je ne vous demanderai rien quant à cette chanson, qui ne fait pas partie de la devinette, mais est si plaisante aux oreilles  !

DiablotinQuizOn pourrait encore continuer cette balade de Baton Rouge (Rolling Stones) à l’Alaska (Lou Reed) en passant par l’Alabama (Neil Young) ou le bayou (Creedence Clearwater Revival), ce qui constitue un drôle de circuit, et pas vraiment le plus court pour arriver à notre deuxième étape, où la devinette vous attend.

Après avoir écouté cet autre bijou –personnellement, je trouve cette chanson absolument magnifique-, je vous invite à deviner : qui chante et quel lieu est décrit dans la chanson ? En cas d’ex-aequo, celle ou celui qui donnera la date de sortie du titre sera déclaré vainqueur.

C’est facile, et le gagnant aura même une jolie surprise !

Playlist en mode fin du mode pause

Rien, ou presque, à me mettre dans les oreilles durant presqu’une semaine, pas par manque d’envie, mais par manque de temps essentiellement : lorsqu’une journée débute vers 07:15 et s’achève vers 20:30, heure à laquelle je peux aborder la lecture des courriels transférés par ma secrétaire et, éventuellement, y répondre si l’urgence le nécessite, la période n’est pas propice aux loisirs culturels.
Néanmoins, certains jours sont passionnants, et d’autres d’un morne ennui ! Encore près de deux semaines à ce rythme, et puis tout sera un peu plus calme avant les vacances !

Restent donc les week-end, qui permettent de se poser un peu pour sortir de ce mode pause forcée ! C’est donc une playlist de régénération pleine de valeurs sûres que j’ai entamée ce matin, avec même un album surprenant –à vous de trouver lequel, c’est facile !-, dont je vous propose également un extrait sonore. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur le lecteur pour écouter la musique qui accompagne cette notule : une musique où la star est le batteur, et dans laquelle la batterie n’est jamais ostentatoire, c’est assez rare !-.

Playlist04062016