Panne réparée !

Je redécouvre les joies de l’écoute de CD dans le salon, depuis hier soir ! Mon préamplificateur a pu être dépanné et fonctionne à nouveau comme avant, et tout cela pour une somme très raisonnable. Changement de trois transistors bipolaires et réfection de nombreuses soudures, et le voilà comme neuf… –Cliquer sur l’image pour voir en plus grand à quoi ressemble l’intérieur de la bête : l’énorme transformateur toroïdal et les gros condensateurs bleus (filtrage de l’alimentation) sont très largement surdimensionnés dans la configuration envisagée, puisque je n’utilise que la partie préamplificateur de cet intégré (il est prévue pour pouvoir être utilisé à la fois comme amplificateur et préamplificateur). De même, le module « Phono », très élaboré, de la partie en haut à gauche ne me sert plus depuis que je n’ai plus de platine 33 tours-.

Le réparateur m’a tout de même alerté sur le fait qu’il lui serait peut-être difficile, à l’avenir, de trouver des pièces de qualité identique pour de futures interventions, d’autant que le schéma des circuits de l’appareil est introuvable, ce qui nécessite des interventions d’assez longues durées –et donc coûteuses en main-d’oeuvre…-.
La bête ayant fonctionné 29 ans exactement à raison de plusieurs heures par jour, si elle pouvait ressusciter pour un temps identique, j’en serai tout-à-fait heureux ! Dans le cas contraire, il faudra que je trouve autre chose, ce qui risque de ne pas être une mince affaire –un bon préamplificateur actif coûte un bras, d’après les recherches que j’ai pu mener, au cas où…-.

Playlist élégante et raffinée

Suite à l’aimable causerie entamée ici, je me suis consacré, depuis hier soir et jusqu’à tôt ce matin, à une playlist placée sous le sceau de l’élégance. C’est, en effet, le qualificatif qui me semble le mieux convenir pour qualifier la musique de Felix Mendelssohn. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Sans doute le plus célèbre musicien de son temps, ce qui semble complètement oublié aujourd’hui, doté d’une personnalité aimable, unanimement loué par ses pairs, admiré des plus grands de ce monde –la reine Victoria le vénérait, Goethe, Liszt, Chopin et Berlioz l’admiraient, Schumann l’adorait-, enfant prodige au même titre que Mozart, pianiste virtuose dès l’enfance, cultivé et raffiné, grand voyageur à travers l’Europe, il vécut une vie heureuse qui en fait le moins sombre des romantiques.

De nos jours, on a tendance à lui reprocher cette existence sans trop de heurts. Heureux en amour et dans son quotidien, ayant réussi à peu près tout ce qu’il entreprit –on lui doit notamment la redécouverte des grandes oeuvres chorales de Bach, mais aussi de la neuvième symphonie de Schubert– : ce bonheur trop voyant aurait nui à la profondeur de sa musique. C’est oublier qu’il mourut fort jeune, à 36 ans –en 1847-, composa beaucoup dès son plus jeune âge et dans tous les domaines : musique de chambre –exceptionnelle de finesse et d’élégance-, musique chorale où le raffinement de l’écriture le dispute à l’éloquence dramatique, musique symphonique très évocatrice… : tout lui réussit. Et, certaine marche reste l’une des oeuvres les plus connues –et jouée en maintes occasions heureuses– de tout le répertoire –cliquer sur l’extrait pour le vérifier : vous reconnaîtrez !-.

Debussy le qualifiait de « notaire élégant et facile », quand Schumann disait de lui qu’il était « le Mozart du 19ème siècle ». Il fut vilipendé, comme compositeur juif, par les autorités nationales-socialistes qui interdirent que l’on jouât sa musique, mais sa postérité reste malgré tout bien établie.

