Un roi sans royaume…

Traditions obligent, en janvier, je mange des galettes –entre amis ou lors des voeux officiels qui s’échelonnent généralement durant presque tout le mois, mais qui sont fort rares cette année-. Cette année, je n’en ai pas encore mangé beaucoup, mais j’ai été relativement chanceux puisque j’ai déjà été couronné à quatre reprises ! Evidemment, le royaume qui va avec la couronne n’est jamais fourni, nous sommes en République, que diablotine, et pourtant, étonnamment, personne n’a encore proposé une collection de fèves à l’effigie de tous les présidents de la Réublique depuis 1852 !

Chaque année, en effet, les collections de fèves semblent renouvelées, et chaque boutique annonce, d’ailleurs, quelle est la collection qu’ils utilisent, ce qui permet de varier les plaisirs –et les goûts…-.  J’ai dans une boîte une grande quantité de ces petits objets en porcelaine –et il y en a de très jolis– : ainsi, lorsque je fais des galettes moi-même, il m’arrive d’en disposer une bonne douzaine dans la galette : tous rois, pas de jaloux !

Playlist « 2021 : première ! »

Alors que dehors, depuis le petit matin, la neige tombe à flocons de plus en plus gros –je n’ose imaginer le calvaire, demain matin, pour déneiger la voiture à l’heure de partir travailler, sans même parler des conditions de circulation…-, j’écoute ma première playlist de cette nouvelle année, sachant que les deux jours précédents ont été l’occasion d’écoutes quelque peu éparpillées, d’une part, et du visionnage dans une drôle d’ambiance du concert du Nouvel An à Vienne, en présence d’un public virtuel venu du monde entier. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

L’écoute de The Specials, cet excellent groupe de Ska, sera la réponse en forme de clin d’oeil au commentaire issu d’une notule précédente. On notera d’ailleurs, clin d’oeil supplémentaire, que « Monkey Man » est également le titre d’un chanson des Rolling Stones –sur Let It Bleed, 1969-, très supérieure en l’occurence à la chanson des Specials, qui n’en demeurent pas moins tout-à-fait bonne. Il y a là de quoi vous mettre de bonne humeur pour la journée !

Deux albums live enregistrés à Paris achèvent cette playlist : le premier est brut de décoffrage, même si le son est très correct puisque le concert avait, à l’époque –1974-, été radiodiffusé. Le duo de leaders des New York Dolls aimait alors se donner des postures de « Glimmer Twins » –cf. imagette de droite-, réputation qui ne se confirma malheureusement pas dans la durée.

Le second –1979– est beaucoup plus raffiné et élégant. Il présente un groupe à son apogée, avec une set-list bien construite et une Pop Music fraîche, plutôt enjouée et nettement plus élaborée.
Ces deux albums pourraient en outre constituer deux excellents « Best Of » enregistrés en concert. Le contraste en très les deux est saisissant ! Dans les deux cas, les musiciens baragouinent en Français entre les chansons !

Enfin, l’ensemble de la musique pour piano de Ravel trouve dans cette version une magnifique proposition, très bien enregistrée de surcroît. Acuité rythmique, attention aux détails et très belle prise de son : voilà de quoi réjouir mes oreilles !

Sous la neige, 2021 commence bien !

Cette année, sous le sapin…

… j’ai trouvé de quoi m’habiller pour l’hiver !

Bien sûr, le gentil barbu vêtu de rouge m’a également apporté son lot de CD en plusieurs paquets joliment emballés –en vrac : Elgar par Elgar, le dernier album de Bruce Springsteen (très bien), un double album de Stéphane Grapelli, les concertos pour violoncelle de Chostakovich et ceux pour violon de Pendercki et Szymanowski– mais ce sont essentiellement jolies chemises et pulls que j’ai trouvé au pied du sapin cette année. Et un tee-shirt « Rolling Stones » qui a évidemment fait mon bonheur !

Il faut dire que ma garde-robe est assez bien fournie en matière de vieilles chemises, j’en avais acheté un assez grand nombre –avec un fer à repasser…-, assorties de leur lot de cravates et de costumes, il y a une douzaine d’années, en changeant de travail et parce que le code vestimentaire, alors, l’exigeait : auparavant, je n’en mettais que très rarement, et ne portais jamais de cravate ou de costumes ! Depuis, ces chemises se sont un peu usées, et je ne porte quasiment plus jamais de cravate ni de costumes depuis longtemps, sauf lorsque l’étiquette l’impose !

Sinon, la choucroute de la mer, hier à midi, était très réussie et, malgré la quantité assez impressionnante -2 kg de chou et plus de 2,5 kg de garniture-, il n’y a plus de restes !

Agapes de Noël…

Une petite foule se pressait déjà, ce matin dès l’ouverture, à l’entrée du magasin où je me suis rendu pour faire les achats nécessaires aux deux menus de Noël. Ces dernières courses ont été relativement rondement mènes, et je n’ai même rien oublié –sauf de quoi remplir le frigo pour les deux jours qui vont précéder les festivités…– !

J’ai  donc prévu, pour ces deux menus :

• le 24 au soir : un apéro léger, suivi de filets de chapons accommodés d’une sauce aux marron, aux figues et au foie gras et accompagnés de légumes confits. Nous nous abstiendrons de fromage pour passer directement au dessert. Simple et léger, d’autant que nous ne serons que quatre, dont une végétarienne et une végane, qui cuisineront elles-même leur triste pitance 😉 !

