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Il vaut sans doute mieux rire avant de ce « portrait » qui circule depuis quelques jours, parce qu’on ne sait jamais : vu le caractère un peu ombrageux du chef, après –même si une victoire semble très improbable-, il sera peut-être trop tard !
Dans ma circonscription électorale, un –vraisemblablement– futur exclus du PS, et qui fut déjà député lors de la mandature 2012-2017, fera dissidence en maintenant sa candidature, et c’est tout à son honneur, contre la candidate estampillée « NUPES ».
Mais que certains sont-ils aller faire dans cette alliance de dupes ?
J’écoute depuis très tôt ce matin une série de disques acquis tout récemment et comportant des oeuvres que je ne connaissais pas du tout, histoire de renouveler un peu mon fond de catalogue… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Evidemment, avec Handel, je n’avais guère de risque de me tromper, le musicien anglais étant depuis longtemps un de mes compositeurs préférés, et que je place loin devant les autres de ses contemporains –y compris Bach…-, pour son sens de l’épique et le souffle puissant souvent présent dans ses oeuvres. C’est encore vrai dans ces deux oeuvres : • Hercules est un « drame musical » –genre hybride entre l’oratorio sans portée religieuse et l’opéra sans représentation scénique-, qui fit un four remarquable lors de sa seule et unique représentation du vivant de Handel ; • Israël en Egypte est un oratorio en trois parties, dont la première n’est pas toujours comprise dans l’oeuvre parce que sa musique a été reprise de celle composée par Handel pour la mort de la reine Caroline, épouse de George II, qui refusa qu’on réutilise cette musique. L’album du jour comporte la version complète en trois parties de l’oeuvre, qui propose de très nombreux choeurs.
Je ne connaissais qu’une seule pièce pour clavecin piano de Rameau et, à dire vrai, l’unique opéra auquel j’avais assisté, « Les Boréades » m’avait toujours éloigné du compositeur, tant je m’étais ennuyé… Pour avoir lu énormément de bien de ces enregistrements –semble-t-il mythiques– un peu partout, je me suis enfin résolu à les écouter, profitant d’un tout petit prix. Grand bien m’en a pris, c’est en effet très beau et suffisamment varié pour qu’on ne s’en lasse pas sur la durée.
J’écoute ce matin quatre symphonies de Beethoven dans les interprétations « historiques » d’Erich Kleiber, enregistrées à Amsterdam pour Decca entre 1950 et 1953, et impeccablement restaurées lors des éditions successives en CD. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Des cinq grands chefs de sa génération –de gauche droite sur cette unique photo les réunissant à Berlin,et datant de 1929 : Bruno Walter, Arturo Toscanini, Erich Kleiber, Otto Klemperer et Wilhelm Furtwängler-, Erich Kleiber était le plus jeune –né en 1890-, et le plus jeune disparu –morten 1956 : il se serait suicidé selon son fils Carlos-.
Très tôt nommé sur un poste prestigieux –directeur de l’opéra de Berlin dès 1923-, il en démissionna peu après l’arrivée des nazis au pouvoir et s’exila avec sa famille en Argentine, pays dont il prit la nationalité. Il ne revint diriger en Europe qu’à la fin des années 40 et commença à enregistrer pour Decca, à Vienne et Amsterdam essentiellement, quelques disques qui ont fait toute sa renommée, malgré leur faible quantité : Beethoven, Mozart, Richard Strauss, un peu de Schubert et de Tchaïkovsky. L’ensemble est disponible dans un coffret de 15 CD, ce qui est peu pour un chef de cette importance…
Ses symphonies de Beethoven n’ont pas quitté le catalogue « à prix fort » jusqu’au milieu des années 60 et jouissaient en Allemagne et dans les pays anglo-saxons, dans les années 50 et jusqu’au début des années 60, du même statut de « référence » que les interprétations de Toscanini et que celles que Karajan enregistrait à peu près au même moment avec le Philharmonia Orchestra, loin devant celles de Furtwängler –les critiques de l’époque, en Angleterre ou aux USA, se montrèrent fort peu charitables avec le « vieux » chef, souvent pour des raisons extra-musicales, et ses interprétations étaient généralement considérées comme celles « d’un vieil homme malade »– ou de Jochum –mister « Stop and go »-.
Quoi qu’il en soit, les interprétations écoutées ce matin sont hautement appréciables : tempos relativement vifs, énorme énergie rythmique –en la matière, son fils Carlos a parfaitement saisi l’héritage…-, très beaux équilibres orchestraux… La symphonie « Pastorale », notamment, est magnifique, et s’inscrit sur les mêmes sommets que celle présentée il y a peu de temps, et j’ai rarement entendu un aussi excellent dernier mouvement de l’Eroica, vif et entraînant !
Hier est arrivé dans ma boîte aux lettres, tôt le matin, un colis dont je n’avais plus le souvenir de l’avoir pré-commandé au mois de mars –sur un lit d’hôpital…-, et sorti en «première mondiale» ce vendredi 13 mai : les deux fameux concerts des Rolling Stones dans le petit club de Toronto, le El Mocambo, devant ±300 spectateurs ayant remporté un concours pour voir un obscur groupe, The Cockroaches –Les Cafards…-, les 4 et 5 mars 1977.
