Voici une petite musique bien agaçante et très connue, qui servit notamment de bande originale à un film très célèbre des années 80.
Mais elle servit aussi de support à une publicité parodique, en 2005, pour un produit mythique du début du 21ème siècle, lequel venait avantageusement remplacer un produit tout aussi mythique de la fin du 20ème siècle !
Remuez vos méninges : de quel produit s’agit-il et pourquoi cette publicité parodique ? Si, en plus, vous trouvez un lien vers la vidéo de cette publicité fort amusante, ce sera encore mieux ! A vos claviers !
Elle est arrivée jeudi après-midi, dans sa couverture bleue, a joué cache-cache jusqu’à la nuit avant de partir à la découverte de son territoire –nettement plus grand que sa cage de la SPA-, qu’elle s’est rapidement approprié : depuis hier après-midi, elle se livre à une entreprise de séduction et de pitreries en hauteur –elle adore grimper, visiblement…-, qui laissent à penser qu’elle n’est pas aussi timide que nous le pensions, bien au contraire. En revanche, elle est réellement toute petite et ne pèse pas grand-chose !
Le reste du temps, comme tout bon chat, elle dort ou se laisse câliner avec plaisir. Curieusement, depuis deux jours, pas le moindre miaulement, même dans la voiture pendant que nous la ramenions : une chatte muette !?
Evidemment, il fallait lui trouver un nom, et le consensus s’est porté sur « Miss Moneypenny », mais elle s’en fiche un peu, quant à elle !!!
La pochette indique : « Ses derniers enregistrements » : paru à titre posthume en 1986, quelques mois après le décès du pianiste –octobre 1985, vraisemblablement d’une erreur médicale-, ces deux sonates constituent le testament discographique de l’immense pianiste russe Emil Gilels –1916 – 1985-, qui n’eut donc pas le temps d’achever l’enregistrement d’une intégrale des sonates de Beethoven –il en manque 5, dont, malheureusement, la 32ème et dernière : perte inconsolable-, entamé dès le début des années 70. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Immédiatement multi-primé à sa sortie –et, chose assez rare finalement, dans le monde entier-, cet album est absolument magnifique et d’une beauté poignante, nonobstant les conditions particulières de sa sortie. Outre une beauté formelle qui rend l’écoute de ces oeuvres d’une évidence rare –le sens de la construction est remarquable, comme dans toutes les sonates du compositeur qu’il a enregistrées-, Gilels y ajoute une nostalgie rêveuse, tendre et profonde qui sied particulièrement bien à ces deux merveilleuses sonates.
Considéré comme le plus grand pianiste beethovénien de son temps –il fut notamment le pianiste qui interpréta le plus souvent, en concert, les concertos pour piano de Beethoven au 20ème siècle– sa chronique nécrologique lui rendait hommage en ces termes :
« Il avait la sagesse de Solomon, la beauté de sonorité d’Arrau, l’intelligence de Schnabel et la spiritualité de Lipatti. Son décès éteint une voix unique dans le monde de la musique ».
Pour lire –en anglais– une biographie exhaustive du pianiste, je vous propose de vous rendre ici.
L’album, acheté le jour même de sa sortie en France, semble indisponible sous cette forme désormais, mais on le retrouve aisément au sein de la quasi-intégrale que vous pouvez écouter en ligne ici, par exemple (CD8, plages 6 à 17)-.
Comme chaque début de mois, ou presque, voici donc la traditionnelle surprise, qui vient, comme toujours, remplacer celle du mois précédent, désormais disparue !
Menu copieux, où le meilleur côtoie le très bon, en ce froid mois de février, où le soleil peine à traverser les nuages, que vous trouverezici. PLAY IT LOUD !
