Playlist en vrac !

Mardi –hier– , mon fournisseur de billets d’opéra m’a appelé tôt le matin pour m’informer qu’en fait, non, la générale de Lohengrin ne se déroulerait pas le soir-même, mais jeudi soir –soit demain soir– ! Il a fallu que me réorganise donc quelque peu pour pouvoir y assister tout de même…
En attendant, le début de la semaine été consacré à la réécoute de certaines symphonies de Bruckner extraites de l’intégrale que Karajan lui consacra dans des enregistrements parus entre la fin des années 70 et le tout début des années 80. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

En France, cette intégrale fut, à l’époque, diversement accueillie, du fait, notamment, de prises de son pas extraordinaires –le dernier remastering en CD a grandement amélioré les choses– ; en Allemagne et en Angleterre, en revanche, elle fut aussitôt citée comme référence incontournable –le chef autrichien étant même paré du titre de plus grand chef bruckérien vivant– devant celle de Günter Wand, parue à peu près à la même époque, et les deux intégrales d’Eugen Jochum, alors beaucoup plus apprécié en France.
Contrairement à Eugen Jochum, surnommé « Mister Stop and go » par la critique anglo-saxonne du fait de tempi relativement mouvants au service d’une expressivité de l’instant, Karajan est rythmiquement très stable et privilégie une tension qui se développe dans la durée : les deux approches sont pertinentes et satisfaisantes. Les meilleures réussites du chef autrichien se comptent, à mes oreilles, parmi les symphonies qu’il fréquenta le plus : septième, neuvième et surtout huitième qu’il donna le plus fréquemment en concert tout au long de sa vie de chef.

Pour faire bonne mesure et apaiser mes oreilles entre deux symphonies, la playlist de ces derniers jours a également comporté deux disques plus reposants :
un très bel album consacré à de la musique chorale d’Orlando Gibbons a-datant des tout débuts du XVIIè siècle –le compositeur préféré de Glenn Gould, qui n’en était pas à une excentricité près- ;
un album de Diana Krall, « Wallflower » –2015-, composé de reprises plus ou moins réussies –et assez doucereusement et uniformément sucrées, voire même un peu trop à mon goût…– de pop songs célèbres d’artistes et périodes variés.

Playlist dominicale autour de la note bleue

Pas de matinée à l’opéra en ce dimanche, ce sera mardi en soirée pour voir et entendre ceci lors de la générale. Comme je l’ai écouté il n’y a pas si longtemps, je n’ai même pas besoin de le « réviser » pour me le remettre en mémoire ! Excepté Tannhaüser, que je n’aime pas et auquel je n’ai encore jamais accroché pour le moment, il s’agit du dernier opéra de Wagner que je n’avais pas encore vu en représentation : j’ai eu la chance de tous les écouter au moins une fois à l’opéra, à Strasbourg ou ailleurs.
Pour revenir à la playlist de ce jour, elle est composée de variations autour de la note bleue. Les quatre albums, pioché au hasard dans ma discothèque blues qui est relativement convenablement achalandée –au grand désespoir de TheCookingCat qui déteste ce genre musical, ce qui reste inexplicable pour moi…-, ont été enregistrés entre 1960 –Muddy Waters– et 1965 –The Paul Butterfield Blues Band-. Ce n’est pas tout récent, mais ça reste excellent ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Il va sans dire que TheCookingCat a pris ses jambes à son cou 😈 !

Il en restera peut-être quelque chose…

Archivez, archivez, qu’ils disaient ! Il en restera peu-être quelques chose, ajouterai-je ! Je vous racontais dernièrement que j’avais eu besoin d’accéder à mes antiques archives gravés, en double, sur CD-Rom et qu’à cette fin, j’avais dû racheter un lecteur Superdrive.

