Playlist en forme de mélopées

C’est une formidable playlist en forme de trois mélopées consécutives à laquelle je me suis consacré ce matin, entre deux rendez-vous et une courte séance de télétravail : trois chansons seulement et une petite demi-heure, mais une vraie grande demi-heure en réalité ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Vous pouvez retrouver les paroles de chacune de ces chansons –on a accordé un prix Nobel de littérature à un autre pour moins que ça 😉 -, dans l’ordre de leur apparition dans la playlist, ici, et encore .

Il va de soi que la musique qui leur sert de support est également tout-à-fait remarquable et que chacune de ces chansons, malgré des styles très divers, impose une tension qui n’a aucune peine à s’installer. 

Un vrai grand moment !

 

Lentement, mais sûrement…

… les travaux se poursuivent !

On ne dirait pas, comme ça, mais ça avance, et les différents corps de métier se succèdent régulièrement !
• le faux-plafond la une cloison de séparation prévues sont posés;
• l’électricité est mise aux normes –tous les nouveaux câbles sont tirés– et l’éclairage est d’ores-et-déjà intégré au fond-plafond;
• l’ensemble des arrivées sanitaires est en place et l’emplacement des douche italienne est installé et imperméabilisé;
• tous les murs et sols sont désormais prêts à recevoir le carrelage.

Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist iconoclaste du week-end !

Parfois, j’aime bien sortir des sentiers battus et rebattus… C’est pourquoi la playlist de ce jour est composée d’albums un peu atypiques, marqués par le fort tempérament des artistes qui la composent. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Hier, donc, je me suis remis en mémoire la très célèbre «Symphonie inachevée» de Schubert dans une version que j’ai toujours hautement appréciée, à savoir celle de Giuseppe Sinopoli, alors presque débutant, lui qui s’était d’abord lancé dans des études médecine et d’anthropologie criminelle avant de se consacrer plus sérieusement à la musique -composition et direction d’orchestre-.
Vilipendée en France au moment de sa sortie -mais encensée en Angleterre-, elle a été désignée très récemment par le magazine Diapason comme « version princeps » parmi une bonne cinquantaine de versions… Autres temps, autres moeurs –et satisfaction d’avoir raison avant out le monde ! -.

Le jeune pianiste Ivo Pogorelich signa avec le label à l’étiquette jaune un contrat tout-à-fait faramineux qui le conduisit à enregistrer pour la firme 14 albums consacrés au grand répertoire –Beethoven, Schumann, Brahms Chopin, Tchaïkovsky…– durant les deux dernières décennies du 20ème siècle. L’album du jour, dédié à des pièces de Brahms, m’a réconcilié un peu avec la musique pour piano du compositeur, que je n’apprécie pas très particulièrement par ailleurs.

Enfin, l’écoute ce matin d’un Don Giovanni de Mozart complètement fou a réussi à me faire apprécier cet opéra au-delà de mes espérances –j’écoute rarement des opéras de Mozart intégralement en une seule traite, et, même à l’opéra, j’étais parti à la fin du premier acte de la représentation de cette même oeuvre tant je m’y ennuyais-. Ici, l’orchestre est de poche, le pianoforte plante des clous et occupe de surcroît une grande partie de la scène sonore, mais le sens de la comédie et l’urgence théâtrale –un vrai drame joyeux– sont absolument jouissifs !

Jugez-en par vous-même !

Dernière fois ?

Nous avions été sondés à l’échelle européenne –c’était sur le site du Parlement européen, et TheCookingcat et moi y avions participé…– il y a un ou deux ans à ce sujet, et les Français, comme la majorité des Européens, s’étaient exprimés très largement en faveur d’un arrêt du traditionnel changement horaire, chaque printemps et chaque automne, pour passer à l’heure d’été ou à l’heure d’hiver… Cette nuit, pourtant, nous repasserons à l’heure d’hiver.

Et, à mon avis, ce ne sera pas la dernière fois… Le nécessaire consensus européen est loin d’être trouvé en la matière : grosso modo, les « pays du sud », dont la France, souhaitent que l’heure d’été soit désormais celle de rigueur tout au long de l’année. A contrario, les « pays du nord » souhaitent ne conserver que l’heure d’hiver –qui est la plus proche de l’horaire universel-… Bref, c’est pas gagné, et d’autant moins que les députés européens semblent avoir actuellement d’autres chats à fouetter !
En attendant, cette nuit, on dormira une heure de plus… Pour la dernière fois ?

