Nouveau particularisme local…

Les nombreux parcs adjacents à notre nouvel appartement, comme la majorité des parcs publics strasbourgeois, sont frappés d’un particularisme qui s’inscrit complètement en marge du fameux « statut local », mais n’en est pas moins, à ce jour, complètement unique pour une « grande ville » française. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

C’est étonnamment très bien respecté, semble-t-il : la mesure a été assez peu commentée dans les médias locaux et il y a sans doute eu des râleurs, que je n’ai pas entendus, mais, lors de nos quelques balades dans deux des plus grands parcs strasbourgeois, nous n’avons pas croisé de fumeurs actifs, et ceux-ci se réunissent, en cas de besoin, autour des cendriers mis à disposition aux entrées desdits parcs.

A partir de 2019, les contrevenants seront mis à l’amende… C’est peut-être à ce moment-là que les râleurs se réveilleront !

Voyage class’éco…

Nous avions tenté l’expérience « au petit bonheur la chance » l’an dernier lors de notre trajet retour, et on s’en était plutôt bien tirés… Cette année, en diablotin prévoyant, j’ai dressé un plan de route « class’éco » de notre trajet vers les vacances. Comme on longera la côte plus longtemps en arrivant du nord et non de l’est, nous aurons plus d’occasions de faire de jolis clichés des falaises anglaises : les derniers, vraisemblablement, avant le Brexit ! Après, ce seront des photos post-Brexit !

Grâce à cette alternative –en vert sur la carte-, qui nous permet de ne quasiment jamais quitter les autoroutes ou les « voies rapides » , on ne roule guère plus longtemps –± 6h30– et on fait à peine plus de kilomètres que traditionnellement –en pointillés noirs sur la carte-, mais on économise 84,60€ d’autoroute aller-retour, soit à peu près deux repas au restaurant… Il n’y a pas de petit profit, et je préfère les dépenser ici que là !!!

De choses et d’autres : considérations inessentielles !

Finalement, contrairement à ce que j’indiquais hier, nous partirons quelques jours –même pas une pleine petite semaine– à la mer, face aux côtes anglaises, puisque j’ai réussi à trouver un lieu d’accueil a priori sympathique via une plate-forme en ligne bien connue et qui s’est fortement développée depuis quelques années, tant et si bien qu’une loi de régulation porte son nom… Un peu de changement d’air et de paysages, voilà qui devrait nous ravir après une année bien chargée !

Juste avant ce départ, il nous faudra aider au déménagement de la fille aînée de TheCookingCat, qui part pour une année comme assistante dans une université américaine : une longue expérience de la chose sera propice aux conseils avisés en matière de chargement et de transport, et je lui ai même trouvé des bras secourables pour le déplacement des objets lourds –à savoir, essentiellement, une machine à laver– ! Et, au retour de notre court périple, il faudra la conduire à l’aéroport de Bâle, d’où décollera son avion.

Hier, j’ai « rentabilisé » mon compte « Prime » de la célèbre boutique en ligne : ils « offrent » un espace de stockage des photos illimité en taille, j’ai donc exporté une centaine de Go dans le nuage, ce qui m’a pris près de deux pleines heures quand même… L’interface en ligne est assez lisible et offre même quelques possibilités de retouche que je n’ai pas testées à cette heure –et cela m’étonnerait, d’ailleurs, que je le fasse, je dispose de bons outils locaux à cette fin-.
MiniNain, pour en avoir discuté avec lui hier soir, restait assez dubitatif sur le modèle économique prôné, se demandant s’il était viable : à mon avis, oui, les choses doivent largement s’équilibrer entre ceux qui profitent des opportunités liées à ce type de compte et ceux qui n’en tirent guère profit : autour de moi, ceux qui en disposent n’utilisent guère les outils en ligne, sauf pour regarder des films.

By the way, notre couloir est fini ! Le peintre a mis plus de temps que prévu, il a même fait venir un collègue pour l’aider tant la tâche était rude ! Après deux jours, ils avaient juste fini de retirer les restes de papier peint et fixé un durcisseur sur le mur. Les trois jours restants, ils ont enduit, lissé, poncé, reponcé, tapissé puis peint et repeint ! A la fin, le résultat est très réussi : les murs et le plafond sont parfaitement lisses et propres ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ci-dessous, un extrait de l’album qui a accompagné la rédaction de cette notule ! Très chouette, même si le volume d’écoute forcément modéré à une heure très matinale n’aide pas vraiment à en profiter aussi pleinement que je le souhaiterais ! Il fait partie d’une série de trois disques que ce grand chef consacra avec « son » orchestre de San Francisco puis avec celui du Gewandhaus de Leipzig, entre 1987 et 1997, à la musique de cet immense compositeur sans doute trop méconnu de nos jours, et que j’apprécie tout particulièrement, dans tous les domaines qu’il a abordés. –Cliquer sur l’image de la pochette pour la voir en plus grand-.

