Fin de série : reste une belle musique !

Hier soir, la toute nouvelle série « Ennemi Public » s’achevait, sur une conclusion  un peu elliptique qui laisse espérer une « seconde saison », puisque c’est en saisons qu’on compte les séries de nos jours !
Je ne suis pas fan de la chaîne qui l’a diffusée –celle qui ne pense qu’à acheter du temps de cerveau disponible…-, mais, pour le coup, j’a été assez séduit par un scénario qui impose un rythme relativement lent, mais assez tendu pour soutenir un intérêt constant tout au long de 9 épisodes. Les paysages des Ardennes belges sont somptueux, les principaux rôles sont très bien tenus, et, surtout, la musique du générique est excellente, quasiment digne du meilleur Cure –c’est vous dire si j’ai aimé !-.

En tout cas, cela faisait longtemps qu’une série n’avait pas suscité un tel intérêt de ma part ! Si vous n’avez pas eu la chance d’entendre la bande-son du générique, c’est désormais chose réparée –et même, un peu, en images…– ci-dessous.

Playlist apaisante !

Après une journée professionnelle démarrée plutôt calmement mais qui s’est poursuivie sur des chapeaux de roue et achevée de manière encore plus trépidante, c’est avec un certain plaisir que je m’offre une playlist courte, mais apaisante ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’oeuvre est archi-connue –je vous en parlais plus longuement ici et surtout – et fait partie de mes partitions de chevet. La présente version, dans une très belle prise de son de piano, ce qui ne gâte rien, est de grande qualité. Je vous en propose ci-dessous un extrait qui vous permettra de vous en faire une idée.

Fin des travaux !

A priori, le gros chantier de relooking du blog m’apparaît désormais achevé –jusqu’à la prochaine fois…– ! « Vollendet das ewige Werk ! », comme dirait l’autre, que vous pourrez entendre dans l’extrait en fin de cette notule !

Donc :
• après avoir élargi la zone de contenu de la page des articles –la proposition par défaut laissait quand un niveau de blanc considérable !-;
• après avoir réussi à intégrer dans le thème-enfant la fonction d’affichage des commentaires pour chaque notule directement sur la page principale du blog –fonction, qui, étonnamment, n’était pas prévue par défaut pour ce thème-;
• j’ai également réussi à intégrer un outil de recherche fonction à mon avis indispensable-, comme je le souhaitais, directement dans la barre de menu principale, ce qui ne fut pas une sinécure, la fonction étant assez mal documentée !

Albums en série, part 6 !

1 coffret pour découvrir Sibelius

Ici, vous pourrez dire que je triche, parce que je vous propose un coffret : mais ce bel objet est une série en soi, puisque le coffret comporte 14 CD regroupés thématiquement et un joli livret –pour polyglottes uniquement : il est en anglais et en allemand seulement, les textes en finlandais sont traduits en anglais, mais l’ensemble est intéressant à lire-. Et, cependant, c’est peut-être, pour le néophyte désireux d’aller au-delà des seules symphonies du compositeur, le meilleur moyen de l’approcher. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Guère de controverse ici : les interprétations retenues vont du bon à l’excellent, dans des prises de son très convenables –le remastering est soigné-. On retrouve donc des grands noms –Karajan, Bernstein, Mutter, Quatuor Emerson…-, des oeuvres très célèbres –les symphonies, le concerto pour violon, certains poèmes symphoniques– et des choses plus rares mais pourtant très agréables à l’oreille –des Lieder, de la musique de chambre– et que l’on n’a guère l’occasion d’écouter par ailleurs.

C’est donc tout l’intérêt de coffret d’anthologie, qui permet d’apprécier la globalité de l’oeuvre de Sibelius dans de fort bonnes conditions. Si vous êtes un peu plus argenté, l’anthologie parue chez BIS, en 15 CD, est un peu plus complète et encore plus désirable, mais elle est aussi –un peu– plus chère, quoi que, les prix étant très fluctuants, il peut être sage de vérifier –et n’oubliez pas que la boutique en ligne italienne est toujours moins chère que celle installée en France…-.

