Playlist « Inédits baroques »

Je n’écoute que très rarement une playlist intégralement composée de musique baroque, mais les compositeurs et les oeuvres abordés ce jour sont suffisamment variés et différents pour éviter toute lassitude ou toute monotonie. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Aucune des oeuvres composant cette playlist ne m’était connue auparavant, d’où le titre de cette courte notule. Tout n’est pas inoubliable, mais l’ensemble s’écoute avec beaucoup de plaisir cependant –et le fils Bach a tendance à moins « tricoter » que son vieux barbon de père, ce qui n’est pas pour me déplaire…-.
Finalement, après exploration plus complète du coffret que je vous présentais hier, je m’aperçois qu’il me reste encore pas mal d’inédits à découvrir !

50 ans et pas une seule ride !

Le label Archiv, filiale de Deutsche Grammophon tout ce qui touche au répertoire baroque ou aux interprétation historiquement informées du répertoire classique jusqu’au tout début du 19ème siècle, bien de publier un superbe coffret-anniversaire célébrant les 50 ans de The English Concert et son chef originel, l’Anglais Trevor Pinnock. Malheureusement, les quelques excellents disques que le chef enregistra en solo au clavecin ne viennent pas alourdir ce bel objet –99 CD + 1 DVD et un livret Anglais / Allemand consacré à l’orchestre et à son chef et replaçant les enregistrements dans leur contexte de l’époque, mais qui ne dit rien des oeuvres et des musiciens-.

Magnifique occasion néanmoins pour saluer de superbes interprétations de Purcell, Corelli, Bach, Handel, Telemann ou Vivaldi Mozart ou Haydn, mais aussi des compositeurs moins connus comme Boyce, Lebrun ou Sammartini pour n’en citer que quelques-uns.
Le chef anglais et son orchestre propose toujours de très belles versions, vivantes et chaleureuses, sans doute moins radicales que celles proposées par les musiciens « baroqueux » de la génération suivante, mais toujours enjouées et très bien équilibrées, et qui semblent désormais intemporelles.

Pour la petite anecdote, Trevor Pinnock était le dauphin de l’intouchable Karajan en matière de vente de disques du label Deutsche Grammophon, dans les années 80. Un succès mérité !

Et, pour la petite histoire : comme je n’ai vraiment plus de place sur mes étagères désormais, il se passera sans doute assez longtemps avant que je n’achète de nouveaux albums… Evidemment, les promesses n’engagent que…