Playlist énergique et sonore !

Ça raffutait sec hier après-midi et ce matin dans la maison, la cause en étant cette playlist relativement sonore et très énergique ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Retour en arrière : hier matin, je suis passé en coup de vent chez l’ex-agitateur culturel, histoire de vérifier s’il y avait de bonnes affaires à faire, n’y étant plus allé depuis des lustres –ça date de bien avant le confinement…– !
Premier choc : les rayons CD-DVD-vinyls sont réduits à une misérable peau de chagrin, encore plus misérable que dans mes plus tristes souvenir… La crise du disque semble être majeure, puisque l’ex premier disquaire de France, Wolf Musique, vient de fermer ses portes cet été –ils ne vendaient plus de disques depuis longtemps, s’étant recentrés sur les instruments et autres partitions, mais, tout de même, le choc a été rude : j’y ai passé quasiment tous mes mercredis et samedis après-midi de mon enfance et de mon adolescence ! -.

Bref, au détour de ces résidus de rayons désolés et en fouillant très bien –ce qui fut assez rapide au demeurant-, j’ai quand même trouvé quelques chouettes albums à pas chers, parmi lesquels les trois présentés dans cette playlist, mais également : les cinq premiers albums de Lou Reed dans un petit coffret à prix encore plus petit, ainsi que cinq albums du Allman Brothers Band dans le même genre de présentation et au même prix ridicule; et, enfin, l’unique album « Welcome To The Pleasure Dome » de Frankie Goes To Hollywood dans une présentation luxueuse, traînant dans un bac d’offres spéciales et ne demandant qu’à en sortir !

• Revenons à cette playlist : samedi après-midi, écoute à plutôt fort volume de ce triple album live de Led Zeppelin, témoignage de deux concerts enregistrés en 1972 et ressortis des archives personnelles de Jimmy Page en 2003 : j’ai dû le racheter, l’ayant prêté à je ne sais plus qui, qui ne me l’a jamais rendu… A mon avis, le seul bon disque live officiel de Led Zeppelin –j’ai également en rayon un excellent bootleg un peu plu tardif-, même si j’en exclus d’office le –beaucoup trop– long solo de batterie de John Bonham –plus de 19 minutes quand même…-.
A cette époque, Led Zeppelin était sans doute le seul groupe à presque pouvoir rivaliser avec Les Rolling Stones en concert –virtuosité ostentatoire et parfois, passages à vide et volontiers verbeux chez les premiers; énorme énergie, plus brute et sans trop de fioritures, chez les seconds, que je préfère quand même nettement…-.

Les deux albums de Scorpions, écoutés ce matin toutes portes et fenêtres fermées à un niveau sonore à peine moindre, sont deux albums « consécutifs »  entrecoupés par une tournée américaine, enregistrés l’un en 1979, le second presqu’aussitôt après en 1980 et proposés en version luxueuse, avec livrets bien illustrés et très bons textes de présentation.
Le premier fit partie de mes premiers albums LP à sa sortie, j’aime beaucoup aussi le second que je connaissais moins bien et qui en est une suite assez logique : le départ d’Uli Jon Roth en 1979 a conduit le groupe à se renouveler, passant d’un rock pêchu et plutôt baroque à un hard rock plus classique s’approchant des grands classiques d’Outre-Atlantique, malgré la pauvreté des paroles, que j’avais complètement oubliée. Je me souviens d’avoir vu le groupe en 1982 ou 1983, et j’en ai gardé un bon souvenir !
En extrait, un titre qui s’inscrit presque dans une forme de filiation lointaine avec le « Kashmir » de Led Zeppelin : une mélopée pesante et syncopée ! Joué fort, ça rend bien !