Sujet d’actualité complexe s’il en est actuellement, la réforme des retraites peut aussi provoquer le sourire ou le fou rire, selon que vous serez plus ou moins indulgent à cette petit vidéo, un peu détournée de son discours initial…
Hugo ALFVÉN (1872-1960), unique compositeur sujet de cette playlist, est le plus ancien compositeur du « grand nord » que j’ai connu, avant même SIBELIUS, qu’à cette époque, je ne connaissais que de nom ! Je vous explique : en juillet – août 1985, à peine majeur et jeune étudiant salarié, je suis parti pour la première fois à travers le Danemark et la Suède pour aller en Norvège à la rencontre de la correspondante avec laquelle j’échangeais depuis la classe de troisième.
Nous étions donc deux, un très bon ami et moi-même, à partir en Renault 5 –même pas Supercinq…-, à une époque où, si j’avais déjà une carte bleue internationale, celle-ci ne fonctionnait pas dans les pays scandinaves, adeptes, comme les Allemands, du système Mastercard –la mienne était une Visa, et il n’y avait pas compatibilité entre les deux à cette date…-. Donc : travellers-chèques obligatoires ! Pour les plus jeunes, allez voir ici.
Bref, outre que notre voiture a été quasi-complètement démontée deux fois en douane à Hambourg, à l’aller et au retour –une fois à la recherche d’alcool : ils ont vidé toutes nos bouteilles d’eau minérale…, et une fois à la recherche de « Rauschgift », càd. trucs qui se fument…-, et que notre séjour fut un enchantement pour les yeux –pour les papilles, en revanche…-, je m’étais vu confié une mission très particulière par mon oncle-collectionneur de disques : lui ramener des LP d’Hugo Alfvén, qu’il n’arrivait pas à faire importer en France. Ce ne fut pas une sinécure, puisque même chez les disquaires de Götheborg, je n’en avais pas trouvé énormément –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Je les avais vaguement écoutés sans en garder un souvenir impérissable –et, à vrai dire, aucun souvenir du tout-. Et voilà que la semaine dernière, dans un bac à soldes allemand, j’ai trouvé ce petit coffret –déjà proposé pour une somme très modique au départ– à un prix fracassé –3,99€ le coffret, qui est une reprise sous licence de l’éditeur BIS Records : les « originaux » coûtent en revanche un bras !-.
Comme, depuis plus de 30 ans, mes goûts ont largement évolué et que, notamment, j’ai découvert beaucoup de musique issue de ces contrées nordiques, je me suis jeté dessus comme un mort de faim et je le découvre petit à petit : on y trouve les cinq symphonies du compositeurs et d’autres pages orchestrales.
Cet ensemble nous donne le plus souvent à entendre de la belle musique de veine post-romantique et tonale, joliment –et la plupart du temps très classiquement– construite, où, malheureusement, les sommets côtoient des moments un rien plus prosaïques et parfois un peu longuets. Globalement, on se situe plutôt quelque part entre Liszt et Richard Strauss –celui des poèmes symphoniques– que du côté de Sibelius.
Les symphonies sont, à mes oreilles, nettement plus intéressantes que les pièces « de circonstance » empruntant au folklore local, et la quatrième m’apparaît vraiment très réussie. En plus de l’extrait ci-dessous, vous pouvez en découvrir de plus nombreux ici.
Quelques belles heures d’approfondissement à venir !
En me promenant au Marché de Noël, dimanche après-midi, sous un pâle soleil hivernal, je flânais près de chez l’ex-plus grand disquaire de France, où est apposée cette plaque commémorative de la « petite histoire de la grande musique » : la rencontre eut lieu là où se tenait, dans le temps, le salon réservé au rayon haute fidélité -appareils de haut de gamme essentiellement-. –Cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand et lire ce qui y est inscrit-.
Traversant ensuite le marché de Noël « historique » de la place Broglie –prononcez [bRogli] et non pas, pour je ne sais quelle raison [bRœj], au risque de passer pour un drôle de snob-, densément peuplée de badauds et autres touristes venus déguster quelques verres de vin chaud, j’arrivais devant l’opéra, où je tombais sur cette grande affiche : l’opéra national du Rhin est « sacré » opéra de l’année par le jury du magazine Opera Welt –jury composé d’une cinquantaine de journalistes internationaux spécialisés dans le domaine de l’opéra-, à la fois pour son ancrage régional et européen et pour sa programmation qui cherche et encourage le dialogue entre époques et cultures différentes. –Cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand-.
