… et bien fait !

L’accord de retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, qui va isoler le continent de la Grande-Bretagne, a été signé hier par la Présidente de la commission européenne et le Président du parlement européen, avant d’être envoyé à Londres, où le Premier ministre anglais a déposé sa signature au bas du traité. La reine avait donné son aval à cette signature jeudi. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Le processus de ratification se poursuivra la semaine prochaine –ratification par l’ensemble des pays membres de l’Union européenne-, pour une séparation actée à partir du 31 janvier, minuit. Mais rien ne devrait changer avant, au mieux, le 1er janvier 2021, sauf que le Royaume-Uni n’a désormais plus voix au chapitre pour ce qui concerne le fonctionnement de l’Union européenne…

Un mal pour un bien…

« En raison d’un appel à la grève émanant d’une organisation syndicale représentative à Radio France, nous (France Info) ne sommes pas en mesure de vous proposer notre programme habituel; nous vous prions de nous en excuser. »

Ce message est régulièrement répété quelques jours par semaine, depuis plusieurs semaines, lorsqu’en voiture, le matin –et parfois le soir-, j’essaie d’écouter les informations dans ma voiture. En guise de consolation, la programmation musicale de la chaîne est vraiment chouetteles playlists sont vraiment bien construites ! -, et, pour le coup, le temps passé dans les bouchons ne me semble pas trop long !

Toi aussi, joue avec BTHVN2020 !

J’ai passé quelques heures à cataloguer toutes les oeuvres de Beethoven dont l’attribution est certaine, et coché en jaune ce que j’ai déjà écouté du coffret anthologique dont je vous parlais l’autre jour… Exercice relativement long, donc, mais pas tout-à-fait 20 vain, dont je vous propose de récolter les fruits si cela vous intéresse ! Il vous suffit de cliquer sur les liens ci-dessous pour les faire apparaître et vous amuser ! Je ne suis pas sûr que 2020 suffira pour épuiser toute cette somme !

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Playlist « Les belles prises de son ! »

J’avais pris –en secret et avec moi-même– la bonne résolution d’acheter moins de disques cette année, mais hier, à l’occasion des courses que nous sommes allés faire en Allemagne, je n’ai pas pu résister à deux jolis coffrets proposés à vil prix –le Chostakovich reste très cher en France à ma connaissance et le coffret Sibelius, après vérification, encore plus, alors qu’il s’agit d’un « coffretcatalogue » qui devrait normalement être vendu pour une bouchée de pain…– : la politique tarifaire des éditeurs à travers l’Europe reste un mystère… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

En guise de préambule, garer sa voiture dans les centres commerciaux en Allemagne est un vrai bonheur : sur l’équivalent de trois de leurs places de parking, on garerait cinq voitures, en largeur, en France ! ici, pas besoin de vérifier si on sortira à l’aise de sa voiture sans risque de froisser sa portière… Et certains prix restent vertigineusement bas à l’aune des prix pratiqués en France : l’essence est moins chère –mais les prix varient tout au long de la journée : hier matin, elle était 0,15€ moins chère au litre par rapport aux prix le plus bas constaté en station d’hypermarché alentour-; tous les produits cosmétiques sont entre 25% et 40% moins chers, sans même parler des cigarettes… Bref, quelques économies joliment réalisées, on pourra manger plus de galettes ce week-end !

Quoi qu’il en soit, ces deux coffrets bénéficient de remarquables prises de son, ce qui n’est pas anodin pour ces oeuvres, qui gagnent toujours à une lisibilité accrue des pupitres et à un bel étagement des plans sonores. L’interprétation des symphonies de Sibelius est tout-à-fait convaincante –je me suis contenté d’écouter les oeuvres sans regarder les DVD : le lecteur Bluray connecté à la chaîne Hi-Fi n’est branché sur aucun écran, il ne sert que pour la lecture de Bluray Audio et autres DVD musicaux-. le coffret est accompagné d’un très joli livret trilingue –dont Français– cartonné de 84 pages très informatif et avant d’arriver à la lecture des symphonies, il y a pas mal de parlotte en Finlandais que j’ai évidemment zappée à ce stade…

Quant aux symphonies de Chostakovich, elles me semblent remarquables, même si j’ai moins de points de repères pour les comparer. Je ne connaissais pas du tout cet orchestre, il est tout-à-fait excellent dans ce contexte et le chef livre une vision typiquement russe de ces symphonies, expressive en diable et très vigoureuse. J’aime beaucoup !

2020 commence bien !

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Playlist « Mémoires scandinaves »

Hugo ALFVÉN (1872-1960), unique compositeur sujet de cette playlist, est le plus ancien compositeur du « grand nord » que j’ai connu, avant même SIBELIUS, qu’à cette époque, je ne connaissais que de nom ! Je vous explique : en juillet – août 1985, à peine majeur et jeune étudiant salarié, je suis parti pour la première fois à travers le Danemark et la Suède pour aller en Norvège à la rencontre de la correspondante avec laquelle j’échangeais depuis la classe de troisième.

Nous étions donc deux, un très bon ami et moi-même, à partir en Renault 5 –même pas Supercinq…-, à une époque où, si j’avais déjà une carte bleue internationale, celle-ci ne fonctionnait pas dans les pays scandinaves, adeptes, comme les Allemands, du système Mastercard –la mienne était une Visa, et il n’y avait pas compatibilité entre les deux à cette date…-. Donc : travellers-chèques obligatoires ! Pour les plus jeunes, allez voir ici.

