Aujourd’hui, tuyauterie et triple vitrage !

Notre immeuble est en vaste –et, au bout du compte, coûteux– chantier depuis plusieurs semaines, avec ravalement de façade –et divers travaux annexes-, pour lequel nous n’avons même pas eu le choix de la couleur, imposée par les architectes des bâtiments de France (ABF) –lesquels architectes ont par ailleurs interdit toute mesure d’isolation par l’extérieur…-, d’une part, et, d’autre part et beaucoup, vraiment beaucoup plus bruyants, les travaux de raccordement au réseau de chauffage urbain, qui nécessitent de creuser de profondes tranchées sur la route, puis à travers les fondations de l’immeuble : pourvu qu’il ne s’écroule pas !
On profite de tout cela pour, tant qu’à faire, installer du triple-vitrage sur certaines fenêtres : celles qui ne donnent pas sur la rue, et donc ne nécessitent pas de demande auprès des ABF. Livraison et installation aujourd’hui !

En géographie, l’IA est médiocre…

… mais l’IA américaine est assez nettement supérieure à l’IA française !

Sur une idée de Sardequin, qui vous présente le rigolo –et néanmoins désolant– résultat obtenu par Mistral AI, l’intelligence artificielle française, à sa demande de dessiner une carte de France, j’ai demandé la même chose à ChatGPT –« Peux-tu dessiner une carte de France avec les principales villes ? »-. J’ai volontairement limité le prompt au maximum, afin de ne pas induire de surcharge cognitive pour l’IA…
Le résultat, s’il est un peu moins affligeant, n’est pas pour autant très fameux, d’autant que le process a nécessité un temps relativement long ! J’aurais vraisemblablement pu faire mieux –sans le « coloriage » somme toute assez moche et manquant d’éclat de l’IA– à main levée en moins de temps… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Reste qu’il est tout de même très étonnant que des choses parfois très simples a priori peuvent sembler complexes à réaliser pour une IA : je ne vois pas trop où peut se situer la difficulté dans ce prompt –serait-ce la demande de dessiner ?-, d’autant que n’importe quel outil de recherche propose des résultats autrement plus pertinents depuis fort longtemps !

Désormais, il passe partout !

Avant-hier soir, à l’occasion d’une enquête de satisfaction de mon fournisseur d’accès à internet, j’ai demandé si, éventuellement, il était possible de procéder à une échange de mon modem multifonctions –box internet en français courant-, l’ancien étant très robuste mais d’une portée WiFi –TheCookingCat se sert de son iPad partout dans la maison– ne permettant pas une couverture idéale de tout le domicile : la conseillère m’a annoncé une amélioration des performances WiFi.

Aussitôt dit, aussitôt fait : en moins de 14 heures chronola nouvelle échelle de temps en France en ce moment…-, j’ai vu arriver hier matin une nouvelle box, déballé le carton pour remballer l’ancienne box et la renvoyer, puis branché ladite box au sein de mon réseau en deux temps-trois mouvements. Comme annoncé la veille, le WiFi est en effet nettement plus performant, tant en débit, quasiment doublé, qu’en portée, puisque le WiFi passe désormais partout ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Playlist « retour en enfance »

Certaines oeuvres me font invariablement retomber en enfance : c’est le cas avec « Les quatre saisons », d’Antonio Vivaldi, ensemble de quatre concertos pour violon –un par saison : étonnant, non ?– découverts très tôt sur la chaîne HiFi paternelle, et que nous écoutions également, avec explications érudites de « la maîtresse », à l’école élémentaire : elle décortiquait les poèmes supports de ces oeuvres et les faisait coller à la musique, c’était magique pour nos jeunes oreilles !
Un enregistrement faisait fureur à l’époque, c’était celui de Felix Ayo et I Musici, qui entame la playlist de ce jour. J’ai usé ce disque jusqu’à la corde ; il possédait en outre un  livre explicatif du plus haut intérêt. La playlist est par ailleurs constituée de quatre albums parmi la centaine d’enregistrements réalisés, et qui, au rythme d’une saison chacun et au fur et à mesure de l’évolution de l’histoire de l’interprétation, remonte petit à petit le temps. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Antonio Vivaldi – Les quatre saisons, op. 8 n°1-4
L’automne – Felix Ayo ; I Musici – 1959 ****
L’hiver – Konstanty Kulka ; orch. de chambre de Stuttgart, Karl Münchinger – 1974 ***
Le printemps – Simon Standage ; The English Concert, Trevor Pinnock – 1981 *****
L’été – Enrico Onofri ; Il Giardino Armonico, Giovanni Antonini – 1994 *****

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Tous aux abris !