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Je passe à l’étranger -à pied- !

Traditionnellement, à cette période de l’année, nous partons observer les côtes anglaises et en profitons même, parfois, pour prendre « Le Tunnel » pour parfaire notre pratique de la conduite à gauche.

Cette année, sauf réservation de dernière minute pour un week-end un peu prolongé, ça ne devrait pas être la cas, malheureusement… Pour autant, hier, nous sommes allés à pied Outre-Rhin, à défaut de nous rendre Outre-Manche ! C’est beaucoup moins loin –pour nous– et beaucoup plus facile d’accès, il suffit d’une paire de chaussures.

Au demeurant, la passerelle est très jolie –cliquer sur le collage pour le voir en plus grand ou ici pour le télécharger en haute résolution-, et quand on atteint son sommet -altitude : une vingtaine de mètres-, la vue est assez jolie, entre Vosges, Forêt Noire et rocher de la Loreleiqu’on ne voit pas à cette distance ! -.

Arrivé de l’autre côté, on tombe, invariablement, sur un débit de tabac : à Kehl, banlieue strasbourgeoise en Allemagne –population : ± 35 000 habitants, dont un très grand nombre de résidents français : loyers nettement moins chers, absence de taxe d’habitation, activité professionnelle « frontalière »…-, on en compte au moins une cinquantaine, où on ne parle quasiment que le Français, et où la vente au kilo –voire au quintal– est une tradition très répandue !

Avant-dernière touche…

La semaine qui vient va être consacrée à l’avant-dernière touche concerna t la rénovation de notre appartement, dans lequel nous savons emménagé il y a quelques semaines… Evidemment, une fois l’emménagement provisoire effectué, il a fallu commencer par revider le couloir d’entrée qui doit être entièrement refait, ce qui nous oblige à camper un peu en permanence…
Ayant eu beaucoup de travail, par ailleurs, ces dernières semaines, c’est un peintre qui va s’occuper des travaux, et la tache s’avère assez longue :
terminer de détapisser ce qui peut l’être encore : nous avons procédé à l’enlèvement de 5 couches superposées de papier peint, dont deux couches plastifiées l’une sur l’autre, et n’avons pas réussi à arriver complètement au bout de cette enrichissante activité…
déposer un produit qui va aspirer et fixer le reste de colle actuellement sur les murs;
couper et déposer tous les câbles qui ne servent plus à rien : téléphone, câble d’antenne, câble de l’ancien réseau internet, puisque tout passe désormais par la fibre;
enduire puis poncer les murs pour effacer toutes les imperfections;
poser un papier engrain épais et une corniche;
peindre –deux couches– tous les murs (3 mètres de haut…) et le plafond ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

A huit heures tapantes, comme promis, le peintre est arrivé tout pimpant, et d’ici quelques jours, nous devrions avoir une belle entrée toute neuve ! Après cela, ne resteront à refaire « que » la chambre à coucher et la salle de bain…
Puis à tout ranger pour être définitivement et agréablement dans nos pénates pour la rentrée !

Lundi soir avec Johann Sebastian

C’est lundi et, pour une fois, je suis rentré raisonnablement tôt du travail, suffisamment en tout cas pour me constituer une petite playlist dont je pourrai profiter aisément avant même de regarder le match de foot de ce soir s’il est intéressant –vérification faite, ce sera Belgique – Japon : a priori bof bof bof…-.

Playlist constituée uniquement de CD consacrés à Johann Sebastian Bach, ce qui est excessivement rare chez moi, puisque le côté « machine à coudre contrapuntique » -Ciel : quel sacrilège ! Parler ainsi de Bach !!!– du compositeur a tendance à me lasser assez vite en général. C’est pourquoi j’ai retenu des interprétations plutôt colorées –Concertos brandebourgeois dans une version qui a bien résisté au temps, Art de la fugue proposé dans une version pour orchestre très séduisante– ou jouées de manière contrastée –les albums pour piano de Pogorelich et d’Argerich, très bon dans leur genre, même si éloignés des préceptes les plus « HIP »-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les plus sagaces de mes lecteurs relèveront que « Tiens, pour une fois, pas de Variations Goldberg ! »… A ces insolents, je propose d’écouter le petit extrait ci-dessous : pas mal non plus, non ?

