Les vacances au jour le jour…

31 juillet
Départ après rapide chargement de la voiture – Passage à la pompe pour faire le plein d’essence – Escale au Luxembourg pour faire le plein de cigarettes : long bouchon sur le parking et gros ralentissement pendant la courte traversée du Duché, de nombreux juilletistes belges et néerlandais sont déjà sur le chemin du retour – Escale en Belgique pour faire le plein de nos estomacs : la météo belge est encore plus exécrable que la météo française, il pleut, par intermittence, à gros torrent !
Arrivée sur place avec une petite heure de retard : excellente surprise, le logement est tout neuf et remarquablement équipé – Wimereux : sortie sur la digue et 5640 pas à peine pour se dégourdir les jambes avant de rejoindre le restaurant.
Menu : moules au Sablé de Wissant / frites –évidemment– et café liégeois. Le repas pris en terrasse s’achève dans une grande fraîcheur automnale ! Comme je fais remarquer à TheCookingCat qu’il semble y avoir bien moins de monde que d’habitude, elle me rétorque que la salle du restaurant est pleine de touristes frileux !
Playlist du jour : ZZ TOP, Tres Hombres

01 août
• Une météo mitigée –mais moins pire que les prévisions de la TV, puisque nous n’avons pas essuyé la moindre averse– et les contingences du quotidien nous ont conduits à effectuer quelques emplettes : à Boulogne-Sur-Mer pour remplir très modestement le frigo, d’abord ; à Calais pour abonder, comme chaque année, ma garde-robe.

Fin d’après-midi sur une autre digue, à équidistance entre Calais et Boulogne. Belle promenade, d’autant que ladite digue proposait une magnifique exposition de photographes locaux : c’est le programme touristique de cette année, puisque d’autres digues seront égayées par d’autres photos ! Pas de quoi attirer le touriste étranger cependant –les Anglais, notamment, très nombreux en général, sont totalement absents cette année-, on se demande bien pourquoi ! La marée étant haute, la plage était réduite à peu de chose : j’ai oublié de relever les heures des marées et leur coefficient… Bilan du jour : 15150 pas.
Menu du soir : un excellent fish’n’chips. Les terrasses étaient désertées, mais les salles des restaurants bien remplies.
Playlist du jour : David Bowie, Aladdin Sane.
Lecture –très matinale– : outre un rapide tour de la presse quotidienne, je commence à rattraper le retard accumulé dans la lecture un peu exhaustive de la revue anglaise « Gramophone », dont le nombre de numéros récents en attente est assez conséquent… Ça va me faire une grande partie des vacances !

02 août
La météo reste toujours mitigée et n’est guère propice aux longues escapades : nous nous contentons de visiter la vieille ville de Boulogne-Sur-Mer et d’en faire le tour sur les remparts construits au 13ème siècle et désormais aménagés en jolie promenade. Sur la place centrale, Auguste Mariette et ses expéditions en Égypte sont à l’honneur. Cette balade propose une assez jolie synthèse de Boulogne-Sur-Mer, commune dont la santé économique et la démographie sont en déclin important depuis le début du 21ème siècle : l’Empire et la Troisième République glorifiant le Moyen-Âge, la ville ayant notamment donné son premier souverain au Royaume de Jérusalem. Cette promenade a été d’autant plus tranquille que les touristes étrangers sont toujours aussi peu nombreux. Bilan du jour : 11640 pas.
Menu du soir : une copieuse planchette apéritive « Terre-Mer » suivie d’une non moins copieuse et excellente choucroute de la mer –premier repas sans frites !-.
Playlist du jour : Joey Ramone, Don’t Worry About Me

,

Insolite !

Ce qui devait arriver arriva : rouler sur une piste cyclable en voiture, au bout d’un moment, ça coince –et ça coûte cher, accessoirement…- ! A vélo, en revanche, ça passe largement et cette piste est même très agréable ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Playlist « Mozart à l’ancienne »

Le titre de cette playlist peut paraître trompeur : jouer « Mozart à l’ancienne », c’est grosso modo, faire fi des apports du courant « HIP », et non pas jouer Mozart sur instruments anciens ou en formation réduite comme il est le plus souvent de tradition désormais : ici, les albums du jour s’inscrivent dans la plus pure tradition d’une vision large et fondée sur un orchestre relativement opulent. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les lecteurs les plus anciens de ce blog savent déjà que Mozart ne fait pas souvent partie du répertoire que j’écoute régulièrement et que je ne goûte pas spécialement cette musique je qui me paraît essentiellement belle et aimable mais assez rapidement lassante. Et pourtant, ce n’est pas faute d’essayer temps à autre… Comme aujourd’hui !

• La symphonie 40 trouve ici, à mes oreilles au moins –mais elle a été également, et de manière sans doute surprenante pour les mozartiens les plus aguerris, portée en tête d’une discographie comparée dans je ne sais plus quelle revue il y a assez longtemps…– la plus belle version de la discographie de cette oeuvre. C’est la seule oeuvre symphonique de Mozart que j’écoute un peu régulièrement, au sein d’un corpus abondant mais de qualité très inégale à mon avis.

• La symphonie 41 est sans doute la plus ambitieuse du compositeur : je ne savais même plus à quoi elle ressemblait –hors la fugue finale très connue– avant de la réécouter ce matin –c’est, finalement, mieux que dans mes lointains souvenirs-, dans une interprétation très célèbre tirée d’une fameuse intégrale, qui fut longtemps la seule inscrite au catalogue et y est quasiment toujours demeurée sous une forme ou une autre –cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand– : je n’ai écouté les 34 premières qu’une seule fois sans doute, et je ne compte pas y revenir très souvent : pour le coup, les versions HIP de ces oeuvres « de jeunesse » –sachant que Mozart est mort à 35 ans– me semblent vraiment préférables…

• Enfin, les 20ème et 23ème concertos pour piano sont, de très loin, mes deux préférés de Mozart, qui en composa également beaucoup –là encore, le corpus est abondant et me semble assez inégal, mais d’une qualité cependant plus constante que pour les symphonies-. Je chéris cette version, totalement désuète et surannée sans doute, mais réellement formidable !