Ce concert qui faillit ne jamais avoir lieu –Keith Richards étant arrêté fin février 1977 à la descente d’avion par la douane canadienne et risquant une peine de prison à perpétuité…-devait clore la tournée 1975/76 aux Etats-Unis et en Europe, tournée des stades et des très grandes salles intronisant Ronnie Wood –if he could…– et dont le live officiel « Love You Live » est un témoignage assez peu engageant, avec une horrible pochette d’Andy Warhol qui plus est. Un autre témoignage nettement plus convaincant a été publié tardivement lors de l’ouverture des archives des Rolling Stones : L.A Friday, concert du 13 juillet 1975 à Los Angeles avec une jolie brochette d’invités… —Cliquer sur les imagettes pour voir les pochettes de ces deux albums en plus grand-.
L’ambiance d’un petit club et une setlist partiellement fondée sur un retour aux sources du plus et du rythm’n’blues permettent de retrouver un vrai moment de bonheur : le groupe joue vraiment bien et avec une énergie retrouvée, Mick Jagger est relativement sobre et ne minaude outrageusement pas en utilisant son affreux accent cockney comme il le faisait durant toute la tournée. La prise de son très correcte et l’excellent mixage –il existait déjà différentes éditions bootlegs de ces concerts, très inférieures à cette édition officielle-permettent même une écoute « un peu fort » pour retrouver une ambiance « club » à la maison… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Une chouette publication pour fêter 60 ans de carrière !
Bon, évidemment, écouter un compositeur russe dans la période actuelle, ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus judicieux, ça apparaît même à contre-courant, mais je dispose en ce moment de temps pour approfondir quelque peu « le grand répertoire » et SergeProkofiev, puisque c’est lui dont il s’agit, est un compositeur que je connais assez mal en définitive, et qui mérite assez largement d’être approfondi ! Mon « Histoire de la Musique » m’affirme même qu’il s’agit du plus grand compositeur russe du 20ème siècle, bien avant Chostakovich.
Après quelques comparaisons rapides en ligne et quelques lectures, je me suis donc procuré à assez peu de frais ces deux petits coffrets, qui proposent d’excellentes versions des symphonies et des sonates pour piano de Prokofiev. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Les CD ne quittent pas ma platine depuis deux jours : musique aux somptueuses mélodies souvent, beaucoup plus sombre et intense que je l’imaginais, à la motorique parfois très affirmée : je me régale ! Les prises de son, par ailleurs, sont excellentes –à la fois charpentées et aérées pour les symphonies, très bien timbrées et spacialisées pour les sonates– et les textes de présentation tout-à-fait excellents, qui plus est.
C’est le retour du printemps ! Photos prises hier après-midi à moins de 500 mètres de la maison, au coeur de la ville ! –Cliquer sur les images pour les voir en plus grand-.
Cette année, le premier mai tombe un dimanche, assez gris de surcroît : gageons que les traditionnels cortèges syndicaux ne feront pas le plein, même si certaines organisations syndicales rêvent certainement d’un troisième tour dans la rue !
Déjà que le vieux ronchon, vous savez, celui qui a pour modèle les régimes sud-américain, demande à ce qu’on le nomme premier ministre ! Certaines grandes figures de gauche, de Jaurès à Rocard en passant par Blum et Mitterrand, doivent se retourner dans leurs tombes… De là à ce qu’on nous dise qu’elles n’étaient pas de la « vraie gauche » en réalité…Les prochaines semaines vont être amusantes !!!
La surprise de ce mois est copieuse et rare -même si le répertoire ne l’est pas-. Vous la retrouverez ici. Si la notion de « version de référence » avait un sens pour des oeuvres aussi souvent enregistrées, alors, cela en serait une !
J’ai été condamné au repos forcé durant près de trois semaines, et croyez-moi, c’est très long…
De quoi profiter des joies d’une nourriture à peu près quotidiennement insipide et sans saveur, mais également de bénéficier de l’exceptionnel dévouement et de la bonne humeur souriante de l’ensemble du personnel !
Ce week-end, je me consacre à la liste des menues choses à faire, et que j’ai reportées ces derniers jours ou ces dernières semaines, faute de temps à y consacrer sérieusement !
Il s’agira donc : • de remplir le frigo, un peu vide ; • traiter quelques courriels professionnels restés en souffrance ; • mettre à jour ma base de données géant ma discothèque –cela devrait s’avérer assez rapide, vu le très petit nombre de disques achetés ces derniers mois : cliquer sur l’image en fin de notule pour la voir en plus grand– ; • programmer la révision de ma voiture –changement du filtre d’habitacle– ; • faire le plein de la même voiture, en ayant même le droit de me plaindre un peu de l’augmentation du pris de l’essence ! • poursuivre mon apprentissage de la guitare qui pâtit ces dernières semaines du peu de temps que j’ai à lui consacrer… • et, si possible, profiter d’un temps remarquablement ensoleillé ces derniers jours !