Août, mois des vieilles choses !
Souvenez-vous : l’an dernier, à la même époque, je vous entretenais d’un petit coffret acheté pour un prix complètement ridicule ! Cette année, pour un peu plus cher, mais toujours à bas coût, j’ai trouvé cet excellent petit coffret comportant des enregistrements pionniers des oeuvres de Sibelius.
A dire vrai, j’avais déjà les symphonies enregistrées par le chef finlandais Robert Kajanus, qui fit tant pour la diffusion des oeuvres du compositeur, mais rien d’autre de ce qui compose cet élégant objet, malheureusement peu mis en valeur par un livret au contenu plutôt anecdotique. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Contrairement à la réédition dont je vous parlais l’an dernier, très qualitative en matière sonore, ici, je serai un peu plus dubitatif : l’édition des quelques symphonies par Kajanus que j’ai par ailleurs bénéficie, me semble-t-il, de meilleures conditions sonores –au moins dans mon souvenir, il faudra que je vérifie-.
Nonobstant, certains enregistrements étaient devenus difficilement accessibles et cet effort de compilation et de présentation est vraiment bienvenu pour comprendre l’évolution de l’interprétation et de la compréhension des oeuvres de Sibelius depuis près d’un siècle : à croire qu’aucune tradition interprétative n’a été réellement installée en la matière, notamment par ses compatriotes : on ne saurait trouver plus de différences qu’entre Kajanus ou Vänskä, par exemple !
A côté de ces enregistrements parfois très anciens, c’est un coffret très récent qui accompagnait celui-ci dans le petit colis : la Passion selon Saint Matthieu de Bach dans la nouvelle version enregistrée par John Eliot Gardiner : le livret en est très beau et bien documenté, vraiment intéressant à lire !
De surcroît, c’est une très belle version –le Montervedi Choir reste un ensemble de tout premier ordre, comme le laisse entendre l’extrait proposé ci-après-, enregistrée en concert et bénéficiant d’une prise de son tout-à-fait avenante –très globale cependant, enregistrement live oblige, mais bien timbrée et dans une belle perspective spatiale-.