Le bonheur du jour, c’est que je peux désormais –enfin ! – commencer à lever le pied professionnellement parlant et envisager de bientôt « penser vacances » après une période bien chargée !

, ,

Un nouveau dimanche à l’opéra

Alors qu’un semblant de vie sociale reprend peu à peu ses droits –pourvu que ça dure– et après avoir fait le tour des bureaux de vote dès leur ouverture, c’est confortablement installé à l’opéra que je passe la matinée, en fort belle compagnie ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

« Le chevalier à la rose », de Richard Strauss, n’est pas l’opéra du compositeur vers lequel je me dirige le plus spontanément –ce serait plutôt Salomé ou Elektra-, mais je l’apprécie beaucoup également, malgré son argument un peu kitsch et aux rebondissements improbables : une vraie comédie de moeurs très « lubistchiennne » !

« A Vienne, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Alors que la Maréchale se réveille d’une nuit passionnée avec son amant Octavian, son cousin le Baron Ochs vient la déranger pour lui annoncer ses fiançailles avec la jeune Sophie : il faut, selon les traditions, qu’un chevalier aille porter à la fiancée une rose d’argent avant le mariage.
Octavian est choisi pour être le porteur de la rose. Toutefois, lorsqu’il vient présenter cette rose à Sophie, les deux jeunes gens succombent à un coup de foudre immédiat. Désormais, Sophie n’est plus guère pressée d’épouser Ochs, aussi pleutre et grossier que prompt à s’encanailler avec la première femme de chambre venue.
Le piège tendu par Octavian se refermera sur lui, et le Baron Ochs, surpris en galante compagnie, n’aura plus qu’à renoncer à ses noces, et à s’effacer devant l’amour solaire de Sophie et Octavian – cause de quelques larmes chez la Maréchale. »

La version de ce jour –un excellent enregistrement studio de 1954 très bien remastérisé pour le CD-, qui propose le gratin de la troupe des chanteurs de l’opéra de Vienne dans les années 50 –mention spéciale pour l’Octavian de Sena Jurinac, absolument remarquable-, est assez formidable, plus rude et anguleuse et moins portée vers la nostalgie très « fin de règne » que certaines propositions enjolivées, voire enrubannées, que l’on entend souvent dans cet opéra.

J’aime beaucoup cette approche originale !

,

Leçon de peinture urbaine…

… pour supporter les canicules ! C’est à lire icien Anglais– et c’est vraiment intéressant ! Comme nous devrons prochainement procéder à un ravalement de façade, j’en parlerai à mon syndic, ça va encore faire jaser dans les chaumières  !

Dans certaines contrées très chaudes, ils commencent même à repeindre les routes en blanc –du coup, on ne voit plus le marquage au sol ?! -.

En attendant, je serai piqué une seconde et dernière fois aujourd’hui… De quoi passer de prochaines vacances sereines et presque démasqué !

Madame, votre compteur tourne…

Scène surréaliste ce matin : dans les deux bureaux de vote où je me suis rendu, les assesseurs, issus vraisemblablement de la mouvance de la nouvelle majorité municipale, avaient l’air totalement débordés, malgré l’heure très précoce et une affluence réduite à environ un ou deux électeurs –dont moi…-.

L’une d’elle voulait tester le nouveau système d’urne à fente biseautée, qui implique de glisser les enveloppes en diagonale dans l’urne –et non plus perpendiculairement comme auparavant-, et vérifiait donc l’opérationnalité du système en actionnant frénétiquement le dispositif de fermeture ! 

Lorsque je lui ai dit : « Madame, le compteur tourne ! » en lui montrant le système de décompte desdites ouvertures et fermetures, elle s’est décomposée et m’a répondu : «Mais on ne m’a pas expliqué ça à la formation…». Je l’ai rassurée en lui expliquant que ce soir, ce serait le nombre de signatures, dans les registres, qui feraient foi, et que ce nombre devrait simplement correspondre exactement au nombre d’enveloppes dans l’urne. Ouf de soulagement !

Playlist post-«Mêmes causes, mêmes effets»…

Les mêmes causes que celles exposées dans ma dernière notule produisant exactement les mêmes effets, je n’ai pas glissé la moindre note de musique entre mes oreilles de toute la semaine ! Et, phénomène exceptionnel, je me suis levé vers 08:00 ce matin, ce qui ne m ‘arrive quasiment jamais, étant adepte des levers à l’heure où l’aube pointe… Les temps à venir seront un peu plus calmes…

Du coup, je me rattrape ce week-end, en commençant par une playlist 80’s d’accès très facile et riche en souvenirs d’adolescence ou de jeune adulte ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Inutile de détailler les albums qui composent cette playlist, tous ces groupes sont archi-connus et ont, dans une certaine mesure, trusté le plus hautes places dans les charts de l’époque. Vous ne trouverez pas, cependant, le live de XTC -absolument excellent- dans la discographie officielle du groupe, il s’agit du témoignage d’un très bon et très tonique concert enregistré sous le manteau… Je vous en propose un extrait en prime : l’un des sommets des 80’s, de l’avis de mes oreilles !

, , ,
Retour en haut