Playlist en couleurs – Brun -dit aussi marron-

• The Who – Live At Leeds – 1970 ****
• George Frideric Handel – Coronation Anthems – Westminster Abbaye Choir, The English Concert, Simon Preston – 1983 ****
• Neil Young – Harvest – 1972 *****
• Franz Schubert – Klavierstücke ; Moments musicaux – Claudio Arrau, 1990 ****
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Un dimanche à l’opéra – Judas Maccabeus, de Handel

En de dimanche aux couleurs estivales, ma séance lyrique est consacrée à « Judas Maccabaeus », un oratorio composé par Georg Friedrich Handel en 1746, sur un livret tiré de la Bible par Thomas Morell à partir du Livre des Maccabée de l’Ancien Testament, qui retrace l’histoire de Judas Maccabée, héros juif qui a mené la révolte des Juifs contre les Séleucides, au IIème siècle avant J.-C.
Malgré le succès initial de l’oeuvre –Handel a composé « Judas Maccabaeus » pour célébrer la victoire du duc de Cumberland sur les forces jacobites à la bataille de Culloden en 1746-, la discographie de cet oratorio n’est guère pléthorique, et la version du jour est la seule présente dans ma discothèque. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’oratorio est structuré en trois actes, chacun contenant une série d’airs, de récitatifs et de chœurs. Handel combine une narration historique puissante avec une musique expressive et émouvante : les thèmes centraux de « Judas Maccabaeus » sont la lutte pour la liberté et la foi inébranlable. L’œuvre célèbre le courage et la détermination face à l’adversité.
L’oratorio avait également une signification politique, destinée à célébrer la victoire anglaise sur les forces ennemies lors de la seconde rébellion jacobite et renforçant le sentiment national.
Musicalement, « Judas Maccabaeus » est un exemple typique du souffle épique propre à la plupart des oratorios de Handel, avec des mélodies expressives, des harmonies riches et une orchestration variée. Comme souvent chez le compositeur, les chœurs sont particulièrement remarquables, avec des passages dramatiques et émouvants qui soulignent les moments clés de l’histoire. Les solistes ont des rôles exigeants, avec des airs qui nécessitent une grande virtuosité vocale et une expressivité émotionnelle.

Beethoven, qui vouait une grande admiration à Handel, qu’il tenait pour le plus grand musicien l’ayant précédé –« Handel est le plus grand compositeur qui ait jamais vécu. Je voudrais me découvrir et m’agenouiller devant sa tombe. »-, a composé une série de 12 variations pour piano et violoncelle –WoO45– sur un thème de l’oratorio.

Une belle séance dominicale !

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Playlist « La deuxième suit la première… »

Comme l’indique le titre de cette notule, et parce que parfois, j’ai même de la suite dans les idées, elle s’inscrit à la suite de celle-ci et la playlist de ce jour est ainsi composée d’un certain nombre de « Deuxième symphonie », toutes de compositeurs russes pour le coup, et pour la plupart échappant au « grand répertoire ». –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Sergei Rachmaninoff – Symphonie n°2 – OS Pittsburgh, William Steinberg – 1961 ***** 
Jusqu’au début des années 70, la deuxième symphonie de Rachmaninoff (Rachmaninov en orthographe internationale) était interprétée dans une version présentant un certain nombre de coupures, autorisées par le compositeur, pour durer une bonne quarantaine de minutes –elle avoisine généralement les 55 minutes dans les versions non amputées-. C’est aussi le cas dans cette version de William Steinberg, la seconde enregistrée par le chef en 1961, remarquable au demeurant, et bénéficiant de très bonnes conditions techniques, comme la majorité de ses enregistrements effectués pour le label Command Classics –cf. ici pour en savoir plus-. Steinberg avait déjà enregistré cette symphonie avec succès , avec le même orchestre, pour Capitol Records en 1954.
Oeuvre totalement ancrée dans un post-romantisme tardif, d’un accès très facile grâce notamment à son troisième mouvement au caractère élégiaque marqué, c’est la seule symphonie de cette playlist qui bénéficie d’un relatif engouement populaire, et la plus réussie de Rachmaninoff.

• Maximilian Steinberg – Symphonie n°2 – OS Göteborg – Neeme Järvi – 2001 ****
L’enregistrement de cette symphonie est une « première mondiale » à porter au crédit de Neeme järvi, infatigable défricheur de talents dont je vous avais déjà parlé ici à l’occasion d’autres symphonies en marge du « grand catalogue ». Maximilian Steinberg était un élève de Rimsky-Korsakov –dont il devint par ailleurs le gendre– et fut par la suite le professeur, notamment, de Shostakovich. Sa symphonie, composée en 1909, sans être géniale, loin de là, s’écoute néanmoins agréablement et s’inscrit dans la même veine russe que celles de Borodin ou de Glazounov, avec plus de réussite que ce dernier dans ses symphonies à mes oreilles.