Les surprises de l’Avent. 2016.3

En ce troisième week-end de l’Avent, troisième surprise, à déposer au pied du sapin en attendant le jour de Noël, ou à consommer illico presto, selon votre niveau de patience d’impatience !
J’ai même eu un peu plus de temps à y consacrer que pour la surprise de la semaine dernière, étant tombé du lit à une heure indue ce matin, pour bien entamer le week-end –ensoleillé à cette heure, ça va changer de la grisaille tristounette de tout le début de cette semaine– !

Enjoy !

Arbre généalogique complexe -problème de riches…- !

L’arbre généalogique de Mick Jagger –le chanteur des Rolling Stones pour ceux qui l’ignoreraient encore-, septuagénaire assumé et néanmoins bien portant, doit être passablement complexe : il vient d’être père, pour la huitième fois, et avec une cinquième mère –pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?– d’un garçon qui sera beaucoup plus jeune que ses cinq petits-enfants et un peu plus jeune que son –unique à cette heure– arrière-petit-fille, née il y a deux ans… L’oncle beaucoup plus jeune que ses neveux, le grand-oncle sera même plus jeune que sa petite-nièce, ça va être simple de s’y retrouver pour lui/eux !

Ces six derniers reculent un peu plus dans l’ordre de la succession, ce qui ne facilitera pas les choses lorsqu’il s’agira de répartir son immense fortune ! On ne prête qu’aux riches…

Quoi qu’il en soit, en guise de berceuse, il pourra toujours entonner cette jolie chanson, un peu injustement oubliée désormais…

Une discothèque. Bilan 2016.4 – Les coups de coeur

Enfin, voici dévoilée la liste de mes coups de coeur de l’année ! Depuis le temps qu’elle était annoncée ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les coups de coeur de l’année !

– Bach – Sonates pour violon et clavecin. Shayegh, Halubek. 2016
Recommandé par Jean-Christophe sur son blog, et par l’ensemble de la presse spécialisée. Un très beau disque consacré à Bach.

– Brahms – Symphonies et ouvertures. CSO, Walter. 1960
Je n’en attendais à peu près rien, parce que Brahms ne m’attire pas plus que ça. Au final, c’est vraiment excellent, de la part d’un chef qui fit partie des grands de son époque sans atteindre tout-à-fait au mythe de ses plus illustres contemporains : une heureuse surprise !

– Hindemith – Intégrale des quatuors à cordes. Danish Quartet. 1997
Aimant beaucoup ce compositeur, je lorgnais sur ce coffret depuis longtemps, mais c’était longtemps inaccessible parce que trop cher. Et je suis tombé sur un bac à soldes CPO –l’éditeur– : l’occasion fait le larron ! Le coffret des oeuvres pour orchestre est tout aussi remarquable, mais la concurrence est plus nombreuse dans le répertoire pour orchestre.

– Nørgård – Symphonies Nos. 2 & 6. OP Oslo, John Storgårds. 2016
Acheté par hasard… Je ne connaissais que l’orchestre, excellent, et le chef, au même niveau –magnifique intégrale des symphonies de Sibelius-. Deux belles symphonies, dans une veine « contemporaine » très accessible et bénéficiant d’une fort belle prise de son.

– Rolling Stones. Blue and lonesome. 2016
Acheté le soir même se sa sortie. Normal pour un vieux fan 😉 ! D’antiques standards blues plus ou moins connus, revisités et totalement assimilés par les papys du Rock. A écouter à l’aune de leurs tout premiers albums chez Decca, quand le groupe ne jouait encore que très peu de compositions originales.  L’harmonica de Mick Jagger est très présent, le son est très « roots ». Enthousiasmant !

– Schreker – Die Gezeichneten. Kruse, Connell, Peterson, Muff, Polgar… DSO Berlin, Zagrosek. 1995
Idem que pour l’album des quatuors de Hindemith ! Je vous en avais déjà un peu parlé dans une notule précédente.

– Strauss, Wagner – Anthologie orchestrale -et un peu vocale-. Philharmonia Orchestra, Otto Klemperer. P2013
Toute les rééditions consacrées à Klemperer dans cette collection sont désirables selon moi : le vieux chef enregistra énormément pour EMI durant toutes la fin des années 50 et toutes les années 60 : son « été indien » artistique, grâce à Walter Legge. Un beau coffret !