La playlist du jour est connotée « Hard-Rock » et retour aux sources de ce que j’écoutais à la fin des années 70 et au début des années 80, lorsque j’étais encore adolescent. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Chaque album me raconte une petite histoire ou évoque pour moi un chouette souvenir : le premier et le dernier de la liste, je les avais ramenés, en 33T, de mon tout premier voyage à Londres –un vrai périple d’une douzaine d’heures avant l’arrivée du TGV et du tunnel sous La Manche-, dans le cadre d’un voyage linguistique scolaire –avec deux ou trois amis, nous avions passé presque tout le séjour sur Carnaby Street, arpentée de long en large, et je n’étais pas peu fier, à l’époque, d’exhiber le premier, à mon retour, car il n’était pas encore disponible en France -.
L’excellent double LP live de Scorpions, enregistré à Tokyo, je l’avais eu gratuitement chez mon disquaire de l’époque, grâce à ma carte de fidélité toute recouverte de tampons –un album gratuit tous les dix albums achetés-, et j’ai toujours beaucoup aimé ce disque, notamment pour la guitare en feu d’Uli Jon Roth –cf. portrait du guitariste, qui jouait encore sur Fender Stratocaster en ces temps reculés, datant peu ou prou de cette époque à droite ! En revanche, je zappe systématiquement le solo de batterie de la chanson « Top Of The Bill », puisqu’il s’agit d’un exercice auquel je n’ai jamais trouvé le moindre intérêt dès lors que cela excède un break de quelques secondes…-.
Le premier album de Trust, qui détonna quelque peu dans la France giscardienne d’alors, a bien survécu au poids des ans, même s’il manque d’un titre complètement majeur –pour cela, il faudra attendre le second et son tube « Antisocial »-.
Bref, un chouette bain de jouvence, et une playlist écoutée un peu fort, pour en profiter au mieux !
Les propositions de solution à la devinette du mois de janvier étaient, en définitive, assez éloignées de la bonne solution : le guitariste que l’on entend dans cet extrait est Eddie Van Halen, guitariste du groupe Van Halen, et l’extrait provient de leur second album, simplement intitulé Van Halen II –1979, très bon, mais beaucoup moins connu que leur premier-.
Certes, le guitariste est beaucoup plus connu pour ses prouesses à la Fender Stratocaster, mais il ne dédaigne pas, ponctuellement, la guitare acoustique.
La chanson, intitulée « Spanish Fly« , est en fait assez proche, dans la façon de jouer, du morceau « Eruption » paru sur leur tout premier album –excellent d’ailleurs-, qui fit sensation à l’époque de sa sortie, avec l’utilisation, notamment, de la technique du tapping. Sur ce premier album, d’ailleurs, le jeune –à l’époque– virtuose s’était déjà illustré à la guitare acoustique sur cet excellent titre livré en extrait.
Suite à la lecture de cette notule, prolongée via les commentaires ici, je me suis, par association d’idées, concocté cette playlist « So British », tout en lisant chaque jour –plutôt assez tard le soir, du fait du décalage horaire-, dans le quotidien The Guardian, les dernières nouvelles relatives aux palabres des Commons face au Brexit, qui avancent cahin-caha vers le n’importe quoi… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand, et sur l’extrait pour l’écouter ! -. Pour ceux que cela intéresse un peu, outre ce quotidien auquel l’accès est totalement gratuit, donc, je les renvoie vers la lecture de cet excellent blog consacré exclusivement à ce dossier.
Hormis le premier album présenté, plutôt ancien, mais qui propose des versions relativement festives de ces pièces de circonstances, comme leur appellation le laisse deviner, les trois autres sont tous récents, très bien enregistrés et proposent des interprétations remarquables de chacune des oeuvres envisagées –et les livrets accompagnant ces CD ou SACD sont tous très instructifs-. Une vraie belle playlist, donc, tout au moins à mes oreilles, qui permet de découvrir par ailleurs des oeuvres très rares d’Imogene Holst –la fille de Gustav Holst, auteur des fameuses « Planètes »-.
Aujourd’hui, nous sommes allés choisir un chat à adopter à la SPA locale. L’idée nous trottait dans la tête depuis quelques temps déjà, et nous avons trouvé une jolie petite chatte tricolore d’environ deux ans, toute petite –2,3 kg-, a priori assez timide mais très câline : reconnaissant en nous de vrais amis des chats, elle s’est laissée manipuler sans difficulté et devrait arriver à la maison dans le courant de la semaine prochaine.
