Folk-Grunge Canerican !

Neil Young se définit lui-même comme un Canerican, un Américain du Canada : il a lui-même formalisé ce concept dans une chanson figurant sur l’un de ces derniers –à ce jour– et excellent album « Barn »,  dont je pensais vous avoir parlé il y a quelques temps, mais en fait, non ! Mais je vous en avais présenté un extrait, formidable à mon avis, ici.
Sa discographie est pléthorique –45 albums– et inégale, les pépites –le plus souvent avec son groupe Crazy Horse– côtoient des albums que l’on a du mal à écouter en entier et qui ne laissent aucun souvenir une fois entendu.
Les quatre albums du jour, enregistrés sur une période de près de 50 ans –dans l’ordre de présentation : 1972 ;  1979 ; 1996 ; 2021-, sont, chacun à sa manière, excellents et inoubliables. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
En bonus, l’une de ses meilleures chansons à mes oreilles, qui ne figure pas sur l’un des quatre albums du jour, mais que je trouve exceptionnelle !

Playlist « Cette année-là » – 1972

Bach – Transcriptions orchestrales – Philharmonique Tchèque – Stokowski
Neil Young – Harvest (remastered 2009)
Schumann – Symphonie n°4 – Staatskapelle Dresde – Karajan (live)
The Rolling Stones – Exile On Main Street (50th anniversary Deluxe Edition)
-Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist en forme de mélopées

C’est une formidable playlist en forme de trois mélopées consécutives à laquelle je me suis consacré ce matin, entre deux rendez-vous et une courte séance de télétravail : trois chansons seulement et une petite demi-heure, mais une vraie grande demi-heure en réalité ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Vous pouvez retrouver les paroles de chacune de ces chansons –on a accordé un prix Nobel de littérature à un autre pour moins que ça 😉 -, dans l’ordre de leur apparition dans la playlist, ici, et encore .

Il va de soi que la musique qui leur sert de support est également tout-à-fait remarquable et que chacune de ces chansons, malgré des styles très divers, impose une tension qui n’a aucune peine à s’installer. 

Un vrai grand moment !

 

Playlist « Grands classiques »

De retour d’une longue journée laborieuse qui m’aura vu affronter un formidable brouillard alors que je parcourais de petites routes, il ma fallait une playlist réconfortante, composée de grands classiques qui ont marqué leur époque, et au-delà, tout en me précipitant vers la cuisine pour préparer une tarte légumes grillés – bacon – mozarella – miguaine épicée à ma façon, qui dore dans le four. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Inutile d’en dire beaucoup plus, chacun de ces albums est possède sa propre légende, à sa manière, et je les aime tous beaucoup. L’album de Neil Young bénéficie, en outre, d’un remastering très soigné, et très éloigné de toutes les autres versions que j’en ai possédé au fil du temps, qui allaient du médiocre à l’abominable !

Demain, une autre longue journée m’attend, mais demain est un autre jour… En attendant, à table !!!

Playlist confédérée

Les lecteurs réguliers de ce blog connaissent sans doute mon attrait pour l’histoire de la guerre civile aux Etats-Unis1861-1965-, plus communément nommée dans nos contrée jacobines « guerre de sécession », et qui vit l’opposition entre nordistes bleus –les fédérés– et sudistes gris –les confédérés-. –Pour comprendre la différence entre fédération et confédération, on pourra utilement se reporter ici : l’article est assez explicite-.

A fin, les bleus l’emportèrent, mais certains états du sud des Etats-Unis sont restés profondément marqués par un sentiment de déclassement des populations blanches, et poursuivirent des politiques de stricte ségrégation jusqu’au milieu des années 60 à l’encontre de la population afro-américaine, voire redonnèrent naissance, sporadiquement et sous diverses formes, au tristement célèbre Ku Klux Klan.

La playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : musicalement, tout est du meilleur niveau– entamée hier et poursuivie ce matin relate tout cela, notamment dans la rivalité Neil YoungLynyrd Skynyrd, qui avait tout deux une vision très différente de l’Alabama en 1972. C’est l’Alabama, encore, qui est évoqué par Lotte Kenya, Bertold Brecht et Kurt Weill dans les extraits du « Little Mahagonny ».