Bref, outre que notre voiture a été quasi-complètement démontée deux fois en douane à Hambourg, à l’aller et au retour –une fois à la recherche d’alcool : ils ont vidé toutes nos bouteilles d’eau minérale…, et une fois à la recherche de « Rauschgift », càd. trucs qui se fument…-, et que notre séjour fut un enchantement pour les yeux –pour les papilles, en revanche…-, je m’étais vu confié une mission très particulière par mon oncle-collectionneur de disques : lui ramener des LP d’Hugo Alfvén, qu’il n’arrivait pas à faire importer en France. Ce ne fut pas une sinécure, puisque même chez les disquaires de Götheborg, je n’en avais pas trouvé énormément –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. 

Je les avais vaguement écoutés sans en garder un souvenir impérissable –et, à vrai dire, aucun souvenir du tout-. Et voilà que la semaine dernière, dans un bac à soldes allemand, j’ai trouvé ce petit coffret –déjà proposé pour une somme très modique au départ– à un prix fracassé –3,99€ le coffret, qui est une reprise sous licence de l’éditeur BIS Records : les « originaux » coûtent en revanche un bras !-.

Comme, depuis plus de 30 ans, mes goûts ont largement évolué et que, notamment, j’ai découvert beaucoup de musique issue de ces contrées nordiques, je me suis jeté dessus comme un mort de faim et je le découvre petit à petit : on y trouve les cinq symphonies du compositeurs et d’autres pages orchestrales.
Cet ensemble nous donne le plus souvent à entendre de la belle musique de veine post-romantique et tonale, joliment –et la plupart du temps très classiquement– construite, où, malheureusement, les sommets côtoient des moments un rien plus prosaïques et parfois un peu longuets. Globalement, on se situe plutôt quelque part entre Liszt et Richard Strauss –celui des poèmes symphoniques– que du côté de Sibelius.

Les symphonies sont, à mes oreilles, nettement plus intéressantes que les pièces « de circonstance » empruntant au folklore local, et la quatrième m’apparaît vraiment très réussie. En plus de l’extrait ci-dessous, vous pouvez en découvrir de plus nombreux ici.

Quelques belles heures d’approfondissement à venir !

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Strasbourg, capitale de Noël et de l’opéra… et une devinette !

En me promenant au Marché de Noël, dimanche après-midi, sous un pâle soleil hivernal, je flânais près de chez l’ex-plus grand disquaire de France, où est apposée cette plaque commémorative de la « petite histoire de la grande musique » : la rencontre eut lieu là où se tenait, dans le temps, le salon réservé au rayon haute fidélité -appareils de haut de gamme essentiellement-. –Cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand et lire ce qui y est inscrit-.

Traversant ensuite le marché de Noël « historique » de la place Broglie –prononcez [bRogli] et non pas, pour je ne sais quelle raison [bRœj], au risque de passer pour un drôle de snob-, densément peuplée de badauds et autres touristes venus déguster quelques verres de vin chaud, j’arrivais devant l’opéra, où je tombais sur cette grande affiche : l’opéra national du Rhin est « sacré » opéra de l’année par le jury du magazine Opera Welt –jury composé d’une cinquantaine de journalistes internationaux spécialisés dans le domaine de l’opéra-, à la fois pour son ancrage régional et européen et pour sa programmation qui cherche et encourage le dialogue entre époques et cultures différentes. –Cliquer sur l’imagette pour la voir en plus grand-.

Comme du coq à l’âne, j’en arrive à la devinette, qui est en réalité tout-à-fait en lien avec ce qui précède dans cette courte notule. Qu’est-ce qui a longtemps lié Richard Strauss, son opéra Salomé et l’opéra de Strasbourg ?

A vos claviers !

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Auscultons une discothèque – 2019

Ce week-end, la météo fort morose était propice à la mise à jour de ma base de données, laissée en souffrance depuis plusieurs mois, ce qui m’a permis de vérifier, en corollaire, si mon podium personnel avait évolué quelque peu : intuitivement, je pensais que non, ce que les faits vient confirmer : le podium reste inchangé, Beethoven caracole en tête, assez loin devant Wagner, lui même loin devant Sibelius. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

En revanche, l’écart se resserre entre les prétendants à la troisième place : Mozart était troisième en 2015, place qu’il céda à Sibelius en 2016 et que le compositeur occupe depuis lors, mais sans jamais se détacher nettement. Mahler reste confortablement installé dans le quinté de tête, inchangé depuis 2016.
Je pensais, intuitivement encore, que Mendelssohn intègrerait cette liste des 10 compositeurs les mieux représentés dans ma discothèque, mais il est juste au pied de cette liste, dont Handel disparaît, ce qui m’a étonné également ! Ceci s’explique peut-être par l’intégration dans ce classement des Rolling Stones, dont je ne suis pas sûr que je le avais pris en compte ces deux dernières années.
Liszt, Schubert et Schumann sont également très près d’intégrer ce Top 10, et l’intègreraient assurément si je prenais en compte les coffrets d’anthologies d’interprètes, tant ils y sont souvent présents.

Les oeuvres les mieux représentées sont, vous l’aurez deviné, les symphonies de Beethoven, suivies de ses sonates pour piano et du Ring de Richard Wagner, ainsi que des symphonies de Sibelius.

Comme les piles commençaient à s’entasser dangereusement dans la pièce qui me sert à écouter de la musique, nous sommes allés, samedi, acheter quelques colonnes pour ranger les disques. Intuitivement toujours, je savais qu’il m’en fallait à peu près 3 pour organiser tout cela, ce qui a laissé TheCookingCat un peu dubitative : elle n’en voulait qu’une seule, ou éventuellement 2.

Finalement, la raison l’a emporté, et le dernier CD rentrait tout juste dans la troisième colonne !

Rendez-vous en 2020 !

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