• le 25 à midi, les vraies réjouissances culinaires m’occuperont toute la matinée. L’apéritif, toujours léger, sera suivi d’une plantureuse choucroute de la mer, cuisinée à la crème, au Chablis et aux salicornes, avec lotte, turbot, sandre, saumon et fruits de mer –j’ai prévu même des tagliatelles fraîches pour les malheureux qui n’aiment pas le chou à choucroute, mais que je ne dénoncerai pas ici…-. Suivront un vrai plateau de fromages et une vraie bûche de Noël avec lutins et autres gimmicks décoratifs !

Le pied du sapin est déjà bien achalandé, il ne reste plus qu’à attendre…

Einkaufen ja, Shopping Tour nein !

Ce titre bizarre, c’est le slogan du président du Land de Bade-Würtenberg, qui côtoie la frontière alsacienne ! Les Allemands sont désormais partiellement confinés et leurs commerces « non essentiels » sont fermés –la liste n’est pas exactement similaire à celles des commerces non essentiels en France, et les sacro-saintes « drogueries » restent ouvertes-. Du coup, il reste possible de faire ses courses, et l’on est invité à les effectuer au pas de charge pour limiter les risques d’exposition au virus de sinistre réputation.
Dans les faits : les rues sont quasiment désertes, la circulation hyper-fluide et les magasins ouverts ne sont constitués que d’une maigre clientèle en très large majorité française. Certains rayons sont quasiment vides de marchandises, le réapprovisionnement n’ayant pas été possible ! J’ai quand même pu acheter d’excellents « Nürnberger biologische Lebkuchen », qu’on ne trouve qu’en période de Noël et qui sont d’un raffinement exceptionnel !

La chancelière a dit, avec des accents passionnés qu’on ne lui avait encore jamais connus : « La situation est inacceptable ! » en parlant du nombre de décès en forte hausse. Les mesures d’isolement, en cas de positivité, sont beaucoup plus fermes qu’en France, et des policiers viennent rendre visite aux malades, au domicile, aléatoirement et quasi-quotidiennement, pour vérifier que le confinement strict est respecté.

D’une façon générale, à travers toute l’Europe, les peines encourues pour non respect d’un strict isolement en cas de maladie feraient bondir nos compatriotes si avides de liberté : fortes amendes au Royaume-Uni, en Autriche, en Italie ou en Espagne –on parle, pour ces pays, en dizaine(s) de milliers d’euros…-, peines de prison et même potentiellement prison à vie en Grèce…

Il est temps que tout cela s’arrête, non ?

Bilan 2020-1. Les déceptions.

Année BTHVN2020 oblige, les parutions discographiques consacrées au grand sourd ont rythmé ces derniers trimestres, écrasant un peu le marché, avec des bonheurs divers ! Pléthore d’intégrales des sonates, des symphonies et de musique de chambre, énormément de nouveautés, qui rendent vaine toute tentative d’en établir une liste, tant celle-ci serait longue !

Ayant considérablement réduit mes achats de CD classique ces dernières semaines, les déceptions ne risquaient pas d’être nombreuses. Néanmoins, deux disques beethovéniens m’ont fort peu séduit cette année, et l’un d’eux devait pourtant constituer l’événement du siècle selon les annonces qui en étaient faites… Deux disques décevants –l’un d’une rare prétention, l’autre sans âme-, ce n’est pas beaucoup en définitive, et j’ai connu pire ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

La liste des coups de coeur, à venir, sera nettement plus abondante, et c’est heureux !

Playlist « Quarté de deuxièmes »

Cette semaine s’est avérée très laborieuse, avec séismes matinaux, flocons de neige, routes gelées et, en corollaire, circulation quelque peu ralentie, et très pauvre pour mes oreilles également, puisque je n’ai écouté aucun album avant ce matin ! Il était donc temps de m’y remettre, et dès l’aube, j’ai entamé cette playlist, composée, comme son nom l’indique, d’un quarté de « deuxième symphonie ». –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Hormis la 2ème symphonie de Sibelius, oeuvre qui m’a fait découvrir ce compositeur il y a bien longtemps –et me laissa confondu devant tant de beautés à l’époque : le jour même où je la découvrais, je l’achetais en disque pour la réécouter en boucle-, je connais très mal chacune des autres symphonies proposées ici :
je n’écoute quasiment jamais la 2èmer symphonie de Beethoven, que j’apprécie dans l’instant mais qui ne m’a jamais laissé de souvenir impérissable. Très classique et enjouée de facture, elle n’a rien, me semble-t-il, du souffle visionnaire de ses autres symphonies. A la limite, je lui préfère presque la transcription pour trio qu’en réalisa le compositeur.
il en va de même pour Bruckner : en général, j’ai tendance à zapper ses 4 premières symphonies, numérotées 00, 0, 1 et 2, pour commencer l’écoute à la troisième, qui est en fait la cinquième si vous me suivez bien ! La deuxième du jour, numérotation officielle donc, est aimable sans être très marquante, et assez pastorale, avec ses ruptures et ses redondances…
enfin, je connais très bien les trois dernières symphonies de Tchaïkovsky, mais beaucoup moins les trois premières, assez peu enregistrées et encore moins jouées en concert, me semble-t-il. La deuxième, surnommée « Petite Russie », avec ses fanfares prosaïques, n’est clairement pas la plus marquante des oeuvres du compositeur, même si elle s’écoute sans déplaisir.

Mérites de cette playlist et de la rareté : la possibilité de pouvoir découvrir encore de fort jolies choses qui me sont peu familières !

Retour en haut