Playlist « Prononcez [baR] » !

Mes nuits sans sommeil, suite… Une playlist nocturne composée d’oeuvres célèbres de Johann Sebastian Bach –prononcez [baR] et non pas [bak], au risque de passer pour un pédant ridicule dans nos vertes contrées– et, pour deux albums, dans des versions qui sortent un peu de l’ordinaire ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Sonates pour violon et clavecin. Une superbe version, et l’un des plus beaux disques parus en 2016. Les oeuvres sont d’un accès beaucoup plus aisé que les sonates et partitas pour violon seul. *****
• L’Art de la fugue, dans une version joliment orchestrée et rondement menée, parue en 1984, est nettement moins austère que les propositions pour clavecin, orgue ou piano. Je connais au moins une autre transcription pour orchestre –celle un peu plus ancienne de Neville Marriner– mais, à mes oreilles, la proposition de Reinhard Goebel et de son Musica Antique Köln est nettement plus passionnante ! *****
• Les Variations Goldberg, écrites à l’origine pour un insomniaque –ça tombe bien !-, sont ici livrées dans une jolie version pour instruments à cordes –violon, alto, violoncelle– enregistrée en 2006, dans une transcription réalisée par le violoniste et chef d’orchestre Dmitry Sitkovetsky. C’est très joliment réalisé, mais, pour le coup, je préfère les versions pour piano. ****

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La dernière poupée s’en est allée…

Avec le décès de David Johansen, le dernier membre des New York Dolls s’en est allé… La nouvelle est tombée le 1er mars.


David Johansen était le chanteur des New York Dolls, et formait avec son compère Johnny Thundersguitare, choeurs et injections de substances variées– un duo concurrençant le duo Steven Tyler – Joe Perry –Aerosmith– dans leur volonté d’imiter les « Glimmer Twins » Mick Jagger – Keith Richards.

Les New York Dolls, superbe groupe que l’on peut définir comme adeptes du « Glam-Proto-Punk Rock » ne connurent aucun succès de leur vivant et se séparèrent rapidement, mais leur gloire posthume est immense : la presse quotidienne ne s’y est d’ailleurs pas trompée, le décès du chanteur est annoncé tant dans Le Monde que dans Libération.  Il en reste deux excellents albums, parus en 1973 et 1974, que j’ai découverts en 1982 et adoptés aussitôt, et d’innombrables déchets de concerts au son généralement calamiteux…
Leur réformation, sans Johnny Thunders, qui résidait déjà depuis quelques temps boulevard des allongés, est passée relativement inaperçue médiatiquement et s’avère assez pauvre musicalement. –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand.

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Elles reviennent déjà !

Février n’est pas encore achevé et, déjà, les cigognes commencent à arriver et à nicher par dizaines –voire centaines ???– autour de la maison : c’est ce que j’ai pu voir et entendre hier matin lors de ma promenade matinale, sous un ciel parfaitement dégagé : les becs claquaient à qui-mieux-mieux ! Un effet du réchauffement climatique ? Les températures matinales de ces derniers jours étaient cependant assez largement négatives !
Il fut un temps, pas si lointain, où le retour des cigognes se déroulait progressivement à compter d’avril, et leur nombre était bien moins élevé que ces deux ou trois dernières années ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Le chat a le vent en poupe !

Hier, à l’occasion du sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle, à Paris, le chef de l’Etat –celui que la majorité des gens aime bien détester– estimait que « l’Europe a une carte à jouer », et peut se poser en concurrente des Etats-Unis et de la Chine dans ce domaine stratégique.

C’est déjà le cas, en réalité, avec une start up française créée en 2023, Mistral AI, dont on peut interroger l’IA, astucieusement dénommée « Le chat », et qui fournit des réponses aussi pertinentes qu’une autre IA américaine, beaucoup plus connue depuis une paire d’années. Je n’ai pas encore testé l’IA chinoise, elle aussi très performante selon des échos récents.

