Playlist pour en faire baver l’un ou l’autre…
Alors voilà : j’ai trouvé et commandé ça, puisque la moitié de l’affiche –vous aurez deviné laquelle, de mon point due vue– au moins s’annonçait des plus alléchante ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Hop, c’est arrivé hier, mais comme je n’avais pas de temps à y consacrer, j’ai ouvert l’album ce matin seulement. En 1984, la voix de Bob Dylan est à la fois claire et éraillée, il joue de la guitare rythmique avec un son aigrelet qui manque cruellement de densité –le son n’aide pas, l’enregistrement « sous le manteau » n’est pas formidable, loin de là– et il est soutenu par un très petit nombre de musiciens : Ian McLagan au piano et à l’orgue –genre Bontempi-, un bon et discret bassiste, et soutenu par la moitié du Mick Taylor Group : Colin Allen à la batterie et Mick Taylor himself à la guitare –miniNain, qui a vu la pochette lors de l’arrivée de l’album, était très surpris : « Mais il était super mince quand il était jeune ! » : il faut dire que le guitariste s’est un peu empesé depuis…-.
Musicalement, le son n’aidant pas énormément, on a l’impression d’un public lointain et un peu atone, et d’un manque de densité harmonique : la basse est en retrait, la guitare rythmique de Dylan n’est pas fameuse et Mick Taylor ayant toujours rechigné à jouer de la rythmique, il place de merveilleux soli ou des contrechants mélodiques discrets, notamment sur les morceaux les plus blues.
Au final, c’est assez chouette, malgré un public un peu endormi donc, –c’est Mick taylor qui est obligé de les réveiller en les exhortant à coup de « Comme On » pour qu’ils applaudissent le chanteur !– et malgré, aussi, des conditions sonores assez précaires qui engendrent une certaine frustration…