Comme je télétravaille assez régulièrement en ce moment et qu’en conséquence, je ne peux pas écouter les infos à la radio dans ma voiture chaque matin, j’ai pris le parti, assez récemment, de programmer des stations sur mon tuner. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Traditionnellement, l’opération prend quelques secondes –sauf sur un tuner anglais, vraisemblablement : déjà, mes anciens tuner QED T237 puis T260 déployaient un système très original…-. Ici, que nenni ! La logique de la chose m’échappait quelque peu, et j’ai dû me munir du mode d’emploi pour en saisir les subtilités, tant le mode de programmation s’avère contre-intuitif ! De plus, –comme c’est bizarre…-, on peut programmer 15 stations dont 10 seulement sont accessibles par un bouton de raccourci… Bizarrerie supplémentaire : la télécommande ne permet d’accéder qu’à 8 des 15 stations programmées !
Mais, en définitive, ça fonctionne désormais très bien et cela me permet d’enchaîner, chaque matin, les chroniques et autres interview quotidiennes en surfant d’une station à l’autre.
Les premiers frimas de l’automne sont arrivés, et, jeudi, entre le matin presque doux et l’après-midi frileux, la température a chuté de 15 degrés ! Il valait mieux être prévoyant –ce que je ne fus pas…– et prévoir une petite laine ! Evidemment, les températures retrouvent une certaine saisonnalité désormais et l’été indien s’achève irrémédiablement, sans aucun espoir de retour… Jeudi soir, une dame d’un certain âge, assise à une table voisine au restaurant, se plaignait déjà que le chauffage n’ait pas encore été rétabli dans son immeuble : elle avait l’habitude de chauffer à 25° !!! Les chauffagistes ne vont pas chômer dans les prochains jours…
Tout cela ne m’empêche pas, entre deux semaines très laborieuses, d’alimenter mes oreilles avec une playlist construite un peu n’importe comment, comme souvent le dimanche quand je n’ai pas envie d’écouter des albums entiers ou que je vais pas à l’opéra ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Tout cela écouté « un peu fort », toute la maisonnée étant réveillée et l’heure s’y prêtant désormais. Playlist très variée et en trois langues, avec, dans nombre de chansons, de jolies lignes de basse –Miss You et Sara, toutes deux d’un groove contagieux, mais aussi Won’t Get Fooled Again– : de quoi remuer les guiboles et taper du pied pour se réchauffer !
Plein du 17 septembre 2020 : • 1/3 autoroute + périphérique + bouchons • 1/3 ville + bouchons + feux • 1/3 routes vallonnées
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Hier, j’ai passé une partie de la journée en cuisine : ça détend et ça change les idées après une semaine de dur labeur! Tout cela pour concocter une choucroute de la mer –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, à ne pas confondre avec l’antique recette locale de choucroute aux poissons !
Je m’explique : cette choucroute de la mer a été réalisée avec du chou à choucroute, des salicornes et un peu d’aneth, ingrédients auxquels s’ajoutent des filets de cabillaud, du saumon et des fruits de mer.
En revanche, en Alsace, la « vraie choucroute aux poissons », dont la recette remonte au milieu du Moyen-Äge, était initialement cuisinée avec des poissons et des écrevisses de rivière. Ce n’est qu’à partir de la Renaissance qu’on trouve une trace locale d’une recette aux poissons de mer : hareng et morue essentiellement, arrivant en salaison par bateau, en provenance de la Baltique ou de la Mer du Nord.
Quoi qu’il en soit, c’était rudement bon, et dévoré en beaucoup moins de temps qu’il n’en faut pour cuisiner ce plat ! Quant à une « vraie » choucroute impériale aux onze garnitures, on va garder cela pour les frimas à venir !
Ça raffutait sec hier après-midi et ce matin dans la maison, la cause en étant cette playlist relativement sonore et très énergique ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
• Retour en arrière : hier matin, je suis passé en coup de vent chez l’ex-agitateur culturel, histoire de vérifier s’il y avait de bonnes affaires à faire, n’y étant plus allé depuis des lustres –ça date de bien avant le confinement…– !
Premier choc : les rayons CD-DVD-vinyls sont réduits à une misérable peau de chagrin, encore plus misérable que dans mes plus tristes souvenir… La crise du disque semble être majeure, puisque l’ex premier disquaire de France, Wolf Musique, vient de fermer ses portes cet été –ils ne vendaient plus de disques depuis longtemps, s’étant recentrés sur les instruments et autres partitions, mais, tout de même, le choc a été rude : j’y ai passé quasiment tous mes mercredis et samedis après-midi de mon enfance et de mon adolescence ! -.
Bref, au détour de ces résidus de rayons désolés et en fouillant très bien –ce qui fut assez rapide au demeurant-, j’ai quand même trouvé quelques chouettes albums à pas chers, parmi lesquels les trois présentés dans cette playlist, mais également : les cinq premiers albums de Lou Reed dans un petit coffret à prix encore plus petit, ainsi que cinq albums du Allman Brothers Band dans le même genre de présentation et au même prix ridicule; et, enfin, l’unique album « Welcome To The Pleasure Dome » de Frankie Goes To Hollywood dans une présentation luxueuse, traînant dans un bac d’offres spéciales et ne demandant qu’à en sortir !