Comme je suis assez souvent sur la route ces dernières semaines, j’ai eu l’occasion d’étrenner assez longuement ma nouvelle voiture –près de 4000 km depuis un peu moins de deux mois, sachant que je n’ai pas roulé durant la période des fêtes de fin d’année–
Le tout-automatique -allumage des phares et autres feux en fonction de la luminosité, mise en oeuvre des essuie-glaces selon l’intensité de la pluie…- est très confortable, et la voiture s’avère sobre comme un chameau -une consommation réelle moyenne de 4,4 l/100 km, pour des trajets comprenant 1/3 de ville, 1/3 d’autoroute et 1/3 de routes nationales ou départementales- : mon portefeuille apprécie beaucoup, lui aussi !
Rappel : il reste une devinette en attente de solution, c’est ici !
Hier soir, sur Arte, on pouvait voir -ou revoir : ça a déjà été diffusé il y a quelques années- le concert de Rammstein à Paris lors de leur longue tournée du début des années 2010. Le plus surprenant, en fait, c’était pour moi la présence d’un public si nombreux, en France, pour ce groupe, témoignage d’un engouement dont je ne me doutais pas –et le public semblait très bien connaître les différentes chansons interprétées-.
Pour ma part, je connais ce groupe est-allemand –à l’époque de sa création, mais ce critère (politique et culturel) reste encore assez profondément ancré chez certains de ses membres– depuis très longtemps, et, si sur scène, le décorum et la scénographie tombent parfois dans l’outrancier, j’aime assez certains de leurs albums, aux ambiances plus variées qu’ilm’y paraît de prime abord.
Ils étaient éligibles depuis 2004, avaient déjà été sélectionnés au moins deux fois auparavant, et leur non-nomination était assez régulièrement dénoncée par leur pairs ou la presse spécialisée comme un petit scandale… C’est officiel désormais, les voilà intronisés dans ce « temple de la renommée du Rock’n’Roll –même si tous les nombreux membres qui ont, un jour ou l’autre, composé le groupe, n’ont pas été retenus pour pénétrer le saint des saints…– !
Ce disque –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– est un petit miracle ! Outre que l’oeuvre constitue, à mes oreilles du moins, la plus belle des symphonies de Mendelssohn, et, sans doute, la plus belle du répertoire des débuts du romantisme musical, elle trouve ici une version d’une beauté diaphane et d’une vivacité rythmique exceptionnelle.
L’album est extrait d’une non moins magnifique intégrale des symphonies et des symphonies pour cordes de Mendelssohn –l’un de mes coups de coeur 2018– par l’orchestre symphonique de Heidelberg, tout jeune orchestre créé en 1994 par le chef Thomas FEY au sortir de ses études, essentiellement consacrées à l’interprétation « historiquement informée » du répertoire classique et des premiers romantiques : ensemble, ils ont notamment enregistré de fort belles symphonies de Haydn et de Beethoven.
Dans l’interprétation des symphonies de Mendelssohn, cette intégrale s’avère pionnière dans cette veine vive, transparente et allégée, mais elle a fait quelques émules depuis. Par ailleurs, les symphonies pour cordes, oeuvres de jeunes du compositeur, trouvent enfin une interprétation totalement idéale, qui fait qu’on les écoute avec plus de plaisir que de curiosité –c’est, très généralement, de l’excellente musique !-.
Malheureusement, l’état de santé actuel du chef –grave accident cérébral en 2014– l’a éloigné, depuis cette date, des podiums et autres estrades, et les projets discographiques sont, depuis, en suspens.
On se console avec cet album remarquable, en écoute ici, pour le confort sonique, ou, en extrait sur la vidéo ci-dessous -écouter ce qui se passe grosso modo entre les 10ème et 12ème minutes et la superbe mise en évidence des voix secondaires : c’est unique dans toute la discographie de l’oeuvre !