– Weill – Die Dreigroschenoper. Ensemble Modern – Raabe, Hagen, Brauer, McDonald. Gruber…
Sans doute la version la plus proche de l’esprit de cette oeuvre, à mi-chemin entre le théâtre de rue et l’opéra. Quelques inédits apparaissent en bons, et, surtout, Nina Hagen est impayable en Frau Peachum ! –Cliquer sur l’extrait vous permettra d’en savoir un peu plus-.

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Une discothèque. Bilan 2016. 3 -Projets avortés ou en cours-

Si vous attendiez la notule consacrée à mes coups de coeur 2016, il faudra encore patienter un peu… Mais 2016 n’est pas finie… Quelques très beaux coffrets sont parus ces derniers mois, dont j’avais un moment envisagé l’achat cette année, achat non concrétisés en définitive à cette heure : certains ont été abandonnés, d’autres sont encore au stade de projet…

gilelsintdggEmil Gilels. The complete recordings on Deutsche Grammophon. 24 CD
Le coffret est paru en décembre 2015, pour être disponible en 2016, année du centenaire de la naissance du pianiste.
J’ai longuement hésité, avant de renoncer. D’une part, il ne me manque pas grand-chose de la discographie officielle du pianiste chez cet éditeur –sur les 24 CD, je dois en avoir 20 ou 21…-. D’autre part, ce qui me manque provient en fait de bandes parues initialement chez Westminster, et il s’agit essentiellement de musique de chambre en trio ou des n-ièmes rééditions de concertos pour piano que j’ai déjà chez d’autres éditeurs, la discographie du pianiste étant éminemment complexe !

jochumintdggEugen Jochum. Complete Recordings on Deutsche Grammophon. Vol. 1 Orchestral Works. 42 CD
Ce coffret paru en septembre 2016 est évidemment alléchant de prime abord. Mais, comme pour le précédent, une fois son contenu analysé, je me rends compte que j’en ai largement les trois quarts cinquièmes, et que ce qui me manque m’intéresse fort peu en définitive (les symphonies de Mozart en x versions, par exemple).
De ce qui m’intéresse, je peux en trouver une grande partie sur d’autres CD –les Wagner de Jochum sont généralement intéressants, et accessibles ailleurs pour pas trop cher;  de même, je ne connais pas du tout son Sibelius-.

Pour illustrer ce véritable casse-tête des doublons : si j’avais acheté ces deux coffrets, j’aurais eu, par exemple, deux fois les deux concerti pour piano de Brahms par Gilels-Jochum, que j’ai déjà au moins deux fois par ailleurs dans cette même version idéale –un disque pour l’île déserte, assurément-.

steinbergintemiWilliam Steinberg. Complete EMI recordings. 20 CD
Celui-ci est dans ma wish-list de Noël. Le projet reste donc en cours, je suis curieux de mieux connaître ce chef un peu oublié de nos jours, mais dont je possède quelques excellents enregistrements réalisés lors de son passage à Boston : de très intéressantes et rafraîchissantes « Planètes » de Gustav Holst, ainsi qu’un « Zarathoustra » de Strauss tout-à-fait réussi !

Plus généralement, la collection « EMI Icon » est intéressante, mais la volatilité des prix est effrayante, du fait du rachat d’EMI Classics par Warner il y a quelques années : les coffrets réédités par l’américain –ils se sont généralement contentés de remplacer le logo sur le coffret et les pochettes des disques– restent très accessibles –de l’ordre de 1,50 à 2,50 € le CD dans le cadre d’un coffret-, mais les anciennes parutions non rééditées –qui gardent le logo EMI-affichent les tarifs les plus délirants –jusqu’à 6 ou 7 fois leur prix initial…-. Prudence et réactivité sont donc de mise dans le suivi de cette collection, très attractive artistiquement.

