Playlist « Mes nuits sans dormir », suite…
Le titre de cette notule, je pourrais le recycler sans fin, tant il reste d’actualité ! J’en ai donc profité entre deux écoutes l’opus 111 pour passer en revue quatre versions un peu anciennes –la plus récente, la seule qui n’est pas enregistrée par EMI avec le Philharmonia, date de 1964– du quatrième concerto pour piano de Beethoven. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Soit, dans mes oreilles :
• une version superlative, qui demeure ma version de chevet –Gilels/Ludwig– ;
• deux excellentes versions –Solomon/Cluytens et Bachauer/Dorati– ;
• et une version un peu décevante –Arrau/Galliera– du fait d’un chef accompagnateur un peu indifférent.
Je connais ce concerto depuis ma plus tendre enfance –il doit vraisemblablement faire partie de mes dix premiers albums– et il a toujours été mon préféré de tous les concertos pour pianos, quel que soit le compositeur. Je ne me lasse donc pas de l’écouter, et il est assez bien représenté dans ma discothèque, y compris dans des versions récentes –dont certaines sont excellentes également-, voire HIP !
Pour la petite histoire, ce concerto, composé en 1806, quand Beethoven avait encore un coiffeur et ressemblait au portrait présenté à droite –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– est le dernier dans lequel le compositeur, déjà bien atteint de surdité, se produisit comme soliste, lors de sa création en 1808.