Playlist retour aux sources

Une playlist qui se passe de commentaires superfétatoires ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Il s’agit-là des quatre premiers albums des Rolling Stones dans leur édition anglaise –il convient de privilégier systématiquement les éditions UK aux éditions US, beaucoup moins cohérentes-, écoutés dans l’ordre de leur parution entre 1964 et 1965.

A l’époque de la sortie du premier, la très sérieuse revue Gramophone le critiquait ainsi, dans la section « Jazz » du magazine : « They play a kind of negro music in a far more idiomatic way than the Beatles, and with lot more technical skills ». Soit : « Ils jouent un genre de « musique nègre » de manière beaucoup plus idiomatique que les Beatles, et avec beaucoup plus de compétences techniques ».

Ce qui n’est sans doute pas faux si on compare l’extrait ci-dessous avec une chanson du genre « Love me do », beaucoup plus édulcorée –et aux paroles sans aucun des arrière-plans vaguement salaces, pour l’époque, entendus ici-.

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Playlist « Vieilles cires »

Petit à petit, le quotidien se réinstalle et reprend ses droits même pour mes oreilles, et malgré un emploi du temps chargé, et quelque peu chamboulé par les événements récents –voyage à Paris annulé en cette fin de semaine, par exemple, le salon du numérique auquel je devais participer étant reporté-.

Ce soir, une playlist qui crachote mais case de réelles beautés ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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La leçon anglaise

C’est une belle leçon de solidarité et, même, de fraternité, qui nous a été apportée par les Anglais hier en fin de soirée –et le vrai événement dans l’événement, en fait, puisque la suite ne fut qu’anecdotique-. Qui eût pu croire, avant cela, que leurs magnifiques choeurs entameraient un jour –et de quelle manière ! En ce domaine, ils ont beaucoup à nous apprendre !– une Marseillaise aussi fervente que celle qu’ils ont livrée en signe d’amitié ?

Une vraie belle leçon d’humanité compatissante, bien plus appréciable en tout cas que le lamentable spectacle auquel s’adonnèrent certains de nos « représentants du peuple », hier à l’Assemblée : que l’opposition s’oppose, certes, mais avec intelligence, dignité et sans vociférations, ce serait tellement mieux !

Playlist BOF

Après une journée bien dense, y compris en déplacements relativement longs, une nouvelle playlist thématique, ce jour, consacrée aux musiques de film : il  en est de vraiment très bien, quel que soit le genre envisagé. Et certains très grands compositeurs se sont prêtés au genre avec délectation. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Pour vous mettre l’eau à la bouche, deux petits extraits, ci-dessous :

le premier provient de ce qui constitue l’une des plus belles musiques de film à mes oreilles –sans être grand spécialiste du genre, j’en connais quelques-unes d’assez près et je prête généralement une attention certaine à la qualité de la musique d’un film, qui en fait partie intégrante selon moi-;

le second, beaucoup plus nerveux –et presqu’énervant, à tout dire, mais c’est fait exprès et cela sert vraiment la narration– a servi de support à une « fausse pub » assez drolatique –la vidéo subsiste en ligne– au début des années 2000.

Par ailleurs, saurez-vous associer ces deux extraits aux albums écoutés ?

Wartime playlist

11 novembre : commémorons comme il se doit ce jour, marquant, en 1918, la fin de l’immense boucherie qui ensanglanta l’Europe, beaucoup, et le reste du monde dans une moindre mesure. Si la période m’a toujours beaucoup intéressé, j’ai souvent eu du mal, pendant longtemps, à trouver des ouvrages vraiment remarquables et complets sur la période. C’est pourquoi, d’ailleurs, je ne retins pas ce sujet, en définitive, lors de la rédaction de mon mémoire pendant mes études d’histoire –ça, c’était il y a longtemps…– !

Ça a beaucoup changé désormais, et depuis quelques années, centenaire et préparation d’icelui obligent, de très beaux livres sont désormais sortis sur ce sujet.

En ce jour de commémoration, donc, c’est une playlist d’oeuvres composées pendant la guerre qui a occupé mes oreilles ce début de matinée, la confection d’un boeuf bourguignon aux épices de Noël –cannelle, anis étoilée, gingembre : un essai…– occupant mes mains par ailleurs 🙂 ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Je suis majoritaire sur le net :-)

logo_WP… et je ne suis pas le seul –focément !-. C’est en tout cas ce qu’indique cet article, consacré à l’utilisation des CMS au service de la création de sites –chiffres et graphiques à l’appui-. Ce n’est, à vrai dire, qu’une demi-surprise, mais je pensais néanmoins que Blogger –ex Blogspot– était beaucoup mieux implanté que cela.