Albums en série, part 5 !

8 albums pour découvrir The Rolling Stones

Poursuivons ce jour cette série entamée au début de ce mois –vous pouvez retrouver tous les épisodes précédents dans la nouvelle catégorie « Albums en série » spécialement créée à cet effet, dans la barre de navigation de droite-. Aujourd’hui, je vous propose de découvrir ou d’approfondir la production des Rolling Stones, groupe essentiel s’il en est, et ma proposition comporte à la fois des albums très consensuels et d’autres plus controversés –mais, désormais, vous avez un peu l’habitude…-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Précisons tout d’abord que l’album-compilation « Grrr ! » paru en 2012, pour fêter le cinquantenaire du groupe, est très bien fait et permettra d’aobrder à la fois les premiers très grands succès du groupe, encore ancré dans le blues et le rythm’n’blues, mais aussi leurs plus rares grands titres postérieurs à 1982-83. Il existe en versions 3 CD ou 5 CD, cette dernière étant la plus recommandable, parce qu’elle offre, sur le cinquième CD, les toutes premières démos du groupe.

« Aftermath » –1966– et « Between the Buttons » –1967– marquent la première rupture du groupe avec leurs racines blues et sont les deux premiers albums du groupe à ne comporter que des chansons originales, composées par Mick Jagger et Keith Richards, proclamés plus tard « The Glimmer Twins », soit les « jumeaux étincelants ».
Le premier est très hétéroclite musicalement, avec l’apparition de très nombreux instruments assez exotiques, comme le sitar, le dulcimer ou le marimba, mais un thème fédérateur unifie l’ensemble des chansons : une certaine vision de la gent féminine, au travers de chansons comme « Under my rhumb », « Out of time », « Stupide girl » ou « Mother’s little helper » par exemple. L’ensemble est tout-à-fait excellent.
Le second n’est pas moins bon à mes oreilles –et même meilleur à mon avis-, même s’il n’a jamais bénéficié de l’aura très enviable du précédent. Il symbolise pourtant parfaitement l’ancrage des Rolling Stones dans le courant du « Swinging London » qui flottait dans l’air en cet hiver 1967.

Avec « Beggars Banquet » –1968 : pour moi le plus grand album de Rock jamais réalisé-, les Rolling Stones reviennent à leurs sources d’inspiration premières, mais ils ont désormais si complètement assimilé les racines du blues qu’ils peuvent le sublimer. « Let it Bleed », son successeur –1969-, paru juste après le « Let it Be » des Beatles, est à peine moins excellent : il s’agit de l’album où Keith Richards est le plus brillant à la guitare parmi toute la production du groupe, ce qui s’explique principalement qu’il est le seul guitariste du groupe à ce moment-là, Brian jones étant aux abonnés absents et Mick Taylor n’étant pas encore arrivé.

Enfin, « Exile on Main Street » –1972– est peut-être leur album le plus encensé, bien qu’il ne comporte aucun titre très célèbre. Enregistré dans des conditions difficiles dans le sud de la France avant d’être mixé par Mick Jagger aux États-Unis, il propose un son d’une extrême densité qui le rend assez difficile d’approche, malgré sa réelle beauté et une sorte d’énergie fatiguée très curieuse.

Pour compléter cette découverte, deux albums en live s’imposaient : le groupe en a publié énormément, ce qui fait sens puisque c’est sur scène qu’ils ont toujours surclassé la concurrence. Deux albums s’imposent de très loin dans leur discographie officielle : « Get Yer Ya Ya’s Out » constitue le témoignage de la sulfureuse tournée aux USA de 1969, où les prémices de leur efficacité redoutable commencent à émerger. « The Brussels Affair » –1973– marque la fin de cette époque dorée, marquée par la présence de Mick Taylor, qui leur apporta tant par son approche fine et virtuose, aussi bien en studio qu’en concert.

On refait la déco !

