Un dimanche à l’opéra, encore…

Très belle journée passée à l’opéra, même si l’accès au fauteuil, face à la scène, est compliqué du fait du capharnaüm qui règne ici…

Et très belle interprétation du Parsifal de Wagner, vive mais poétique, dans une très belle restauration sonore, qui rend cette version tout-à-fait plaisante à écouter -les précédentes rééditions de cette version ancienne étaient plus aléatoires en la matière-.
L’extrait ci-dessous devrait vous convaincre de la pertinence de ce travail –la méthodologie est détaillée et accessible en suivant le lien ci-après-, réalisé, qui plus est, par un éditeur français ! Le Ring, chez le même éditeur, a été pareillement embelli et rajeuni : c’est un vrai bonheur !

Clemens Krauss ne dirigea qu’une seule année à Bayreuth –en 1953-, mais eût-il vécu plus longtemps –il est mort en mai 1954, soit avant l’ouverture du festival de 1954– qu’il en serait devenu un vrai pilier, tant les  prestations qu’il y donna sont mythiques : un « Ring » d’anthologie –et, pour moi, le plus beau de tous– et, donc, ce Parsifal, avec presque la même équipe que Knappertsbusch deux années auparavant –autre version souvent citée en référence-, mais dans une optique toute autre : certes, le caractère sacré de l’oeuvre n’y perd rien, mais sans le côté « Grand’Messe solennelle » qu’on peut entendre dans tant de versions étirées jusqu’à  l’extrême l’absurde –.

Rien de tout cela ici, et heureusement à mon avis : nous sommes bien au théâtre, et les chanteurs, tous presque vétérans de leur rôle et dotés d’un vrai sens de la déclamation dans un allemand impeccable, sont portés par cette direction claire et lumineuse, vive -environ 3h45, contre près de 4h45 pour les versions le plus lentes : et pourtant, l’oeuvre n’y perd rien, tant la gestion du temps et de la tension est idéale ici-, remarquablement narrative !

Un beau dimanche à l’opéra, donc !

561 !!!

Hier, nous avons entamé l’opération « Chambre à coucher », qui tardait en fait à être lancée… Il s’agit de rénover, du sol au plafond et en passant par les murs et les boiseries, la chambre à coucher, dernière pièce que nous n’avions pas encore refaite –hors la salle de bain, mais ça sera pour un peu plus tard, et via un professionnel pour cause de compétences nulles en plomberie et en carrelage…-. 

Les choses sont allées en fait bien plus vite que prévu pour vider cette pièce et, ce faisant, mettre du bazar dans toutes les autres. Il a ensuite fallu démonter une antique très lourde grande armoire, très solide et construite pour durer, la mettre en planches et en remplir un coffre de voiture tant bien que mal. Normalement, les choses auraient dû s’arrêter là pour hier. Mais comme nous avons été très performants, j’ai entamé l’opération arrachage des 16 mètres carrés de parquet et de ses sous-couches : c’est allé très vite une fois la première lame retirée ! Remplissage de deux autres voitures et direction la déchèterie –à trois voitures très chargées, si vous avez tout bien suivi– !

La chambre est toute vide désormais. Les murs sont nus et la chape de béton a été nettoyée, tout cela en un temps record. Du temps, il nous en restait donc pour aller chez le marchand de meubles suédois bien connu pour concevoir un joli dressing –TheCookingCat en rêvait depuis des lustres– qui permettra de ranger joliment tout le bazar éparpillé partout ! Ils ont un outil de conception très pratique, qui nous a permis en un peu plus d’une heure de construire un dressing de 4,8 mètres de long, 2,4 mètres de haut, avec tringles à qui mieux mieux, étagères et autres tiroirs. L’ensemble pèse 561 kilos !!! 

Prochaines étapes :
mise en peinture -en blanc mat- des murs et du plafond : mardi et mercredi –il faut 2 couches…-;
dépose d’une sous-couche isolante sur le sol : jeudi ou vendredi;
dépose d’un nouveau joli parquet samedi –je vais réveiller tous les voisins avec la scie sauteuse…-; TheCookingCat a même eu le droit de choisir son sol préféré, qui devrait contribuer à bien éclaircir la pièce –cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand– !
montage du dressing, qui sera livré dans la soirée de samedi : dimanche prochain si j’arrive à trouver un partenaire de jeu !

En attendant, c’est camping à domicile…

Playlist early 80’s – « Heaven And Hell »

Le tout début des années 80 n’est pas si riches en très bons albums de rock-music comme je l’aime : période de transition et de synthèse qui aboutira vers l’apparition de nouveaux courants, comme la New Wave par exemple, mais aussi l’émergence et le triomphe de nouveaux producteurs proposant un nouveau son très travaillé et relativement standardisé, en lien avec l’apparition du Compact Disc : ces enregistrements, pour impressionnant qu’ils aient pu paraître à leur sortie sur les mini-chaînes Hi-FI de l’époque, ont mal vieilli et sont désormais assez insupportables : ils font saigner les oreilles !