La preuve ci-dessous ! L’intitulé de ma recherche était : « Diablotin : bref historique et caractéristiques, en moins de 100 lignes ».-Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Un dimanche à l’opéra. Leoncavallo, Pagliacci

Cette nouvelle séance dominicale est relativement courte : levé dès potron-minet, j’ai passé une bonne partie de la matinée en cuisine avant de pouvoir consacrer un peu de temps à mes oreilles, pendant que mijote un boeuf bourguignon qui embaume tout la maison !
L’opéra du jour, « Pagliacci« , que je n’ai écouté qu’une seule fois auparavant, est pourtant très populaire; il dure un peu plus d’une heure, et s’inscrit dans le mouvement vériste italien, qui, très schématiquement, est à l’opéra ce que le mouvement naturaliste français de Zola est à la littérature française : une représentation de la réalité brute qui met en avant des histoires de la vie quotidienne le plus souvent tragiques, sur fond de passions humaines. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
L’opéra, créé en 1892, est en deux actes précédés d’un court prologue. L’orchestration est riche, Leoncavallo utilise quelques leitmotivs pour dépeindre les émotions des personnages. Les mélodies sont assez prosaïques à mon goût : je n’ai jamais beaucoup accroché à l’opéra italien ! L’intrigue – selon le principe d’une pièce dans la pièce– se déroule dans un théâtre où se produit une troupe de clowns et tourne autour de l’amour non partagé et de la jalousie dévorante, qui conduira à une drame final : le meurtre de l’amant par le mari jaloux.
Dès sa première, dirigée par le grand chef Arturo Toscanini, l’oeuvre connut un triomphe qui ne s’est jamais démenti depuis. Pagliacci demeure l’un des opéras les plus populaires en Italie. Du fait de sa courte durée, l’oeuvre est très souvent jouée en diptyque avec « Cavalleria Rusticana » de Mascagni, autre très célèbre opéra vériste, relativement court lui aussi.
La version du jour est réputée de longue date, témoignage de la collaboration artistique du chef autrichien avec la Scala de Milan –il contribua largement à élever considérablement le niveau de l’orchestre– du temps où il était directeur de l’opéra de Vienne –1956-1964– : il avait entamé une fructueuse collaboration artistique entre les deux maisons, avec la création de « l’axe Vienne – Milan », qui prit fin avec sa démission de Vienne, en 1964.

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Une photo – Une chanson – Une devinette !

• La photo, c’est celle du parc de l’Orangerie, à côté de la maison, dont une partie des pièces d’eau sont gelées ce matin. En hiver, il fait froid, cela semble toujours en étonner certains, à en croire les bulletins météo… Le pannonceau vient rappeler des règles élémentaires de sécurité, qui, chaque année, sont bafouées par quelques imprudents inconscients !

• La chanson, que vous pouvez écouter intégralement, est également le support de la devinette. Saurez-vous me dire :
• quel est son titre ; *
• quels en sont ici les interprètes ; ***
• et qui en sont les auteurs ? * Les étoiles indiquent le niveau de difficulté…-.

A vos claviers !

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Empreinte verte

« Le diagnostic de performance énergétique (DPE) renseigne sur la performance énergétique et climatique d’un site internet (étiquettes A à G), en évaluant sa consommation d’énergie et son impact en terme d’émissions de gaz à effet de serre. Il s’inscrit dans le cadre de la politique énergétique définie au niveau européen afin de réduire la consommation d’énergie des bâtiments et de limiter les émissions de gaz à effet de serre et sert notamment à identifier les passoires énergétiques (étiquettes F et G du DPE, c’est-à-dire les sites internet qui consomment le plus d’énergie et/ou émettent le plus de gaz à effet de serre).
Il a pour objectif d’informer le concepteur ou le propriétaire du site sur la « valeur verte », de recommander des travaux à réaliser pour l’améliorer et d’estimer ses charges énergétiques. »

Evidemment, ce paragraphe est adapté de la page gouvernementale consacrée au diagnostic de performance énergétique –DPE– des logements, mais il est réellement possible de réaliser le DPE d’un site internet via la plateforme Eco-Index. Les résultats des mesures sont échelonnés de A à G, comme pour les logements,  et il apparaît alors que mon atelier bénéficie d’une performance énergétique plutôt convenable –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• A pour la page d’accueil,
• B pour les 3 pages thématiques
• des notes variant entre B et D selon les différentes pages de blog testées -c’est forcément très variable en fonction du contenu, et, dans une certaine mesure, assez facile à améliorer pour le futur- ; quant aux notules individuelles, leur DPE varie entre A et D, et, à titre d’exemple, l’une des notules les plus longues est notée C, mais elle ne contient ni son, ni vidéo.

La bonne nouvelle, c’est que si je veux améliorer les performances du site, je pourrai me passer de l’avis d’un architecte des bâtiments de France, alors que pour mon appartement, c’est impossible…

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