Des cartons partout !

Le dressing commandé est arrivé en kit de 54 lots exactement, dont les quatre plus lourds pèsent 59 kilos chacun, le petit caisson ne pèsant « que » 47 kilos… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. On trouve dans tout cela des tringles, des vitres, divers montants et des centaines de vis et autres accessoires…

Evidemment, il y a désormais des cartons partout, pour rajouter un peu de désordre au bazar qui régnait déjà !!! Pour l’instant, histoire de me faire la main, j’ai monté 5 tiroirs, ça se réalise aisément tout seul. Demain, nous serons deux pour assembler les portes vitrées, livrées en kit elles aussi, puis, mercredi, ce sera le gros oeuvre : le montage et l’assemblage des caissons. Je ne serai pas déçu quand tout cela sera achevé !

Selon les tutoriels vus ici ou là, le montage varie entre un peu moins de deux heures et trois semaines pour monter et assembler 5 caissons… Je compte sur une grosse demi-journée de travail, sachant que j’aurai déjà assemblé les portes vitrés et les tiroirs les jours précédents.

Il nous restera ensuite tout le week-end prolongé pour tout ranger !

L’histoire sans fin…

Ça faisait longtemps que je n’avais plus évoqué la folle histoire du Brexit, que je suis avec un très vif intérêt depuis trois ans déjà… Il faut dire qu’il s’en passe de belles à la Chambre des Communes, de tergiversations en vaines querelles, et que les Britanniques ne semblent toujours pas savoir ce qu’ils veulent, tout en sachant ce qu’ils ne veulent pas…

Les débats des derniers jours, que l’on peut suivre en direct ou en différé sur le site des Commons, est néanmoins très intéressant, et, souvent, de bonne tenue, avec, régulièrement, une pointe de cet humour typiquement british, même dans les circonstances les plus difficiles. Pourvu que ça ne dure plus trop longtemps, cependant !

Un dimanche à l’opéra, encore…

Très belle journée passée à l’opéra, même si l’accès au fauteuil, face à la scène, est compliqué du fait du capharnaüm qui règne ici…

Et très belle interprétation du Parsifal de Wagner, vive mais poétique, dans une très belle restauration sonore, qui rend cette version tout-à-fait plaisante à écouter -les précédentes rééditions de cette version ancienne étaient plus aléatoires en la matière-.
L’extrait ci-dessous devrait vous convaincre de la pertinence de ce travail –la méthodologie est détaillée et accessible en suivant le lien ci-après-, réalisé, qui plus est, par un éditeur français ! Le Ring, chez le même éditeur, a été pareillement embelli et rajeuni : c’est un vrai bonheur !

Clemens Krauss ne dirigea qu’une seule année à Bayreuth –en 1953-, mais eût-il vécu plus longtemps –il est mort en mai 1954, soit avant l’ouverture du festival de 1954– qu’il en serait devenu un vrai pilier, tant les  prestations qu’il y donna sont mythiques : un « Ring » d’anthologie –et, pour moi, le plus beau de tous– et, donc, ce Parsifal, avec presque la même équipe que Knappertsbusch deux années auparavant –autre version souvent citée en référence-, mais dans une optique toute autre : certes, le caractère sacré de l’oeuvre n’y perd rien, mais sans le côté « Grand’Messe solennelle » qu’on peut entendre dans tant de versions étirées jusqu’à  l’extrême l’absurde –.

Rien de tout cela ici, et heureusement à mon avis : nous sommes bien au théâtre, et les chanteurs, tous presque vétérans de leur rôle et dotés d’un vrai sens de la déclamation dans un allemand impeccable, sont portés par cette direction claire et lumineuse, vive -environ 3h45, contre près de 4h45 pour les versions le plus lentes : et pourtant, l’oeuvre n’y perd rien, tant la gestion du temps et de la tension est idéale ici-, remarquablement narrative !

Un beau dimanche à l’opéra, donc !

561 !!!

Hier, nous avons entamé l’opération « Chambre à coucher », qui tardait en fait à être lancée… Il s’agit de rénover, du sol au plafond et en passant par les murs et les boiseries, la chambre à coucher, dernière pièce que nous n’avions pas encore refaite –hors la salle de bain, mais ça sera pour un peu plus tard, et via un professionnel pour cause de compétences nulles en plomberie et en carrelage…-. 

Les choses sont allées en fait bien plus vite que prévu pour vider cette pièce et, ce faisant, mettre du bazar dans toutes les autres. Il a ensuite fallu démonter une antique très lourde grande armoire, très solide et construite pour durer, la mettre en planches et en remplir un coffre de voiture tant bien que mal. Normalement, les choses auraient dû s’arrêter là pour hier. Mais comme nous avons été très performants, j’ai entamé l’opération arrachage des 16 mètres carrés de parquet et de ses sous-couches : c’est allé très vite une fois la première lame retirée ! Remplissage de deux autres voitures et direction la déchèterie –à trois voitures très chargées, si vous avez tout bien suivi– !

La chambre est toute vide désormais. Les murs sont nus et la chape de béton a été nettoyée, tout cela en un temps record. Du temps, il nous en restait donc pour aller chez le marchand de meubles suédois bien connu pour concevoir un joli dressing –TheCookingCat en rêvait depuis des lustres– qui permettra de ranger joliment tout le bazar éparpillé partout ! Ils ont un outil de conception très pratique, qui nous a permis en un peu plus d’une heure de construire un dressing de 4,8 mètres de long, 2,4 mètres de haut, avec tringles à qui mieux mieux, étagères et autres tiroirs. L’ensemble pèse 561 kilos !!! 

