Rien que ça ? Ah oui, quand même !

Critique du Daily Telegraph du nouvel album des Rolling Stones. Sa conclusion est sans appel : « Le meilleur disque de Rock’n’Roll de ces quarante dernières années ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Vous m’en direz tant ! Il y a de très bonnes choses sur cet album, et, notamment, le retour de Bill Wyman accompagnant Charlie Watts pour un titre –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– : la rythmique historique et légendaire du groupe fonctionne alors à plein, et l’on se rend compte immédiatement de la perte incommensurable que constitua le retrait du bassiste, quels qu’aient été les mérites de son successeur, confirmant ainsi l’avis de Bob Dylan, pour qui Les Rolling Stones sans Bill Wyman ne sont plus exactement les Rolling Stones.
Le disque se conclut sur un hommage en duo Jagger – Richards consacré à Muddy Waters : Rollin’Stone Blues ». La boucle est bouclée ?

Et finalement ! Sur ma platine !

Délivré le jour même de sa sortie alors qu’il était prévu qu’il arrive dimanche, voici le diamant du jour, constitué de douze éclats que je vais enchaîner durant la prochaine heure !

1. Angry
 – 2. Get close
 – 3. Depending on You
 – 4. Bite My Head Off – 
5. Whole Wide World 
- 6. Dreamy Skies – 
7. Mess It Up
 – 8. Live by the Sword – -
9. Driving Me Too Hard
 – 10. Tell Me Straight – 
11. Sweet Sound of Heaven – 
12. Rolling Stone Blues –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Affaire rondement menée !

 

Et voilà le résultat ! Il ne m’a pas fallu plus d’un quart d’heure pour constituer mon « dossier retraite », le temps de numériser les livrets de famille et les actes de naissance de chacun des enfants, que la mairie m’avait envoyés il y a quelques jours…

 

Ma carrière avait d’ores et déjà été parfaitement reconstituée –y compris les trimestres effectués auprès d’autres employeurs– par les différents services adéquats, je n’ai eu qu’à cliquer sur le bouton de validation, dans l’attente d’une réponse, laquelle n’a pas tardé ! En effet…

 

… quinze minutes plus tard, au maximum, l’avis suivant m’est parvenu de tous les côtés : sur ma boîte perso, ma boîte pro et par texto ! Saluons comme il se doit l’efficacité des services de l’État, qui sont si souvent décriés !

Playlist « Vieilles choses et nouveautés »

Mon agenda est en voie d’explosion, en cette période de rentrée, et j’ai été fort occupé ces derniers jours à gérer mille et une choses –la mille-unième étant la constitution à petits pas de mon dossier de départ en retraite, que j’envisage assez prochainement ! -.
Aujourd’hui, ayant enfin un peu de temps à recontacter à mes oreilles après plusieurs jours de grande disette, je me consacre à de « vieilles choses », à savoir les symphonies de Mahler dans la première version de Bernstein, et à des « nouveautés » à travers l’intégrale des sonates pour piano de Beethoven qu’Amazon a décidé de m’octroyer en matérialisé suite à l’achat d’une autre intégrale, allez savoir pourquoi ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Cette édition des symphonies de Mahler par Bernstein et l’orchestre philharmonique de New York a été publiée avec un très bon remastering en 2000, dans un coffret plutôt astucieusement réalisé et à un prix très avantageux, mais elle n’est pas restée sur le marché très longtemps. J’avais saisi cette occasion pour approcher de plus près le binôme Mahler-Bernstein, dont la rumeur a toujours dit le plus grand bien : j’avais bien eu la deuxième symphonie en LP au début des années 80, dans un pressage si médiocre dont CBS avait le secret, qui m’en avait tenu éloigné…
Les interprétations plus tardives du chef, chez Deutsche Grammophon, sont si boursouflées que je n’ai jamais accroché à ces versions –il réédita cet exploit dans presque toutes ses interprétations de fin de carrière, quel que soit le musicien envisagé-. Le coffret CBS-Sony / New York est en effet bien meilleur, et cela me réconcilie un peu avec le chef dans ces symphonies, même si je ne comprends toujours pas exactement la grande réputation qui accompagne ces enregistrements –je préfère de loin d’autres versions ! -.