Après quelques heures d’huile de coude –et d’huile de vapotage !-, beaucoup d’essais et un temps de légère galère –ça ne voulait pas fonctionner tout-à-fait comme je l’entendais, et il reste encore quelques légers points de détail à régler…-, ça y est ! L’atelier est refait à neuf : grandes images pour vous accueillir, dont certaines vont sans doute encore changer, page d’entrée relookée et divisée en sections, nouvelles polices de caractère plutôt lisibles… Bref, c’est comme avant en plus moderne et plus solide, les fondations de l’ancien thème étant peu à peu en voie d’obsolescence. Simplement, la logique de l’ensemble a un peu évolué et nécessitera un petit temps d’apprivoisement.

Quant au contenu, il ne va pas changer fondamentalement, malgré ce grand nettoyage d’hiver !

Playlist bleu-blanc-rouge

Etant d’humeur patriotique ce matin –ce qui doit m’arriver à peu près une fois par demi-siècle, en tant que fervent partisan d’une forte décentralisation et d’un fédéralisme européen !-, c’est une playlist très « bleu-blanc-rouge » à laquelle j’ai décidé de m’adonner –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Cela dit, elle contient de la belle et bonne musique, avec notamment une extraordinaire « Symphonie fantastique » de Berlioz1828-, à la prise de son non moins extraordinaire, mais également une oeuvre plus rare et néanmoins excellente de Charles-Valentin Alkan : la « Grande sonate des quatre âges » –1847-, peu connue malheureusement. Il s’agit-là d’une oeuvre programmatique, dont l’une des particularités est également le ralentissement du tempo tout au long de la partition, laquelle est très difficile pour les pianistes techniquement. Alkan fut le professeur de Bizet, dont la suite orchestrale de « L’Arlésienne », créée en 1872 –l’oeuvre fit un triomphe sous cette forme– comprend notamment la célèbre « Marche des Rois », mais également l’un des premiers solos de saxophone alto de l’histoire de la musique –cf. extrait ci-dessous-.

Les oeuvres de Debussy et Ravel enregistrées sur le dernier album sont mieux connues et datent de l’extrême-fin du 19ème siècle ou du début du 20ème. Cet album connut, à sa sortie, un accueil dithyrambique hors de nos frontières, pour la remarquable mise en valeur des couleurs de l’orchestre.

Toi aussi, deviens chanteur d’opéra !

Ce n’est pas si difficile que ça semble en avoir l’air : il suffit de se rendre ici, de jouer à ce petit jeu et hop ! Voilà le travail : me voici donc devenu chanteur d’opéra –c’est eux qui le disent, mais ils ne m’ont jamais entendu chanter…-.

Des années de dur labeur épargnées –et pour beaucoup, des années de galère aussi, parce qu’à part les rares grands noms qui trustent les grands rôles dans les grandes maisons, il n’est pas si facile que ça d’en vivre correctement-.

Finalement, il vaut mieux être rock star, même sans que les autres le sachent, n’est-ce pas Bill Wyman ?

Playlist « raretés »

Plein de choses rares dans la playlist de ce jour ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

D’abord, cette belle musique de scène de Jean Sibelius, « Jokamies », destinée à accompagner la pièce de théâtre « Jedermann » de Hugo Von Hofmansthal. La partition date de 1916 et fut fort peu populaire depuis sa création, il fallut ce disque pour réhabiliter cette magnifique oeuvre, qui outre un grand orchestre, mobilise également un piano, un orgue et un choeur mixte.
Pourtant, malgré cet effectif important, l’ensemble s’avère souvent très intimiste. Seize numéros de durée très variable se succèdent, et l’ensemble dure une quarantaine de minutes. A connaître, assurément ! Pour vous allécher, je vous en propose un court extrait ci-dessous.

Les trois autres albums sont d’un tout autre genre, et dans des prises de son très variables, de surcroît : le remastering amateur de « Beggars Banquet » des Rolling Stones, complété de quelques inédits –chutes de studio, répétitions…– vaut un coup d’oreille pour le vrai travail de remisage proposé, très réussi –cf. extrait ci-dessous-.

Le live du groupe, issu de leur plus formidable tournée –USA 1972– souffre d’un son pas terrible, de même que l’album très bluesy de Mick Taylor, où intervient en « guest tsar » Snowy White.