L’accès aux fichiers a donc été aisé, les fichiers n’étaient pas corrompus, mais quelle galère pour ouvrir les plus anciens d’entre eux, réalisés sous QuarkXPress 3 avant même l’émergence des processeurs PowerPC, soit au bon vieux temps des Motorola 68040 !
Normalement, on doit pouvoir les ouvrir sur une version récente du logiciel moyennant un convertisseur que j’avais eu un jour qui ne semble plus accessible sur le site de l’éditeur mais que j’ai fini par retrouver dans une autre boîte d’archive, sur une disquette Iomega ZIP !!! Il me reste même des disquettes syQuest 135 –dans l’absolu, c’est nettement mieux que les Iomega ZIP, mais le lecteur était plus cher et n’a pas survécu aux changement d’interface, restant scotché au SCSI : tous mes disques SyQuest sont bons pour la poubelle…-.

Ne restait donc qu’à trouver le lecteur de disquettes USB : en diablotin ordonné à ses heures, je savais l’avoir rangé avec disques durs et câbles variés dans un joli carton ! Et c’est ainsi que j’ai eu la joie de retrouver mes plus anciens fichiers !

Dit comme ça, ça semble simple, mais ça m’a coûté quelques heures de galère !

Copieuse surprise pour annoncer le printemps

Vous trouverez ici la nouvelle surprise, relativement copieuse –et belle, cela va sans dire ! -. J’ai déjà eu l’occasion, de temps à autre, d’évoquer plus ou moins longuement son contenu, il peut être temps pour vous de savoir plus précisément de quoi je parle !
Comme traditionnellement, la surprise du mois précédent est retirée de son serveur.

ENJOY !

Playlist « Les belles prises de son ! »

J’ai trouvé il y a peu de temps à prix fracassé la première intégrale des symphonies de Sibelius par Neeme Jarvi, parue chez BIS au courant des années 80 et enregistrées à Göteborg, l’une des meilleures salles de concert d’Europe et du monde selon l’avis d’acousticiens et de musiciens.
Cette intégrale, que je déguste par étapes en profitant également des pièces d’accompagnement, est assez rapidement tombée dans les oubliettes de l’histoire du disque, reléguée par l’éditeur lors de la parution des symphonies de Sibelius par l’orchestre de Lathi dirigé par Osmo Vänskä, nouvelle référence aussitôt désignée par la presse spécialisée. C’est, à mon avis, profondément injuste : l’intégrale de Neeme Jarvi, chef estonien, n’est pas moins belle, mais très complémentaire et, surtout, remarquablement enregistrée. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

A l’aube de l’ère du Compact Disc, l’éditeur suédois BIS Records, encore tout jeune, avait beaucoup à prouver pour faire sa place sur le marché. Il le réalisa en proposant des prises de son somptueuses -très grande dynamique qui justifie l’avertissement des pochettes, timbres et spatialisation en largeur et en profondeur remarquables…-, éditées en CD puis en SACD, et un répertoire essentiellement centré sur les compositeurs et les orchestres nordiques –Sibelius, Grieg, Nielsen ; Oslo, Bergen, Göteborg, Lathi…-, qui s’est progressivement élargi ensuite.
Au sein de ma discothèque, tous les disques de cet éditeur font partie des tout meilleurs enregistrements, et cette intégrale des symphonies –qui est à mes oreilles la mieux enregistrées de toutes avec celle de Segerstam chez Ondine, label finlandais– fait partie de la crème de ces productions !
En 2023, BIS Records a été racheté par Apple, sans que l’on sache encore très précisément quel sera le mode de diffusion des futures productions.

Sauvegardes à nouveau accessibles !

Je n’avais plus accès à certains de mes travaux -grosso modo, ceux réalisés depuis le milieu des années 90 jusqu’à 2016 environ-, ce qui représente une bonne vingtaine d’années quand même, dont certaines très productives, parce que je les avais essentiellement archivés sur des CR ou des DVD, gravés chacun en double exemplaire –au cas où…-, ou bien parce qu’ils étaient enregistrés sur des disques durs avec interface FireWire, laquelle est totalement abandonnée depuis assez longtemps déjà par Apple.

Or, j’ai eu récemment besoin d’accéder à certaines de ces archives. Et c’est ainsi que je me suis retrouvé dans l’obligation de me procurer un lecteur-graveur de CD/DVD « Superdrive », auquel, pour faire bonne mesure, j’ai ajouté un adaptateur USB A –> USB C pour en profiter éventuellement sur le MacBook M2 si nécessaire.
Ça arrive dans le courant de la journée, et mes boîtes d’archives sont déjà prêtes !

