Notule en forme de solution…

La dernière devinette proposée sur ce blog a donné lieu à des réponses variées et surprenantes, attestant que l’intelligence artificielle parfois si performante a encore des progrès à réaliser dans certains domaines : Siri, utilisé par Sardequin, ne s’est pas distingué par sa pertinence sur ce coup là !

En fait, il s’agit d’une des très rares oeuvres pour orgue de Beethoven, tirée du très précieux coffret présenté sur l’imagette accompagnant cette notule. La fugue pour orgue en ré WoO 31Werke ohne Opuszahle, soit oeuvre n°31 dans le catalogue des productions non officiellement numérotées par le compositeur– est une composition d’extrême jeunesse, inspirée de Handel et de Bach, et vraisemblablement écrite pour son examen de recrutement au poste de second organiste à la cour du prince-électeur de Bonn, quand l’apprenti-compositeur, à 13 ans, dut subvenir aux besoins de sa famille du fait de l’alcoolisme paternel…

Les 20 coffrets de cette magnifique édition, publiée il y a déjà bien longtemps et désormais indisponible, contiennent un très grand nombre d’oeuvrettes de ce genre, puisqu’il s’agit d’une « édition intégrale » comportant par définition, toute la production du compositeur –officielle et officieuse, Beethoven ayant fait le choix de ne publier que ce qu’il considérait comme digne de lui-. dans ce volume 6, consacré aux oeuvres pour piano autres que les sonates, un petit morceau de CD est également dédié aux quelques rares pièces pour orgue du compositeur.

Le charme de la province…

J’écoute depuis ce matin « Lohengrin« , de Richard Wagner, dans la très belle version de Wilhelm Schüchter, un peu ancienne déjà –1953-, mais très bien enregistrée et vraiment agréable aux oreilles, pour une oeuvre qui n’est pas, et de loin, celle que je préfère chez le compositeur –mais c’est sans doute, pour le néophyte qui souhaite découvrir Wagner, la plus accessible, avec sa trame narrative plutôt facile à suivre et toute la féérie qui s’y rapporte-. Evidemment, presque tout le monde connaît au moins un extrait : c’est sur le prélude du premier acte que Chaplin joue « au ballon – globe terrestre » dans le film « Le dictateur ».

Sans atteindre au mythique, cette version a toujours, depuis sa parution, eu l’heur de plaire à la majorité des critiques d’Outre-Rhin ou d’Outre-Manche, voire d’Outre-Atlantique, pour les très nombreuses vertus qui lui sont reconnues, tant pour les qualités de l’orchestre que pour la prestation des chanteurs –un très bon Lohengrin, très phonogénique et bien chantant, un couple de « méchants » absolument exceptionnel, et une Elsa bien meilleure que de nombreuses autres qui l’ont suivie-.
En France cependant, les quelques critiques que j’ai pu en lire en sont nettement plus nuancées, et notamment, on lui reproche une distribution un peu trop « provinciale » ! Ce qui est à la fois injuste et quelque peu méprisant… C’est oublier un peu vite, en effet, que l’orchestre de la radio de Hambourg est sis dans une ville qui, avec ses 1,8 millions d’habitants, n’est pas si loin, démographiquement, de notre capitale française… C’est oublier aussi que Hambourg est une ville-état et jouit à ce titre d’une puissance économique que n’importe quelle ville de province, ici, lui envierait. C’est oublier, enfin, que la notion de « province », dans un état fédéral comme l’Allemagne, n’a guère de sens…

Quoi qu’il en soit, Schüchter nous propose une très belle version de cet opéra, après avoir, déjà, livré un « Vaisseau Fantôme » de très belle tenue. Il est regrettable que le chef, avec son orchestre, ait assez peu enregistré, parce que ce qui reste, difficilement accessible en général, est vraiment très intéressant.

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Vous reprendrez bien une surprise ?

Mars est arrivé rapidement, trop rapidement pour que je puisse vous proposer une surprise dès son premier jour ! Elle est là, aujourd’hui, remplaçant la précédente ! Evidemment, personnellement, je la trouve très chouette, et en lien avec une notule rédigée courant février, mais je ne vous en dirai guère plus.

Une fois n’est pas coutume, je n’ai pas eu trop de temps pour l’accompagner d’une notice explicative –j’ai passé une partie de mon temps libre à relooker le blog…-, mais cela ne doit pas vous priver d’en profiter malgré tout ! ENJOY !

Devinettes restées en rade : solutions !

Un peu avant Noël et son Réveillon, je vous proposais une première devinette, que vous pouvez retrouver ici.
La réponse en est simple et assez triviale ; c’est parce que quand ils sont tout petits, leurs grands-mères les soulèvent par les oreilles en leur disant : « Regarde de l’autre côté des Vosges comme l’Alsace est jolie ! ». Quant aux corbeaux évoqués dans la même phrase, c’est une des autres petites amabilités que nous réservons à nos charmants voisins : lorsqu’ils quittent l’Alsace pour traverser la Lorraine, ils se mettent sur le dos pour ne pas voir la misère, mais cette anecdote est assez connue…

La seconde devinette était à mon avis assez facile, mais personne n’a trouvé de solution. Les voici donc :
• Extrait 1 : Hazel O’Conner, « Will You »
• Extrait 2 : New Order, « Love will tear us apart ». Il s’agit d’une reprise par les continuateurs de Joy Division, qui renommèrent le groupe ainsi après le décès de Ian Curtis.
• Extrait 3 : Foreigner, « Juke Box Hero ». L’album « 4 » de Foreigner fut l’un des plus énormes succès planétaire de l’année 1981. La version proposée dans la devinette était une version acoustique, je vous propose de retrouver en extrait la version originale, l’un des megatubes du début des années 80.