• Igor Stravinsky – Symphonies d’instruments à vent – Orch. de hambre de Detroit, H. Robert Reynolds 1994 **
Cette oeuvre composée en 1920 est la deuxième des « symphonies » –qui n’en ont guère que le nom…– du compositeur. C’est vraiment très vilain à mes oreilles et je ne l’avais écoutée qu’une seule fois auparavant le jour de son achat, il a déjà un peu longtemps –le disque était en résidence de longue durée dans un bac à soldes à 1€ en Allemagne : on comprend pourquoi !-. Décidément, mis à part ses tout premiers ballets, Stravinsky est un compositeur avec lequel j’ai bien du mal !

• Dmitri Chostakovich – Symphonie n°2 « À Octobre » – OS WDR, Rudolf Barshai – 1995 ****
Symphonie composée en 1927 pour célébrer les dix ans de la révolution d’octobre 1917, commandée par le département de propagande du gouvernement bolchévique, cette courte symphonie d’une vingtaine de minutes comporte un seul mouvement et s’achève par un choeur grandiloquent au texte médiocre : « Nous sommes en marche, nous demandons du travail et du pain », dont Chostakovich –Shostakovich en écriture internationale–  était tout sauf enthousiaste –il le trouvait même totalement abominable-. La version de Rudolf Barshaï est extraite de son intégrale, superbe et disponible à un prix encore assez accessible, même si malheureusement en assez forte augmentation…

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Surprise à l’heure d’été

En ce début de nouveau mois, et délivrée presque dans les temps, il est désormais possible de retirer la surprise mensuelle ici, à défaut de se découvrir d’un fil –même si la météo s’y prêterait bien depuis quelques jours-.
Comme toujours, la surprise précédente est désormais retirée du serveur.

ENJOY !

 

Playlist « Après leur dernière, leur première… »

Après avoir écouté plusieurs neuvièmes et dernières symphonies de leurs compositeurs respectifs, voici que ma playlist se compose de leur première symphonie, composée parfois de nombreuses années auparavant, ce qui permet de mesurer toute l’étendue de leur parcours créatif ! C’est particulièrement vrai pour ce qui concerne Beethoven –il y a un gouffre entre sa première et sa neuvième symphonie !– et Tcahïkovsky –dont les trois premières symphonies sont de peu de poids par apport aux trois dernières-. C’est moins vrai pour Brahms, venu tard à la symphonie, et dont la première est déjà une oeuvre de maturité. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Ludwig Van Beethoven – OP Berlin, Karajan, 1985 ****
La quatrième et dernière intégrale des symphonies de Beethoven par le chef autrichien a généralement moins bonne presse que les précédentes, notamment du fait d’un mastering assez peu engageant lors de sa première parution en CD. Depuis, son appréciation a été réévaluée, de nouveaux remastering étant nettement meilleurs que le premier : elle est en fait assez proche de sa troisième intégrale –même si Karajan effectue la reprise du 1er mouvement en 1985 mais pas en 1976-.

• Johannes Brahms – OS Chicago, Wand, 1990 ****
La première symphonie reste celle que je préfère des quatre symphonies de Brahms, et cette interprétation de Günter Wand, enregistrée en concert lors d’une tournée du chef aux États-Unis avec l’excellent orchestre symphonique de Chicago –l’un des « Big Five »– s’inscrit parmi les multiples très bonnes versions de ma discothèque.

• Piotr Tchaïkovsky – Russian National Orchestra, Pletnev, 1996. ***
J’écoute rarement cette symphonie, plus proche des ballets du compositeur que de ses trois dernières symphonies, mais la version de Mikhail Pletnev, avec l’orchestre national russe qu’il a créé en 1990, issue de sa première intégrale des symphonies de Tchaïkosky parue en 1996 –il en a réalisé une seconde entre 2010 et 2014-, est de très bonne facture, rendant compte de la variété des climats de l’oeuvre, et bénéficie d’une excellente prise de son, réalisée dans la grande salle du conservatoire de Moscou. Les trois étoiles sont plus justifiées par l’intérêt assez mitigé que je porte à l’oeuvre, interprétée de fort belle manière au demeurant.