A vos masques, prêts, rentrez dans vos chaumières et préparez-vous à vous confiner ! Le Covid est de retour, et prend désormais la forme et le nom de Frankenstein, même s’il n’engendre pas, à ce jour, d’épidémie de grande ampleur ! Pendant ce temps, l’inénarrable Donald nous signale que les vaccins tuent…

Dyslexie du clavier !

Un lecteur de ce blog m’a récemment fait remarquer, à juste titre, les nombreuses et parfois cocasses coquilles qui parsèment les notules. Ma pratique du « tapuscrit » est pourtant ancienne et mes doigts sont relativement véloces sur le clavier, mais tapent assez souvent à côté, du fait d’un apprentissage en autodidacte imparfait et dans l’urgence.

Remontons un peu le temps ! J’ai été confronté pour la première fois à un clavier lors de la finalisation de la rédaction de mon mémoire de maîtrise d’histoire contemporaine –plus de 220 pages tapuscrites et une trentaine de pages d’annexes dans sa version définitive-, il y a plus de 35 ans. En ce temps-là, où un ordinateur coûtait encore un bras, voire les deux, certains étudiants n’hésitaient pas à confier ce travail fastidieux à des professionnels spécialisés, moyennant finance évidemment. Pour ma part, j’avais d’abord acheté une machine à écrire portative, mais, après avoir terminé la première page qui avait tout de même nécessité une vingtaine de feuilles qui ont fini à la corbeille, j’ai rapidement compris que tous les arbres de la création seraient insuffisants pour accomplir ce travail. Machine à écrire remisée et début de mon passage au Macintosh –un Mac SE 4/40-: méthode qui avait le mérite de permettre de se tromper sans grande conséquence, sous réserve d’une lecture un peu attentive.

Par la suite, mes autres travaux de rédaction –études, écrits professionnels…– ont presque toujours « zappé » le manuscrit pour un passage direct au clavier de l’ordinateur, ce qui offre une souplesse et une méthodologie de travail sans égales, à mon avis au moins. Petit à petit, j’ai réussi à saisir relativement rapidement, en utilisant tous mes doigts ou presque, mais au prix des coquilles évoquées plus haut –et je ne me relis pas très attentivement, les enjeux n’étant pas les mêmes que pour un travail universitaire ou un rapport professionnel…– !

Sauf erreur de ma part, cette notule est garantie sans coquille !

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Playlist « 80’s : années martiales – LP »

Deux albums parus en 1981 et 1983 laissaient transparaître de sourdes inquiétudes quant aux affres de la guerre : il s’agit de « Par » de U2, l’album de leur consécration à une vaste échelle dépassant le cadre de la Grande-Bretagne, et de « Red Skies Over Paradise », de Fischer-Z, groupe qui ne connut qu’une brève et éphémère renommée, lors de la sortie de ce disque notamment. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• U2 – War – 1983 *****

A mes oreilles, le meilleur disque de U2, arrivé assez tôt dans leur carrière –il s’agit de leur troisième album-. Il contient notamment deux hits majeurs : Sunday Bloody Sunday, en mémoire du «Dimanche sanglant », le 30 janvier 1972, journée qui a profondément marqué l’histoire de l’Irlande du Nord ; et New Year’s Day, chanson inspirée par la lutte conduite par le syndicat Solidarnosc contre elle gouvernement polonais. Très bon disque dans l’ensemble, sans aucun point faible, et bien produit par un cador du genre, Steve Lilliwhite.

• Fischer-Z – Red Skies Over Paradise – 1984 *****

L’album de Fischer-Z comprend de nombreuses chansons relative à l’état de la politique contemporaine et plusieurs références à la guerre froide, notamment son titre et sa couverture. Il s’agit, au moins à mes oreilles,  de l’un des meilleurs disques parus dans ces années-là, et il jouit d’ailleurs d’une très belle réputation. Le bassiste est excellent et très bien mis en valeur par les compositions : de la new wave nerveuse ayant synthétisé plusieurs genres très variés !

Bonne nouvelle, nonobstant ces écoutes divertissantes : hier soir, j’ai récupéré ma guitare, que j’avais prêtée depuis plusieurs mois à Nain-Junior –qui joue beaucoup mieux que moi !-, accompagnée de son ampli. Heureuse surprise : il m’a même rendu le tout en bon état –alors qu’il m’avait complètement ruiné une basse il y quelques années…– , avec un jeu de cordes neuves en prime. Il va falloir que je me réhabitue aux fines cordes qui coupent les doigts, après tous ces mois passés à ne jouer que de la basse !

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