Essayons une nouvelle interface

Aujourd’hui, j’ai enfin mis à jour le CMS qui me sert à l’écriture de ce blog, après moults rappels insistants de l’éditeur , qui essayait de me faire croire que c’était mieux et plus puissant ! Plus dépaysant, ça c’est sûr, et il va falloir que je trouve mes marques pour faire la même chose qu’avant aussi rapidement ! Et que je réussisse à activer un éditeur qui me permette de justifier totalement les textes, aussi… En revanche, la fonction « Lettrine » est, me semble-il, une nouveauté, ou alors la chose m’avait échappé auparavant. –Cliquer sur l’image pour voir en plus grand à quoi cela ressemble-.

Clairement, on sent que l’outil est plus puissant qu’auparavant et résolument orienté vers une plus grande puissance dans la gestion du code, mais pour le tout-venant comme moi qui, justement, rechigne à y mettre trop souvent la main, ce n’est pas d’une grande utilité !

Après quelques aller-retours dans les différents menus, je me suis aperçu qu’on pouvait revenir vers un éditeur plus « classique », à l’ancienne donc, ce que je me suis empressé faire dans un premier temps ! Le code généré, en tout cas, est un peu différent de celui produit précédemment, pour ce que j’ai pu en voir très rapidement.

Quelques lectures en ligne laissent apparaître que cette nouvelle mise à jour est loin de faire l’unanimité, du fait, justement, des changements d’habitudes induits par l nouvelle interface. Mais nous ne sommes que de vieux grincheux !

Le pourquoi du comment d’une devinette

Les cheminements de la pensée sont parfois complexes, et je vous avais annoncé dernièrement que je vous expliquerais le pourquoi du comment de la dernière devinette proposée, dont la solution a été assez rapidement trouvée.

Cela commence avec le concert Sibelius – Dvorak dont je vous entretenais ici et qui se déroulait dans une église sise Place Arnold, personnage que je connaissais assez mal et essentiellement comme juriste et professeur de droit, et à propos duquel j’ai donc voulu en savoir plus : pourquoi avait-il droit à sa place à Strasbourg ?

Il se trouve donc que Johan-Georg-Daniel ARNOLD est aussi le premier auteur recensé d’une pièce de théâtre en alsacien avec sa pièce « Le lundi de Pentecôte ». Cette comédie, écrite en vers et en langage strasbourgeois est relativement datée et compliquée, on en trouve une vieille version vernaculaire –en lecture intégrale ici– peu agréable à lire cependant, parce que les caractères assez proches du gothique –Fraktur– sont difficiles à appréhender par rapport aux écritures romanes, mais il en existe désormais une excellente traduction par d’éminents spécialistes de l’alsacien –notamment le signataire de la préface, titulaire d’une chaire d’alsacien à l’Université de Strasbourg et dont je suivis les cours en licence d’histoire il y a très longtemps…-. On trouve également, en alsacien, plusieurs versions du « Pfingsmontag » en livre électronique bien plus faciles à lire que la Fraktur allemande de l’édition originale.
Le propos de la comédie sert essentiellement à mettre en avant la langue alsacienne et ses particularités, et notamment le parler strasbourgeois, et tout ce qui les sépare du Hochdeutsch. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. A ce titre, l’ouvrage s’avère très intéressant et fort instructif.

Je comprends mieux, désormais, pourquoi Johann-Georg Daniel Arnold est une institution à Strasbourg et pourquoi il a droit à sa place, assez proche par ailleurs de la Place Goethe, dont il fut un grand ami.