Les sonates pour piano de Beethoven par François Frédéric Guy –enregistrements en concert réalisés à l’Arsenal de Metz– constituent plutôt une heureuse surprise, si l’on passe outre certaines bizarreries rythmiques et un discours qui a tendance à ne pas toujours retenir l’attention, faute de tension sur la durée justement. Je ne connaissais pas du tout ce pianiste, et, a priori, la publication de ce coffret n’a pas bénéficié d’un grand battage médiatique en France à l’époque de sa sortie: en tout cas, elle m’avait échappé. Mais c’est très bien dans l’ensemble !

Triste playlist pour un « intellectuel du piano »

Je n’ai appris qu’aujourd’hui le décès d’Anatol Ugorski (+05/09/2023), pianiste singulier, qui connut une vie non moins étonnante : frappé d’ostracisme dans son pays, l’URSS, pour cause d’idées trop subversives –pensez donc, il aimait Boulez et Messiaen !– il en fut puni en étant obligé, pendant dix ans, à accompagner la chorale des Jeunes Pionniers, étant longtemps interdit de concert, ou alors dans des contrées très éloignées. Au début des années 80, après ce long purgatoire, il fut autorisé à enseigner au conservatoire de Moscou.

Il se sauva d’URSS en 1990, arriva en Allemagne, séjourna quelques temps dans une camp de réfugiés avec sa famille, avant de signer un contrat avec Deutsche Grammophon. Son premier disque, les « Variations Diabelli » de Beethoven, reçut un accueil triomphal partout –même en France !!! -, et je m’étais précipité pour l’acheter à leur lecture : il rend en effet cette oeuvre parfois aride très supportable ; ceux qui suivirent –une douzaine– furent peu à peu plus controversés, mais sont tous marqués à la fois par une originalité certaine, une grande virtuosité et une superbe sonorité !

Ses choix interprétatifs et son look lui conféraient la réputation d’un « intellectuel du piano ». –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.


Depuis 2000, il n’enregistrait quasiment plus rien, sauf une intégrale des sonates de Scriabine pour une obscur label, difficilement accessible et à un tarif plutôt rédhibitoire…

Il ya des manières plus joyeuses de commencer le week-end…

Playlist « Beethoven à l’ancienne »

La playlist de ce jour est consacrée à des albums qui n’avaient pas quitté leurs étagères depuis un certain temps : même si les symphonies de Beethoven font régulièrement partie de mes oeuvres de chevet, je dispose de tant de versions qu’une année ne suffirait sans doute pas à les épuiser en écoutant une symphonie par jour dans l’une ou l’autre version…
Aujourd’hui, c’est donc Bruno Walterl’une des légendes de la direction d’orchestre de la première moitié du 20ème siècle– qui est à l’honneur, dans ses enregistrements les plus plus anciens de ces oeuvres.


Bruno Walter réalisa par la suite deux intégrales : l’une à New York, dont est extraite la 7ème symphonie écoutée ce jour, l’autre encore plus tardive avec le Columbia Orchestra, plus connue, qui rencontra un vrai succès lors de sa parution à la toute fin des années 50 et à laquelle je n’ai jamais personnellement accroché, préférant nettement ses enregistrements antérieurs, bien plus vivifiants.

La playlist du jour, donc –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– :

avec le philharmonique de Vienne, orchestre que Bruno Walter dirigea fréquemment au milieu des années 30, enregistrant quelques disques de légende pour HMV/EMI :
Symphonie n°6 « Pastorale », 5 décembre 1936

avec l’orchestre philharmonique de New York, après l’arrivée de Bruno Walter aux Etats-Unis suite à l’Anschluss –rattachement « forcé » de l’Autriche à l’Allemagne nationale-socialiste, en 1938– :
Symphonie n°3 « Eroica », 12 janvier 1941
Symphony n°5, 15 décembre 1941
Symphonie n°7, 12 mars 1951

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