Ceci deviendra une salle de bain…

… même si ça n’y ressemble pas -encore- beaucoup !

A cette heure et en cette quasi-fin de première semaine de travaux : tous les éléments sanitaires ont été retirés, le sol et les murs sont remis à niveau pour la pose à venir d’un nouveau carrelage, la plomberie a été refaite pour les nouvelles arrivées d’eau, les saignées creusées pour le passage du nouveau réseau électrique –pose aujourd’hui-et la structure du faux-plafond et d’une cloison murale est posée. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

La semaine prochaine : carrelage, installation des éléments sanitaires et des meubles… Si tout va bien, nous aurons une nouvelle salle de bain fonctionnelle le week-end prochain !

Petits bonheurs du jour !

Alors que je viens d’enrichir, aujourd’hui, ma collection de balais, j’en profite pour écouter ce délicieux double album dédié à une fantastique compilation des Yardbirds, groupe quasi-mythique du milieu des années 60, notamment pour avoir vu passer dans ses rangs trois des très grands guitaristes de l’histoire de la Rock-Music : Eric Clapton, Jeff Beck et Jimmy Page, pas moins ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je n’avais dans mon ancienne collection de LP, il y a bien longtemps, que leur excellent album « Five Live », témoignage d’un concert enregistré aussi tôt qu’en 1964, avec Eric Clapton, qui y débutait quasiment sa carrière de bluesman –avant même son entrée dans les Bluesbreakers de John Mayall-; de même, la scène du film « Blow Up » où le groupe interpréte avec une sauvagerie consommée le fameux « Stroll On » –solistes: Jeff Beck et Jimmy Page, rien de moins ! – était l’une des plus marquantes de cet excellent film-culte, qui symbolise parfaitement le Swinging London.

Bref, cette compilation, plutôt copieuse, mériterait bien de figurer dans la liste des albums-clés des années 60, que je vous proposais il y a peu de temps, non seulement pour la qualité de la musique, mais également pour l’importance historique de ce groupe dans l’évolution de la Rock-Music, puisqu’il donna quasiment naissance, quelques mois plus tard, à Led Zeppelin.

Playlist aristocratique et marmoréenne

La biographie d’Otto Klemperer, chef d’orchestre né en 1885, se lit comme un catalogue médical ! Il fut non seulement atteint d’un nombre considérable de déboires physiques –méningite, tumeur au cerveau, fractures diverses, qui le clouèrent dans un fauteuil à la fin de sa vie, brûlures au troisième degré…-, mais son comportement maniaco-dépressif en faisait, de surcroît, un homme peu sociable et à l’humour sarcastique.
Géant de près de deux mètres, fumeur de pipe invétéré, il dirigeait avec ses poings, un visage fermé et peu expressif –du fait d’une paralysie faciale– mais une réelle autorité.

Son été indien avec le Philharmonia Orchestra, à partir de 1954 et jusqu’à sa « retraite » en 1971, après des années d’errance entre l’Europe et l’Amérique, nous vaut pourtant des disques de très grande qualité pour peu que l’on se plie à ses choix artistiques : grande lisibilité des lignes mais sans guère de couleurs, sens de l’architecture, tempos se ralentissant de plus en plus… Des lectures « sérieuses », d’un détachement aristocratique et marmoréennes. La playlist de ce jour est donc consacrée à quelques-unes des « grandes oeuvres » du répertoire dans les versions relativement tardives qu’il proposa avec cet orchestre, et qui s’avèrent très différents d’enregistrement réalisés antérieurement. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ce sont toujours de très bonnes versions, qui n’ont que très rarement quitté le catalogue, généralement très bien enregistrées à l’aune des standards de l’époque et remarquablement rééditées –cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand et découvrir l’ensemble de cette belle collection– : EMI/Warner a en effet compilé, en une douzaine de coffrets thématiques comprenant de riches informations biographiques et artistiques, l’essentiel de son répertoire avec le Philharmonia ou le New Philharmonia, dont il fut le chef attitré après le départ de Karajan pour Berlin. A la différence de nombreux chefs de sa génération oeuvrant en Europe, Klemperer, disciple et ami de Gustav Mahler, se voulait un chef objectif, partisan de la « Neue Sachligkeit » –Nouvelle objectivité-.