Comme du coq à l’âne, j’en arrive à la devinette, qui est en réalité tout-à-fait en lien avec ce qui précède dans cette courte notule. Qu’est-ce qui a longtemps lié Richard Strauss, son opéra Salomé et l’opéra de Strasbourg ?
Ce week-end, la météo fort morose était propice à la mise à jour de ma base de données, laissée en souffrance depuis plusieurs mois, ce qui m’a permis de vérifier, en corollaire, si mon podium personnel avait évolué quelque peu : intuitivement, je pensais que non, ce que les faits vient confirmer : le podium reste inchangé, Beethoven caracole en tête, assez loin devant Wagner, lui même loin devant Sibelius. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
En revanche, l’écart se resserre entre les prétendants à la troisième place : Mozart était troisième en 2015, place qu’il céda à Sibelius en 2016 et que le compositeur occupe depuis lors, mais sans jamais se détacher nettement. Mahler reste confortablement installé dans le quinté de tête, inchangé depuis 2016.
Je pensais, intuitivement encore, que Mendelssohn intègrerait cette liste des 10 compositeurs les mieux représentés dans ma discothèque, mais il est juste au pied de cette liste, dont Handel disparaît, ce qui m’a étonné également ! Ceci s’explique peut-être par l’intégration dans ce classement des Rolling Stones, dont je ne suis pas sûr que je le avais pris en compte ces deux dernières années.
Liszt, Schubert et Schumann sont également très près d’intégrer ce Top 10, et l’intègreraient assurément si je prenais en compte les coffrets d’anthologies d’interprètes, tant ils y sont souvent présents.
Les oeuvres les mieux représentées sont, vous l’aurez deviné, les symphonies de Beethoven, suivies de ses sonates pour piano et du Ring de Richard Wagner, ainsi que des symphonies de Sibelius.
Comme les piles commençaient à s’entasser dangereusement dans la pièce qui me sert à écouter de la musique, nous sommes allés, samedi, acheter quelques colonnes pour ranger les disques. Intuitivement toujours, je savais qu’il m’en fallait à peu près 3 pour organiser tout cela, ce qui a laissé TheCookingCat un peu dubitative : elle n’en voulait qu’une seule, ou éventuellement 2.
Finalement, la raison l’a emporté, et le dernier CD rentrait tout juste dans la troisième colonne !
Evidemment, comme tout le monde en parle très largement, et que des reportages parfois très intéressants ont été publié ou diffusé, je ne vais pas en remettre une couche ! Mais j’ai tiré de l’événement une playlist extrêmement nourrissante et un peu longue, qui va m’occuper toute la matinée et bien au-delà ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Trois concerts, donc, dont un, celui de Lou Reed, raconte une sordide histoire se déroulant à Berlin dans les années 70 –l’album orignal, très controversé : on l’aime beaucoup ou on le déteste profondément…– était paru en 1973, et ce concert, qui redonne vie à l’intégrale de ce « concept-album », fut enregistré à Brooklyn en 2006, avec de très bons musiciens, dont l’un ou l’autre survivant des sessions de l’enregistrement original, un petit orchestre et des choristes. Très belle évocation d’une certaine faune berlinoise, quoi qu’il en soit !
Rogers Waters enregistra également, à Berlin, avec toute une pléiade d’invités prestigieux –Marianne Faithful, The Scorpions, Ute Lemper, les choeurs et l’orchestre de la radio de Bavière…– un « remake » du très connu « The Wall » des Pink Floyd. Là encore, l’oeuvre est donnée dans son intégralité et, à la fin, le mur patiemment construit durant le show, est détruit dans un éboulement assourdissant. La longue liste des invités et une scénographie très intéressante permettent de redonner vie à l’album peut-être le plus complexe à appréhender de Pink Floyd, malgré ses facilités musicales.
Enfin, The Cure enregistrèrent un mega-concert au Templehof de Berlin, en 2002, reprenant l’intégralité de leurs trois albums emblématiques : Pornography, Disintegration et Bloodflowers –et, comme si cela ne suffisait pas, deux longs morceaux en rappel– , qui, selon Robert Smith, constituent une trilogie conceptuelle –c’est lui qui le dit…-. Lors de ce très long concert, le groupe apparaît soudé comme jamais, joue superbement et propose un show des plus abouti : superbes lumières, beaux décors d’arrière-plan et une mise en boîte de très belle qualité, tant au niveau du son que de l’image.