Succès qui est la rançon d’une vraie simplicité d’emploi et d’une efficacité appréciable, même sur de très gros sites : franchement, ça marche bien, avec beaucoup de souplesse, et l’avantage du nombre permet de trouver une aide parfois précieuse auprès d’une communauté très large !

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Poupées new-yorkaises

La wishlist entraperçue ici m’a conduit, hier, à réécouter les New York Dolls, groupe légendaire et prémonitoire, qui ne perça pas complètement de son vivant, malgré deux albums de qualité, mais fut unanimement revendiqué par tous les groupes punks de la planète comme source d’inspiration fondamentale.

L’ambiguïté sexuelle affichée, une certaine idée de la décadence vestimentaire et comportementale, mais aussi la défonce en étendard et, en définitive, le manque de succès immédiat, conduisirent ses membres à se séparer rapidement. David Johansen, le chanteur, se lança dans une carrière de crooner de second rang et d’acteur pour seconds rôles dans quelques séries US, Sylvain Sylvain, l’un des guitaristes, dans une carrière solo au succès mitigé malgré un bon album au début des années 80. Arthur « Killer » Kane, le bassiste, mena une vie d’errance pendant plusieurs années avant de se convertir au dogme mormon. Quant à Jerry Nolan et Johnny Thunders, ils furent les plus actifs des ex-poupées, en fondant notamment les Heartbreakers.

NYDolls
Au cours des deux années de leur courte existence, les New York Dolls produisirent deux albums, excellents : le premier, éponyme, mettait en avant une belle vitalité, un vrai sens de la reprise efficace et des compositions originales de qualité, dont le vigoureux « Personality Crisis », en extrait ci-dessous.

NewYorkDollsNewYorkDollsIl n’est ni très bien enregistré, ni très bien produit et ne rencontra guère de succès commercial à sa sortie –cliquer sur l’image pour la voir en grand-. C’est plutôt inclassable, ça démontre une belle assimilation des principaux courants du temps, assez stonien dans l’esprit et le traitement –propos ironique, utilisation de deux guitaristes complémentaires-, sans la finesse de ces derniers à la même époque, d’un enthousiasme réellement communicatif et d’une simplicité très directe si l’on pense aux standards du moment, où la musique évoluait vers une sorte de glam/progressive rock plutôt sophistiqué, un peu pompier et étiré. Suite à la parution de l’album, le groupe fut élu par Creem Magazine « Meilleur nouveau groupe » de l’année, mais aussi « Plus mauvais groupe de l’année », ce qui indique bien l’accueil plutôt controversé dont il bénéficia.

Too_Much_Too_Soon_-_The_New_York_DollsLe second album, « Too much too soon », –cliquer sur l’image pour la voir en grand-reproduisit les outrances du premier tout en étant beaucoup mieux produit. Il rencontra à peine plus de succès en termes de ventes en 1974, mais acquit rapidement le statut s’album fondateur de la musique punk : écouter l’introduction de « Human being » –en extrait ci-dessous : on prêtera attention à la guitare de Johnny Thunders –voie de gauche-, remarquable dans son traitement d’une sorte de mélodie continue et saturée– , c’est trouver la source de l’introduction du « Anarchy for the UK » des Sex Pistols, beaucoup moins bons musiciens au demeurant.

Après leur séparation et en raison du succès de la vague punk, plusieurs disques de démos ou d’enregistrements de concerts furent publiés : ils sont malheureusement mal enregistrés et n’apportent rien de fondamental à la découverte du groupe, qui, sur scène, ne transcendait pas ses compositions.
Un groupe attachant, malgré ses outrances plutôt qu’à cause d’elles –si elles furent revendiquées, elles ne furent jamais totalement assumées, comme le montre une séparation très rapide-, et entré dans la légende malgré la brièveté de son existence, grâce aux groupes punks anglais qui prirent leur relais avec bien plus de succès, trois ans plus tard.

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Construis une playlist monstrueuse !

Suite à la lecture de cet article, très intéressant et bien plus nuancé, à la lecture, que ce que son titre laissait présager, je vous propose de construire une playlist monstrueuse, qui sera constituée ainsi –cliquer sur l’image pour la voir en grand-.
Pour coller au mieux à l’article, il peut être intéressant d’écouter ces albums dans l’ordre de leur parution, sachant que ceux retenus ici sont à connotation autobiographique assez marquée. Par principe, je n’ai retenu aucun album live, alors que le chanteur y donne souvent son meilleur –avec un penchant personnel et coupable pour « Take no prisoners »-.

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Après cette écoute, à vous de vous faire votre propre idée sur le sujet… Evidemment, si vous commencez par écouter « Berlin », et en particulier « Caroline says (part one) » ou « The kids », je ne vous garantis pas que vous trouverez la réponse la plus objective…

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