Prochaines étapes :
mise en peinture -en blanc mat- des murs et du plafond : mardi et mercredi –il faut 2 couches…-;
dépose d’une sous-couche isolante sur le sol : jeudi ou vendredi;
dépose d’un nouveau joli parquet samedi –je vais réveiller tous les voisins avec la scie sauteuse…-; TheCookingCat a même eu le droit de choisir son sol préféré, qui devrait contribuer à bien éclaircir la pièce –cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand– !
montage du dressing, qui sera livré dans la soirée de samedi : dimanche prochain si j’arrive à trouver un partenaire de jeu !

En attendant, c’est camping à domicile…

Privilège (?) du grand âge venant…

Je prends de l’âge et mes yeux aussi… Pour voir de près et pour lire, j’avais coutume d’enlever mes lunettes corrigeant une légère myopie, c’était tout-à-fait confortable mais ça devenait assez peu pratique à force –surtout lors de réunions où je jonglais sans arrêt…-, et l’écran de mon ordinateur de bureau était situé à l’exacte distance qu’il ne fallait pas : trop loin pour que je puisse lire sans me fatiguer sans lunettes, et trop près pour que je puisse les garder…

Du coup, j’ai désormais des verres progressifs, auxquels je me suis assez rapidement accommodé –c’est juste un peu surprenant lorsqu’on descend des escaliers…-.

TheCookingCat est contente : elle me tannait depuis des mois années pour que je change et a eu le droit de participer au choix de la monture ! Comme j’ai, de plus, la paire de solaires qui va avec,  je vous propose la musique adéquate…

Playlist en attendant la pluie

Hier, premier jour de l’automne selon mon calendrier, c’était encore un peu l’été –grand beau soleil et températures tout-à-fait clémentes-, mais de la pluie est annoncée pour aujourd’hui : ce n’est pas encore le cas, et le ciel n’est même pas gris à cette heure. Comme je me suis levé fort tôt –5:54 selon mon réveil, qui avance un peu…-, j’ai déjà eu le temps de m’adonner à cette agréable playlist matinale, écouté un peu plus fort qu’en sourdine, mais pas assez fort cependant pour réveiller tout le voisinage ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Que des choses connues : deux symphonies de Prokofiev tirée d’une intégrale convenable –je ne connais pas assez pour avoir de nombreux éléments de comparaison– et deux concertos pour piano de Beethoven dans cette version « allégée » fort avenante au demeurant. J’en suis arrivé à l’écoute de quelques sonates de Beethoven dans la version mythique, paraît-il, de Sviatoslav Richter –à peu près aussi vachard et peu amène, dans ses propos sur ses collègues, que le pansu Celibidache– : c’est globalement très bien, mais pas aussi mythique que ce que j’ai pu en lire ici ou là cependant.

A midi, je vais me confronter à un nectar des dieux, j’ai acheté hier une bouteille de grand cru de Kaeffekopf de vendanges tardives, vin blanc d’Alsace assez peu connu, dont la production est relativement limitée et circonscrite à la commune d’Ammerschwir –ça se prononce comme ça se lit…– ! Que du bonheur !

Tribulations ferroviaires !

Le train, quand ça marche, c’est rapide, sûr, relativement confortable eu égard au temps qu’on est sensé y passer –sauf pour les très grands aux très grandes jambes-… Ça, c’est dans un monde idéal !

Hier, sans doute vendredi 13 oblige, ça n’a été du tout le cas ! Et un voyage de 4h30 s’est transformé en transhumances pendant près de 7h30 ! Tout avait bien commencé, pourtant, jusqu’au moment où « un colis mystérieux sur la voie » a nécessité l’intervention d’un service de déminage et engendré une vingtaine de minutes de retard : le chef de train nous a cependant assuré que nous ne raterions pas notre correspondance à Roissy-Gare, d’autant que nous étions plus de 200 personnes attendues dans ce second train et que le changement pouvait s’effectuer en moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire. Sauf qu’en arrivant à Roissy, le second train est parti en nous abandonnant sur le quai.

Et c’est là que la galère a commencé : pas de solution alternative à nous proposer et des interlocuteurs SNCF se défilant les uns après les autres –sauf le service de sécurité, appelé en renfort à cause du foin que nous provoquions…-. Comme en plus la gare est moche et loin de tout et que la grève la RATP avait conduit à une indisponibilité de taxis –pour rejoindre la gare de Marne-La-Vallée et envahir le TGV suivant-, nous voilà bien coincés !

Après une heure de palabre au moins, on nous a proposé une solution à peu près satisfaisante : transport en RER vers la Gare du Nord –en pleine grève de la RATP, un grand moment de promiscuité était assuré-, puis translation vers la Gare de l’Est à pied, et places assurées à bord d’un train vers Strasbourg, pour arriver près de trois heures après l’horaire initialement retenu.

Sinon, le séminaire de cette année était mieux que celui de l’an dernier : meilleur hôtel –et donc pas de nuit blanche– et meilleurs restaurants !

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