2020, c’est-à-dire presque demain, sera l’année de commémoration des 250 ans de la naissance de Beethoven et, à cette occasion, un logo a été réalisé pour marquer cet événement, en partenariat avec le musée Beethoven de Bonn, lieu de naissance du compositeur. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Directement inspiré de la signature du compositeur, qui gribouillait vite plus qu’il n’écrivait –étant sourd, il écrivait/griffonnait beaucoup dans ses « cahiers de conversation », qu’il transportait partout avec lui et qui constituent une mine d’informations ou d’anecdotes pour les historiens et autres musicologues– et avait donc supprimé les voyelles de son nom dans nombre de ses écrits, le logo officiel –cf. imagette de gauche– fleurit déjà un peu partout en Allemagne, où de nombreuses festivités seront organisées à cette occasion –les deux images de droite-. En arrière plan dans les lettres se cache un portait archi-célèbre du compositeur, réalisé par le peintre allemand Josef-Karl Stieler en 1819-1820.
La lisibilité de ce logo a été testée dans cinq pays, dont la France, mais également la Chine : il doit notamment mettre en valeur le caractère universel du génie de Beethoven, mais aussi la vitalité et le caractère avant-gardiste du compositeur –c’est eux qui le disent...-.
En corollaire de cet événement, j’ai déjà repéré pas moins de quatre coffrets plus ou moins luxueux de l’édition intégralissime des oeuvres du compositeur, parus très récemment ou à paraître très prochainement. L’un d’eux, en particulier, me fait de l’oeil avec insistance et je risque de vous en parler très prochainement…
Il ne reste plus qu’à repeindre la porte, qui jure avec le reste… C’est prévu pour un peu plus tard, puisque toute les portes sont dans le même cas ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Yapuka tout ranger, chose relativement aisée désormais, dès lors que le mobilier le permet ! J’en profite pour faire du tri, hier, j’ai compté que j’avais 14 chemises blanches, sans même compter les autres… Certaines ont finir dans une benne à vieux habits !
Ajoutez-y une once de patience et beaucoup d’huile de coude ! La boîte rouge, au milieu, est en prévision du décryptage des notices –notamment l’installation des portes coulissantes…-, dont la lisibilité toute en dessins vient parfois heurter mon esprit cartésien… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Hier, j’ai monté les 9 tiroirs seul, et assez rapidement, puis, avec Mini-Nain, nous avons monté les quatre portes vitrées –4 vitres à installer dans des rails et à insérer dans un cadre métallique pour former une porte, puis des roulettes qui viendront coulisser dans des rails, à visser sur les cadres– : près d’une heure pour la première, moins d’une demi-heure pour les trois suivantes : une fois que le principe est acquis, ça va finalement assez vite !
Je me suis également « amusé », ce matin, à monter un caisson (2,36m x 1m) tout seul, il m’a fallu une heure bonne mais je voulais voir si c’était faisable tout seul, ce que je confirme. Sauf que c’est long et un peu complexe à manipuler, les planches étant lourdes –le caisson vide fini pèse 51 kilos-. A deux, ça doit pouvoir se faire en une vingtaine de minutes –le plus long étant de planter les 47 clous du fond : je crois que je vais essayer de trouver une cloueuse…-.
Donc : relâche jusqu’à mercredi, où j’aurai un compagnon de jeu efficace !
Ce matin, je me lève, tout, guilleret, vers 05:30, comme à peu près chaque jour depuis quelques temps –j’aime bien travailler le matin tôt, quand je sais que je ne serai pas dérangé : très efficace ! -, lorsque TheCookingCat me dit :
« Mais qu’est-ce que tu fait, ça ne va pas bien ? Tu ne vas quand même pas déjà te lever, il n’est que 04:30, on a changé d’horaire, cette nuit ! ».
Du coup, je me suis levé quand même –pour la laisser dormir tranquillement-, et me suis obligé à rester paisiblement allongé sur le canapé du salon, en écoutant l’excellent album, très bien enregistré de surcroît, dont vous pouvez pouvez admirer la très belle pochette sur l’imagette de droite –un surhomme nietzschéen parcourant l’espace : c’est très approprié…-.
Il faut que je profite de ce petit temps à consacrer à mes oreilles, parce qu’elles sont un peu négligées en ce moment, travaux de rénovation / embellissement obligent. J’ai encore traîné un petit quart d’heure avant d’attaquer mon café.
En ouvrant les volets, à 06:45 –nouvelle heure-, le soleil était déjà présent : normal, il se lève à l’est, comme chacun sait !