Playlist vieilles retrouvailles et surprise matinale
Sur la lancée de la playlist d’hier –le groupe est évoqué en fin de documentaire comme « avatar » du Glam Rock-, j’ai entamé cette matinée avec deux albums que j’ai achetés il y a très longtemps, et délaissés sur les étagère depuis presqu’aussi longtemps : non pas que je n’aime pas, au contraire, mais ils font partie de ceux dont on se dit toujours qu’on peut remettre l’écoute à plus tard parce que d’autres sont prioritaires « là maintenant tout de suite ». Tragique erreur, en fait : j’avais oublié que c’était aussi bien ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Bauhaus, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, fut un groupe relativement éphémère, assez vite confronté à des querelles d’ego qui le conduisirent à sa dissolution. Au début des années 80, ils ont connu un succès relatif mais ne percèrent jamais complètement en France.
Plus que du « Rock Gothique » auquel on les assimile, il s’agit de new wave un peu sombre, à la suite des deux groupes majeurs qui illustrèrent le mieux ce courant : The Cure et Joy Division. Avec Bauhaus, on ne se situe pas exactement sur les mêmes sommets, mais ces retrouvailles sont tout-à-fait revigorantes !
La surprise matinale est provoquée par l’écoute de la réédition du 50ème anniversaire de l’album « Abbey Road » des Beatles. C’est le seul album du groupe que je trouve à la hauteur de leur aura légendaire, et le dernier qu’ils enregistrèrent avant de se séparer –encore ne se côtoyèrent-ils pas très souvent pour l’enregistrer, étant rarement tous présents ensemble dans le studio lors des sessions-.
La célèbre boutique de vente à distance m’a proposé, ce matin, de le découvrir via une écoute en ligne dans un tout nouveau mixage et remastering –le CD vient d’être réédité vendredi pour célébrer son demi-siècle dans diverses présentation plus ou moins luxueuses-. Ce travail de nettoyage sonore est une grande réussite et l’album y trouve une nouvelle jeunesse. Paradoxalement, on entend beaucoup plus qu’auparavant la conception « très studio » qui présida à son élaboration, du fait d’une spatialisation et d’une aération sonore nettement accrues. Du coup, je l’ai commandé !