Géométrie appliquée et bricolage !

Aujourd’hui, je vous offre un gabarit qui pourra servir à ceux qui écoutent encore des disques vinyles : il vous permettra d’aligner parfaitement votre cellule, tout simplement en respectant le mode d’emploi simplissime attaché à l’objet : vous le trouverez ici.
Aligner une cellule est important pour obtenir un angle aussi exact que possible entre le diamant et le sillon du disque : cet angle devrait rester droit en permanence ; le gabarit permet de s’approcher au mieux de cette perpendicularité en tout endroit du disque.
Pour ceux qui avaient séché leurs cours de géométrie au collège, vous pouvez également trouver des gabarits dans le commerce, il vous en coûtera entre 8 et 50 euros, selon qu’ils seront en carton ou en plastique…

Dimanche matin à l’opéra -encore…-

Une nouvelle -assez courte- matinée à l’opéra en ce dimanche très printanier, en compagnie de Wagner, pour ce qui constitue son « premier opéra officiel » -il en avait « renié » quatre autres auparavant- : « Der fliegende Holländer », ou « Le vaisseau fantôme » dans sa traduction française et dans une version un peu ancienne qui fait partie des premières enregistrées : celle de Ferenc Fricsay, sortie en 1953 –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. J’avais, il y a dix ans presque jour pour jour, emmené TheCookingCat voir et entendre l’oeuvre à l’opéra national du Rhin -c’était très bien malgré une mise en scène un peu abstruse-, elle s’était montrée assez peu réceptive à cette oeuvre pourtant assez facile d’accès.

–A partir d’ici, les * correspondent à l’appréciation tout-à-fait subjective et personnelle des versions citées.–

Etonnamment –ou pas ?-, c’est une oeuvre dont je ne possède en discothèque quasiment que des versions anciennes, à part celles de Böhm ***, avec Thomas Stewart –1971– et de Karajan *** avec José Van Dam-1983– dans le volumineux coffret EMI consacré à ses enregistrement lyriques.

Trônent donc sur mes étagères :
Clemens Krauss –1944, live de radio-, version princeps qui donne à entendre le Hollandais définitif de Hans Hotter encore presque juvénile et déjà pleinement investi dans le rôle ***** ;
Fritz Busch, exilé en Argentine, avec Alexander Kipnis, en 1948 –version qui peine à émerger du brouillard sonore, et où Kipnis, lointain, a priori en petite forme et un peu avancé en âge, n’est pas à la hauteur de sa réputation* ;
Fritz Reiner, live au Met de New York en 1950 –avec, une fois encore Hans Hotter aussi génial qu’en 1944 et brûlant les planches et Astrid Varnay, qui se hisse à la hauteur du Hollandais ***** ;
le très rare en enregistrement de Wilhelm Schüchter à Hambourg –live de radio, 1951-, toujours avec Hans Hotter, moins en voix, plus nasal que dans les deux versions précédentes**** ;
et, enfin, Joseph Keilberth à Bayreuth avec Hermann Uhde –alternative crédible à Hotter pour l’incarnation de ce rôle– et Varnay en 1955 *****.

La version de ce jour **** s’inscrit dans une optique très différente de celles qui furent enregistrées durant la même période : Ferenc Fricsay opte pour une lecture plus légère et incisive, l’orchestre est plus proche des opéras de Weber ou Marschner que des opéras ultérieurs de Wagner. Josef Metternich, qui chante le Hollandais, a une voix infiniment plus légère et moins charpentée que celle de Hotter, qui convient tout-à-fait bien cependant à la vision du chef. Tous les autres chanteurs sont excellents et cette version, avec son approche singulière, propose en définitive beaucoup de plaisir.

Playlist « Cette année-là – 2007 »

Paul Dukas – Oeuvres pour piano, intégrale – Olivier Chauzu
Johnny Thunders – Too Much Junkie Bussiness
William Sheller & le Quatuor Stevens – Live
George-Frideric Handel – Solomon – Solistes, RIAS Kammerchor, Akademie für alte Musik, Daniel Reuss
-Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-

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