Le drôle de jeu du jour !

Ici, il faut entendre drôle au sens de marrant, ou rigolo ! En cliquant ici, vous accéderez donc à ce drôle de jeu du jour –qui, dans les faits, a débuté hier et devrait, peut-être, se poursuivre un peu, voire beaucoup, dans les jours qui viennent– !
Ça ne se joue pas exactement comme un chamboule-tout, mais, en définitive, le résultat pourrait être le même…

Beau comme… une devinette de mars !

En explorant un peu les tréfonds de ma discothèque, j’ai trouvé cette chose rare et assez méconnue ! C’est une oeuvrette courte mais agréable pour se détendre les oreilles, que je vous propose d’écouter ci-dessous. L’album dont il est tiré contient d’autres pièces du même acabit, voire plus exotiques encore !

Tout l’enjeu est de trouver le compositeur de cette petite pièce ! En cette période un peu troublée, voilà de quoi se changer les idées pour débuter ce mois de mars et en attendant le printemps, qui ne saurait tarder…

Fin de série : reste une belle musique !

Hier soir, la toute nouvelle série « Ennemi Public » s’achevait, sur une conclusion  un peu elliptique qui laisse espérer une « seconde saison », puisque c’est en saisons qu’on compte les séries de nos jours !
Je ne suis pas fan de la chaîne qui l’a diffusée –celle qui ne pense qu’à acheter du temps de cerveau disponible…-, mais, pour le coup, j’a été assez séduit par un scénario qui impose un rythme relativement lent, mais assez tendu pour soutenir un intérêt constant tout au long de 9 épisodes. Les paysages des Ardennes belges sont somptueux, les principaux rôles sont très bien tenus, et, surtout, la musique du générique est excellente, quasiment digne du meilleur Cure –c’est vous dire si j’ai aimé !-.

En tout cas, cela faisait longtemps qu’une série n’avait pas suscité un tel intérêt de ma part ! Si vous n’avez pas eu la chance d’entendre la bande-son du générique, c’est désormais chose réparée –et même, un peu, en images…– ci-dessous.

Playlist apaisante !

Après une journée professionnelle démarrée plutôt calmement mais qui s’est poursuivie sur des chapeaux de roue et achevée de manière encore plus trépidante, c’est avec un certain plaisir que je m’offre une playlist courte, mais apaisante ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’oeuvre est archi-connue –je vous en parlais plus longuement ici et surtout – et fait partie de mes partitions de chevet. La présente version, dans une très belle prise de son de piano, ce qui ne gâte rien, est de grande qualité. Je vous en propose ci-dessous un extrait qui vous permettra de vous en faire une idée.

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Fin des travaux !

A priori, le gros chantier de relooking du blog m’apparaît désormais achevé –jusqu’à la prochaine fois…– ! « Vollendet das ewige Werk ! », comme dirait l’autre, que vous pourrez entendre dans l’extrait en fin de cette notule !

Donc :
• après avoir élargi la zone de contenu de la page des articles –la proposition par défaut laissait quand un niveau de blanc considérable !-;
• après avoir réussi à intégrer dans le thème-enfant la fonction d’affichage des commentaires pour chaque notule directement sur la page principale du blog –fonction, qui, étonnamment, n’était pas prévue par défaut pour ce thème-;
• j’ai également réussi à intégrer un outil de recherche fonction à mon avis indispensable-, comme je le souhaitais, directement dans la barre de menu principale, ce qui ne fut pas une sinécure, la fonction étant assez mal documentée !

Albums en série, part 6 !

1 coffret pour découvrir Sibelius

Ici, vous pourrez dire que je triche, parce que je vous propose un coffret : mais ce bel objet est une série en soi, puisque le coffret comporte 14 CD regroupés thématiquement et un joli livret –pour polyglottes uniquement : il est en anglais et en allemand seulement, les textes en finlandais sont traduits en anglais, mais l’ensemble est intéressant à lire-. Et, cependant, c’est peut-être, pour le néophyte désireux d’aller au-delà des seules symphonies du compositeur, le meilleur moyen de l’approcher. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Guère de controverse ici : les interprétations retenues vont du bon à l’excellent, dans des prises de son très convenables –le remastering est soigné-. On retrouve donc des grands noms –Karajan, Bernstein, Mutter, Quatuor Emerson…-, des oeuvres très célèbres –les symphonies, le concerto pour violon, certains poèmes symphoniques– et des choses plus rares mais pourtant très agréables à l’oreille –des Lieder, de la musique de chambre– et que l’on n’a guère l’occasion d’écouter par ailleurs.

C’est donc tout l’intérêt de coffret d’anthologie, qui permet d’apprécier la globalité de l’oeuvre de Sibelius dans de fort bonnes conditions. Si vous êtes un peu plus argenté, l’anthologie parue chez BIS, en 15 CD, est un peu plus complète et encore plus désirable, mais elle est aussi –un peu– plus chère, quoi que, les prix étant très fluctuants, il peut être sage de vérifier –et n’oubliez pas que la boutique en ligne italienne est toujours moins chère que celle installée en France…-.

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