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Du programme TV à Lili Marleen en passant par Pink Floyd

pfthewallLes associations d’idées produisent parfois d’étranges résultats, propices à attiser la curiosité… Hier soir, je regardais le programme TV pour trouver de quoi accompagner la soirée.

Je tombe sur « Les enquêtes de Vera » –une série anglaise assez bien fichue, qui se déroule dans les campagnes du nord-ouest de l’Angleterre– et, de fil en aiguille, je me dis que « Tiens, ça me fait penser que j’ai envie d’écouter « Vera », ma chanson préférée de l’album un peu autiste « The Wall » de Pink Floyd ! ». –Cliquer sur l’affichette de gauche pour vous faire peur et vous cacher derrière un mur-.

vlynnportraitAussitôt dit, aussitôt fait, et vous pouvez vous aussi découvrir ou redécouvrir cette assez poignante chanson, en extrait ci-dessus. Elle évoque, dans ses paroles, une chanson de Vera Lynn : « We will meet again ».

Je ne connaissais rien d’autre de cette chanteuse, sinon qu’elle était chanteuse et évoquée dans la chanson du groupe. Internet étant mon ami, j’ai rapidement cherché, et suis tombé sur une version en anglais de « Lili Marleen », chanson que j’ai toujours beaucoup aimée, et, qui, donc, fut également interprétée par Dame Vera Lynn -dans une version de type marche, alors que je préfère les versions plus intimistes du genre cabaret-.
La chanteuse connut un grand succès avant et pendant la seconde guerre mondiale en Angleterre, puis poursuivit sa carrière jusqu’à un âge assez avancé, mais avec un succès moindre, la Pop Music étant passée par là…

Quand je vous disais que les associations d’idées, parfois, produisent d’étranges résultats !

Une discothèque. Bilan 2016. 2

Après la notule précédente, qui exposait mes déceptions relatives –en général, ces albums finissent dans les occasionnelles « Playlist deuxième chance »-,  et les albums à réécouter pour me faire une opinion plus tranchée, voici maintenant la liste des « très bons albums » achetés cette année, sans pour autant constituer des « coups de coeur » : ceux-ci viendront dans une dernière notule, le suspens est insoutenable !

Aujourd’hui, donc, abordons cette catégories des quelques disques très bons -cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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– Mike Bloomfield (and friends) – Live at Bill Gaham’s Fillmore West. 1969
Un bel album de Blues, avec une merveille : « Blues on Westside » et quelques autres très moins marquants.

– Paganini – Les concerti pour violon. Accardo, OP Londres, Dutoit. 1975
Une belle interprétation de pièces pyrotechniques, qui sortent à peu près aussi vite de la mémoire qu’elles sont entrées dans les oreilles.

– The Real Kids – The Real Kids. 1977
L’album, dans les faits, est assez anecdotique eu égard aux perles parues cette année-là, mais mon approche du groupe est plus affective que rationnelle, et je lui prête quand même des qualités qui ne sauteront sans doute pas aux oreilles de bien d’autres…

– Stokowski, the maverick conductor – Anthologie orchestrale. P2009
Une collection intéressante d’oeuvres symphoniques plus ou moins connues, par un chef aussi original qu’engagé -et, parfois, « tripatouilleur » de partitions-. Evidemment, à ne pas mettre entre toutes les oreilles, mais, pour ma part, j’ai beaucoup apprécié en général, même s’il y a mieux ailleurs pour quasiment toutes les pièces proposées.

– Weill – Aufstieg und Fall der Stadt Mahagonny. Lenya, Sauerbaum, Litz, Günter… Ch. et Orch. Radio Cologne, Brückner-Rüggeberg
L’interprétation est tout-à-fait bonne, et même « mythique », dans la mesure où Lotte Kenya, femme du compositeur, a participé au projet. Mais l’oeuvre en elle-même est moins plaisante à mon avis que « L’opéra de quat’sous », même si plus proche d’un opéra au sens classique du terme.

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