En 1980, AC/DC signe son retour discographique après le décès de son mythique chanteur Bon Scott, avec cet excellent « Back In Black », qui s’ouvre sur le mondialement connu glas résonnant des cloches de l’enfer -« Hell’s Bells« , et son riff d’introduction épatant-. Le retour scénique sera pour l’année suivante –c’est à ce moment-là que je les ai vus– et sera aussi triomphal que l’accueil réservé à cet album, tout de noir paré. Musicalement, la formule a peu évolué, un peu moins blues qu’auparavant, et avec des paroles un peu moins loustiques et chargées de second degré.

L’année suivante, les Rolling Stones sortaient un album non moins excellent et couronné de succès commercial  : « Tattoo You ». Introduit par le fameux « Start Me Up » qui trusta les charts cette année-là, l’album vaut mieux, à mon avis, que ce morceau introductif initialement conçu pour être un morceau reggae, et se trouve construit en deux faces : la première rapide, la seconde plus lente. Quasiment tous les titres sont des chutes de studio plus ou moins retravaillées, dont certaines remontent à l’époque de Mick Taylor lors des sessions de « Goat’s Head Soup » en 1973. En particulier, « Heaven » est un titre d’une douceur évanescente.

La tournée qui suivit fut l’une des plus sportives –la scène était surdimensionnée et abondamment arpentée au pas de course par Mick Jagger– et lucratives du groupe, qui ne se produisit que dans des stades gigantesques et bondés à travers les Etats-Unis et l’Europe –dont le fameux concert à la Porte d’Auteuil, où je m’étais rendu pour cette occasion-.

Une chouette entrée en matière pour aborder le week-end !

Dimanche matin à l’opéra…

Un petit détour dominical –et matinal– vers deux opéras du vingtième siècle, dégottés pour une bouchée de pain –moins cher que deux baguettes– dans des bacs d’invendus fortement bradés : l’opéra « contemporain » doit encore faire en peu peur au tout-venant…

« Les Diables de Loudun » raconte l’histoire des diables de Loudun, incroyable mais vrai !
Pour tout comprendre à cette sombre machination politique organisée par Richelieu sur fond religieux de chasse aux sorcières dans la France profonde du début du XVIIème siècle, vous pouvez vous rendre ici.
L’enregistrement, réalisé en 1970 à la suite des premières représentations –création à Hambourg en 1969, avec un autre chef, moins connu que lui du présent enregistrement-, qui existent également en vidéo et ont été publiées en DVD.
Très bonne analyse de cet opéra à lire ici, et, plus succincte, ici.

Je ne vous présente plus le « Wozzeck » d’Alban Berg, opéra poignant entre tous, et qui est l’un de mes opéras préférés, voire peut-être mon préféré.
Très belle version enregistrée « sous le manteau » en 1970, sous la direction d’un juvénile Carlos Kleiber, qui n’était pas encore la star absolue –et capricieuse– qu’il devint ensuite, mais s’inscrivait déjà dans les traces de son père –qui fut créateur de l’oeuvre en 1925-. Très bien dirigé, très bien chanté – et pourtant, hors Theo Adam, qui interprète Wozzeck, on ne retrouve aucun grand nom du chant lyrique dans cette version-, et tout-à-fait convenablement enregistré : un très beau moment !

Privilège (?) du grand âge venant…

Je prends de l’âge et mes yeux aussi… Pour voir de près et pour lire, j’avais coutume d’enlever mes lunettes corrigeant une légère myopie, c’était tout-à-fait confortable mais ça devenait assez peu pratique à force –surtout lors de réunions où je jonglais sans arrêt…-, et l’écran de mon ordinateur de bureau était situé à l’exacte distance qu’il ne fallait pas : trop loin pour que je puisse lire sans me fatiguer sans lunettes, et trop près pour que je puisse les garder…

Du coup, j’ai désormais des verres progressifs, auxquels je me suis assez rapidement accommodé –c’est juste un peu surprenant lorsqu’on descend des escaliers…-.

TheCookingCat est contente : elle me tannait depuis des mois années pour que je change et a eu le droit de participer au choix de la monture ! Comme j’ai, de plus, la paire de solaires qui va avec,  je vous propose la musique adéquate…

Surprise pour se croire encore en été !

Et hop ! Malgré l’automne encore très clément qui s’installe tout doucement, la surprise mensuelle fleure encore bon l’été et le soleil ! De quoi aborder gentiment ce mois d’octobre…
Vous la retrouverez ici et, comme toujours, la surprise du mois précédent disparaîtra au même moment du serveur !

La présente surprise connut les louanges de la presse spécialisée à sa sortie, il y a bien longtemps. Et, selon moi, c’est tout-à-fait justifié, surtout si l’on se replonge dans le contexte de l’époque. 

ENJOY !