Brèves de voyage
Après 1724,6 kilomètres de voitures, quelque paires de chaussures usées sur les trottoirs anglais et quelques kilomètres supplémentaires en train, nous voici déjà de retour de notre périple anglais ! Il est temps, et Big Ben le rappelle, de procéder à un petit compte-rendu de voyage –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand, et sur la musique pour accompagner les photos…-.
D’abord, il a fallu rouler à gauche, ce qui est plus étrange que difficile : il suffit de regarder au bon endroit –les voitures arrivent de droite, forcément– aux nombreux rond-points, qui ont la particularité d’être tout petits et assez peu pratiques ! La conduite à gauche est essentiellement TRÈS pénible la nuit, un vrai festival lumineux pour le conducteur qui a son volant à gauche, puisque les phares anglais sont réglés à l’inverse des nôtres et spécifiquement pour la conduite à gauche… Quoi qu’il en soit, j’ai été assez surpris : lors de mon dernier voyage Outre-Manche qui remonte quand même à quelques années –et c’était dans le Nord-Ouest-, j’avais trouvé les Anglais très cool au volant et roulant plutôt lentement : ce n’est plus vrai, semble-t-il, du moins dans le sud de l’Angleterre, où ils aiment bien débouler à tombeau ouvert, même sur les routes très étroites qui quadrillent le Sussex. Et les places de parking sont horriblement chères ! Restaient donc les pieds et le train –très cher aussi en Angleterre, bien plus qu’en France, où les grincheux le trouvent déjà cher, remarque valable essentiellement pour le TGV… En Angleterre, le train s’apparente plus à un TER en termes de vitesse et de confort-.
On a eu du soleil et de la pluie –normal me direz-vous-, je n’ai trouvé qu’un seul disquaire à Brighton –un HMV très mal achalandé– et pas eu le temps d’en chercher un dans Londres. On a vu Buckingham Palace, la reine va bien et est toujours aussi bien gardée !
Les dorures de Queen’s Park sont magnifiques, et Vicky –cliquer sur son portrait pour voir son auguste majesté en plus grand– veillait sévèrement sur nous tandis que nous déambulions sur la place. Quant aux écureuils, ils avaient disparu des parcs à notre venue, mais les corneilles sont toujours aussi sociables !
La vie est très chère dans le sud de l’Angleterre –et même : certains produits anglais y sont plus chers qu’en France, allez y comprendre quelque chose !-, et d’autant plus si on tient compte du taux de change pas favorable. Il faut compter une cinquantaine d’euros dans un restaurant convenable, pour deux personnes, sans vin évidemment. Mais on y mange plutôt mieux que dans le passé, même si l’ensemble est assez peu varié –ils aiment bien les dénominations un peu alambiquées, aussi…-.
Evidemment, quatre jours, c’est bien court, mais c’était bien quand même ! J’en ai même ramené des photos, qui sont visibles ici ou là –meilleure qualité– !