• Witold Lutosławski –  OS BBC, Gardner, 2010 *****
Witold Lutosławski est un compositeur polonais né en 1913 à Varsovie, où il est décédé en 1994. Cette symphonie, bien qu’elle ait été composée entre 1741 et 1947 durant l’occupation allemande puis soviétique de Varsovie, est décrite par son compositeur comme « une oeuvre joyeuse ». Elle est composée de quatre mouvements : les deux mouvements extrêmes, relativement brefs et frénétiques –cf. extrait sonore-, encadrent un long deuxième mouvement plus introspetif et presque mélancolique et un troisième mouvement curieusement énigmatique. Cette symphonie reste d’un accès relativement aisé et la version de ce jour bénéfice de conditions techniques proches de l’idéal.

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Dimanche à l’opéra – Carmen, de Georges Bizet

La séance de cette matinée à l’opéra est consacrée à « Carmen » de Georges Bizet, opéra composé en 1875, en quatre actes, sur un livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy, basé sur la nouvelle du même nom de Prosper Mérimée. La version écoutée ce matin, celle de Claudio Abbado enregistrée en 1978 –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, gorgée de soleil, est assez largement reconnue comme l’une des très grandes interprétations de « Carmen » disponible au disque. Elle est très bien dirigée et la distribution internationale chante dans un Français compréhensible –à l’inverse de certaines versions distillées en volapuk…-. Les dialogues, nombreux dans cette oeuvre, souffrent un peu plus d’une maîtrise parfois délicate du Français.

« Carmen » est une tragédie passionnelle où l’amour, la jalousie et le destin s’entremêlent pour conduire les personnages à leur perte. L’opéra explore les thèmes de la liberté et de la fatalité à travers le personnage emblématique de Carmen, une bohémienne indépendante et rebelle qui refuse de se conformer aux attentes de la société. Vous pourrez retrouver ici un petit dossier relativement détaillé consacré à cet opéra très célèbre, qui connut très rapidement un succès phénoménal.

• Acte I – L’histoire se déroule à Séville, en Espagne, au début du XIXe siècle. L’opéra s’ouvre sur une place publique où des soldats, dont Don José, montent la garde. Micaëla, une jeune femme du village de Don José, arrive à la recherche de ce dernier. Elle lui apporte une lettre de sa mère, mais Don José n’est pas présent. Carmen, une belle et séduisante gitane, fait son entrée en chantant la célèbre « Habanera », où elle exprime son amour libre et indépendant. Elle jette une fleur à Don José, qui en est immédiatement captivé. Lors d’une dispute à la manufacture de tabac où Carmen travaille, elle est arrêtée par le lieutenant Zuniga. Don José est chargé de l’emmener en prison, mais Carmen le séduit et le convainc de la laisser s’échapper.

• Acte II – Deux mois plus tard, Carmen et ses amies gitanes se retrouvent dans une taverne tenue par Lillas Pastia. Carmen chante et danse pour divertir les clients. Le toréador Escamillo entre en scène et chante sa célèbre aria, « Votre toast, je peux vous le rendre », où il exalte les plaisirs de la vie de toréador. Carmen est attirée par Escamillo, ce qui rend Don José jaloux. Zuniga, qui poursuit toujours Carmen, arrive à la taverne. Une bagarre éclate entre lui et Don José, qui est forcé de rejoindre les contrebandiers de Carmen pour échapper à l’arrestation.

• Acte III – Dans les montagnes, les contrebandiers, y compris Carmen et Don José, préparent une expédition. Carmen lit les cartes et voit des signes de mort pour elle et Don José. Micaëla arrive, cherchant toujours Don José, et le supplie de rentrer chez lui pour voir sa mère mourante. Don José accepte de partir avec Micaëla, mais il est déchiré par sa jalousie envers Escamillo.

• Acte IV – De retour à Séville, une foule se rassemble pour assister à une corrida. Escamillo entre en triomphe, acclamé par le public. Carmen, qui est maintenant avec Escamillo, est confrontée par Don José. Ce dernier la supplie de revenir avec lui, mais Carmen refuse, affirmant qu’elle ne l’aime plus. Dans un accès de jalousie et de désespoir, Don José poignarde Carmen. Alors que la foule célèbre la victoire d’Escamillo dans l’arène, Don José avoue son crime et se livre aux autorités.

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Et hop ! Une autre mise en boîte !

Généralement, j’apprécie modérément Led Zeppelin, et toujours à dose réduite tant la batterie de John Bonham occupe l’espace et me tape sur le système !

Mais cette chanson : « The Rover », extraite du double LP « Physical Graffiti », paru en 1975, mais qui fait partie des sessions d’enregistrement de « Houses Of The Holy », je l’aime beaucoup et, de plus, elle reste très accessible à la basse –il suffit de planter des clous en rythme (essentiellement en croches sur le couplet), mais le refrain est plus intéressant… et de toutes manières, la batterie couvrirait d’éventuelles fausses notes si j’augmentais le volume de l’enregistrement !!!

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