Pourquoi l’Alabama, me direz-vous ? Il suffit de se souvenir que la ségrégation y fut maintenue jusqu’à très tard dans le 20ème siècle et que cet état fut l’un des plus tristement conservateurs en la matière. Quant à l’album des Rolling Stones, groupe généralement peu enclin aux déclarations politiques –même si Mick Jagger, en 1967, afficha publiquement son soutien au parti travailliste en Angleterre-, son évocation d’Angela Davis dans Sweet Black Angel nous renvoie au même sujet !

Playlist reposante

C’est dimanche, la soirée s’engage à peine, et, après une grosse semaine et avant d’en affronter une autre guère moins chargée, une playlist calme et reposante, et presqu’en sourdine –c’est pour mieux entendre la neige tomber…-, s’avère tout-à-fait adaptée à la quiétude du moment. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On trouve donc, tout au long de ces quatre albums très divers et qui recouvrent une période s’étirant de 1968 à 2010, des tempi moyens, des mélodies relativement faciles et aimables, très peu d’éclats, un instrumentarium très varié, acoustique ou électrique/électronique, et, en définitive, beaucoup de fort belles choses, comme dans l’extrait ci-dessous, par exemple.

De quoi terminer très tranquillement le week-end.

Cerise sur le gâteau : si vous aimez Neil Young, vous pouvez avoir accès gratuitement jusqu’au 30 juin 2018 –inscription nécessaire– à plein d’inédits, dans d’excellentes conditions techniques –du très haut débit 24/196 pour de nombreuses chansons, une connexion fibre est nécessaire pour en profiter pleinement, sinon, le mp3/320 vous est proposé-, en cliquant ici. L’interface du site est magnifique.

Playlist pour remonter le temps

En ce jour où je prends un an tout d’un coup, une petite playlist pour remonter ce temps, justement, est absolument nécessaire pour m’aider à supporter cet état d’être vieillissant !!!
Un album par décennie, donc, vient constituer cette playlist forcément hétéroclite, mais vraiment agréable, en définitive, par sa variété ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Et, en guise d’accompagnement musical, cette très belle chanson me semble vraiment bien adaptée !

Playlist avec un C

Les journées laborieuses passées à circuler beaucoup sont peu propices à mûre réflexion pour choisir tranquillement une playlist longuement mitonnée… Les playlist alphabétiques entamées précédemment restent une solution commode pour faire rapidement la joie de mes oreilles rapidement et efficacement.
Celle du jour est logiquement consacrée à des albums dont le titre commence par la lettre C et couvre une petite période s’écoulant entre 1979 et 2007. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

De manière un peu plus détaillée, on trouve donc :

Jacques Higelin – Champagne pour tout le monde. 1979. La chanson-titre « Champagne » fut l’un de ses plus gros succès, le reste est assez oubliable à mon goût…

Neil Young – Chrome Dreams. II 2007. Il s’agit-là de la date de parution officielle de l’album, mais certaines chansons sont bien  plus anciennes –notamment l’extraordinaire « Ordinary people », un de ses titres les plus époustouflants; 18:33 de musique assez torturée supportant l’un de ses meilleurs textes- et ont été écrites pour faire suite à l’album « Chrome Dreams », prévu en 1977 mais jamais édité depuis cette date !

The Feelies. Crazy Rhythms. 1980. Une musique « pop-rock after-punk » fraîche et nerveuse, portée par des guitares claires et acérées, sur des rythmes tribaux ! A priori, un drôle de mélange ! Mais c’est très efficace et absolument vivifiant pour entamer une soirée joyeusement !

Joy Division. Closer. 1980. Evidemment, ce second et dernier album du groupe est beaucoup plus sombre que celui des Feelies, comme vous pourrez l’entendre dans l’extrait ci-dessous… A la date de sa sortie, Ian Curtis n’était déjà plus de ce monde, et le groupe s’était reformé sous le nom de New Order, s’orientant progressivement vers d’autres horizons musicaux. Selon moi, l’album le plus profondément sombre et désespéré de l’histoire de la pop-music avec « Pornography », de The Cure.