• Revenons à cette playlist : samedi après-midi, écoute à plutôt fort volume de ce triple album live de Led Zeppelin, témoignage de deux concerts enregistrés en 1972 et ressortis des archives personnelles de Jimmy Page en 2003 : j’ai dû le racheter, l’ayant prêté à je ne sais plus qui, qui ne me l’a jamais rendu… A mon avis, le seul bon disque live officiel de Led Zeppelin –j’ai également en rayon un excellent bootleg un peu plu tardif-, même si j’en exclus d’office le –beaucoup trop– long solo de batterie de John Bonham –plus de 19 minutes quand même…-.
A cette époque, Led Zeppelin était sans doute le seul groupe à presque pouvoir rivaliser avec Les Rolling Stones en concert –virtuosité ostentatoire et parfois, passages à vide et volontiers verbeux chez les premiers; énorme énergie, plus brute et sans trop de fioritures, chez les seconds, que je préfère quand même nettement…-.
Les deux albums de Scorpions, écoutés ce matin toutes portes et fenêtres fermées à un niveau sonore à peine moindre, sont deux albums « consécutifs » entrecoupés par une tournée américaine, enregistrés l’un en 1979, le second presqu’aussitôt après en 1980 et proposés en version luxueuse, avec livrets bien illustrés et très bons textes de présentation.
Le premier fit partie de mes premiers albums LP à sa sortie, j’aime beaucoup aussi le second que je connaissais moins bien et qui en est une suite assez logique : le départ d’Uli Jon Roth en 1979 a conduit le groupe à se renouveler, passant d’un rock pêchu et plutôt baroque à un hard rock plus classique s’approchant des grands classiques d’Outre-Atlantique, malgré la pauvreté des paroles, que j’avais complètement oubliée. Je me souviens d’avoir vu le groupe en 1982 ou 1983, et j’en ai gardé un bon souvenir !
En extrait, un titre qui s’inscrit presque dans une forme de filiation lointaine avec le « Kashmir » de Led Zeppelin : une mélopée pesante et syncopée ! Joué fort, ça rend bien !
Voilà une playlist dominicale des plus agréables pour entamer la journée ! Elle s’avère relativement courte, parce que ce dimanche sera laborieux, crise sanitaire oblige, mais fort belle à mes oreilles, et, surtout, composée de chansons que j’aime beaucoup et que je n’avais plus écoutées depuis bien longtemps ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
C’est le cas, notamment, pour le très beau « Year Of The Cat » d’Al Stewart, artiste écossais tombé un peu dans l’oubli aujourd’hui, mai qui commit ce méga-tube au milieu des années 70, avec solo de guitare et de saxophone venant achever bellement une chanson assez intimiste.
Quant au « Chiquita » d’Aerosmith, c’est le premier titre que j’ai connu de ce groupe à la fin des années 70, et il reste mon préféré : à écouter très fort en voiture, les cheveux au vent : du concentré d’énergie !
Voilà exactement ce qu’il me faut avant de me mettre au travail pour quelques heures…
Très jolie démonstration statistico-scientifique, à voir ici ! C’est joliment réalisé, avec une pointe d’humour. En outre, les arguments psychologiques sont tout-à-fait pertinents ! Les autres vidéos associées au thème sont de la même qualité.
Lecture matinale passionnante, même pour les non-spécialistes !
Même lieu et presque même point de vue… La digue, sans doute la plus agréable de la Côte d’Opale, a été construite à la fin des années 20 et réaménagée durant les années 90. Au début du 20ème siècle, l’endroit était essentiellement fréquenté par des Anglais, puis, petit à petit, par la grande bourgeoisie parisienne ou lilloise. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
«Pour les clients qui descendaient à cet hôtel, bien souvent des Anglais, la journée se passait ainsi : lever vers neuf heures du matin, petit déjeuner copieux à l’anglaise, puis départ pour le golf de Wimereux. Retour vers midi et demi au Continental afin de prendre un bon cocktail, […], ensuite rentrée à l’hôtel où déjà l’on se mettait en tenue. L’après-midi, après une petite sieste, retour au golf. Le soir, rentrée vers cinq ou six heures toujours à l’hôtel, il fallait se remettre en tenue de soirée : les messieurs mettaient leur smoking, les dames les belles robes du soir, les bijoux, on faisait un petit tour de digue, on revenait à l’hôtel Continental comme d’habitude, prendre son cocktail, et puis l’on se rendait au dîner. […]. Après tout cela, tout ce beau monde va au Casino jusque deux ou trois heures du matin. C’est la raison pour laquelle ils ne se levaient pas avant neuf heures.» in : Malahieude, Joseph; «Souvenirs de Monsieur Joseph Malahieude», 1995