Personnellement, j’aime beaucoup !

PDA : qui s’en souvient encore ?

En tous cas, pas les moins de 16 ans –Trésor-de-Janvier m’a demandé ce que ça pouvait bien être quand elle a vu la photo-… Je me souviens qu’au début du millénaire, ces objets, dénommés « assistants personnels portables » faisaient passer leurs possesseurs pour des geeks absolus ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Il en existait deux types : à stylet ou à clavier, et, évidemment, les différents OS et formats de fichiers de ces petites machines n’étaient pas compatibles entre eux. L’avantage du modèle présenté et que j’avais retenu à l’époque, était double : d’une part, il était compatible Mac, et je pouvais synchroniser mon agenda aisément –selon les standards de l’époque, parce que ce n’était évidemment pas aussi aisé que de nos jours-; d’autre part, il était d’un tarif modéré par rapport à la concurrence, notamment à cause de son écran monochrome.
Évidemment, il s’est trouvé assez rapidement démodé avec l’arrivée des premiers smartphones, mais c’est depuis ce temps que je gère mes agendas électriquement et que je partage mon agenda professionnel, même si j’ai abandonné l’engin depuis longtemps !

Souvenir, souvenirs…

Redécouvrons de vieux classiques…

Je profite de cette dernière journée « tranquille » avant longtemps –les travaux de rénovation de salle de bains, qui commencent demain, forcément bruyants et peu propices à des écoutes un peu attentives et sereines, vont s’étaler sur au moins deux à trois semaines…– pour me plonger dans la « redécouverte » de vieux classiques, à savoir les sonates de Beethoven par Friedrich Gulda –troisième intégrale dudit pianiste, cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Cela me confirme qu’il s’agit, après la quasi-intégrale des mêmes oeuvres par Emil Gilels –et dans une optique très différente-, de ma version préférée, parmi toutes celles qui peuplent ma discothèque. Elle a l’avantage dans cette édition très économique, de bénéficier d’une remarquable remastérisation, nonobstant la laideur de sa pochette et l’absence de livret informatif…

Si je devais effectuer un classement, exercice toujours un peu vain et forcément tributaire de mes goûts –sachant que toutes ces versions sont malgré tout un magnifique aboutissement artistique pour chacun de ces pianistes-, il se présenterait ainsi :
Gilels*
Gulda III
Backhaus – A. Fischher – Gulda I – Kempff I – Kovacevich – Schnabel – Solomon*
Arrau I – Barenboim II – Brendel I – Grinberg -Kempff II – Levit – Lewis
Barenboim I – Bavouzet – Brendel II – Heidsieck – Jando – Nat – Pollini
Les * signalent des intégrales inachevées, pour cause de décès de l’artiste –Gilels– ou de maladie invalidante –Solomon-.

Playlist paisible et raffinée

Parmi la conséquente pile de CD en attente d’écoute, et qui ne diminue guère, bien au contraire, faute de beaucoup de temps à y consacrer en ce moment, j’ai retenu, de fort bonne heure ce matin, « Tusk », des Fleetwood Mac –période américaine-, dans une version « Deluxe » proposant, en trois disques, l’album original complété de chutes de studio et de versions alternatives –c’est toujours intéressant de suivre le processus créatif d’une oeuvre-.

L’album, paru en 1979, est vraiment très bon, très dense malgré ses 20 chansons et ses 72 minutes, et très différent de leur opus majeur, commercialement parlant, à savoir l’excellent « Rumours », dont le groupe voulait se démarquer en proposant quelque chose de radicalement différent. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ici, et malgré les tensions très importantes qui régnaient au sein du groupe à l’époque, on trouve beaucoup plus d’intimité, des compositions relativement apaisées et somme toute assez raffinées, sur un très bon groove assuré par la section rythmique qui a donné son nom au groupe –Mike Fleetwood, batteur, et John MacVie, bassiste-. Un soft-rock pourtant vigoureux, pourrait-on dire, proposant peu de hit, hormis la très jolie « Sara », à la ligne de basse simple et redoutable…