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Redécouvrons de vieilles connaissances…

Le changement de matériel évoqué dans la notule précédente me pousse à réécouter de vieilles connaissances que je connais plutôt très bien du point de vue sonore, puisqu’au gré de mes visites anciennes et nombreuses dans les auditoriums de la région, je m’en servais régulièrement pour aiguiser mes oreilles. J’ai même, quelques temps, dépanné deux magasins dont les tenanciers étaient mes amis, et je passais souvent mes samedis après-midi à y tenir le rôle de « conseiller – venceur – livreur ». En échange, j’y achetais mon matériel à prix coûtant : vu les marges pratiquées à l’époque –fin des années 80 / début des années 90-, c’était très intéressant, je ne suis pas sûr qu’il soit possible de pratiquer les mêmes marges de nos jours, où la concurrence de la vente en ligne et l’ouverture vers des boutiques hors de nos frontières ont largement contribué à faire baisser les prix.
Bref, on retrouve dans cette playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– :

une assez fabuleuse intégrale des symphonies de Beethoven, qui fit l’effet d’une bombe à sa sortie en 1962, cohérente de bout en bout du point de vue de l’interprétation –dynamique, puissante, remarquablement maîtrisée– et à laquelle les dernières moutures soniques rendent parfaitement justice : largeur et profondeur de la scène sonore, beauté des timbres, rondeur des timbres malgré parfois un léger halo de réverbération superfétatoire;

un album de pop-rock encore enregistré en analogique aux premiers temps du numérique et bourré d’effets –rotations de phase, échos, réverbération artificielle…-, dont le contenu, aux accents parfois dylanesques, est souvent excellent. Le long « Telegraph Road » est une véritable aubaine pour tester une chaîne Hi-Fi !

une quatrième symphonie de Tchaïkovsky enflammée et passionnée, où l’enjeu, en matière de transparence sonore, est d’entendre le bruit du ventilateur qui sert à rafraîchir le chef d’orchestre pendant qu’il dirige… –Cliquer sur l’extrait ci-dessous pour découvrir cette belle version-;

enfin, une bande-radio de très belle qualité d’un concert de non moins belle qualité, puisque même à la fin de sa vie, un vieux et fatigué Karajan dirigeait Richard Strauss comme personne et que le live apporte un supplément d’âme à des interprétations de ce compositeur qui furent toujours remarquables, tout au long de la vie du chef.

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Tout changer pour mieux recommencer !

Je vous entretenais dernièrement des petits soucis rencontrés par mon préampli, et de la nécessité d’en changer. Finalement, le préamplificateur passif que j’avais commandé n’étais plus disponible et je me suis résolu à effectuer un choix radical : tout changer pour mieux recommencer ! J’ai donc racheté un ampli intégré ! –Cliquer sur l »image pour la voir en plus grand-.

Acheter du matériel Hi-Fi, même dans une ville de taille importante à l’échelle française, devient en fait assez peu aisé : les magasins ont peu à peu fermé leurs portes, et il n’en reste pas énormément où l’on peut écouter un minimum de musique dans de bonnes conditions avant de faire un choix –cf. la playlist ci-dessous, qui me permet d’éviter les traditionnels disques de jazz-rock hyper-démonstratifs des vendeurs : un disque de piano, un disque pour grand orchestre, un disque pour orchestre plus réduit et remarquablement transparent, un disque de rock avec jolies lignes de basse : de quoi trouver assez rapidement si on sait ce que l’on cherche : de toute manière, aujourd’hui, le progrès sont tels que ça se joue sur d’infimes détails…-.

Quant à tout l’ancien matériel, j’ai tout donné –c’est fou comme ça part vite en procédant ainsi : un premier « lâcher » de matériel, fin avril, avait trouvé preneurs en moins de 5 minutes; cette fois-ci, l’ensemble proposé était encore mieux, et réservé en moins de temps qu’il n’en fallait pour écrire le courriel…– !

Et le son du nouveau matériel, me direz-vous ??? Honnêtement, à mon âge et avec mes oreilles quinquagénaires, malgré une longue habitude d’écoute attentive de matériels nombreux et variés, je ne cherche plus la petite bête, l’excès de ceci ou le pas assez de cela. Ça fonctionne très bienvraiment très bien– à mes oreilles, ça s’insère harmonieusement dans le décor et j’en tire beaucoup de satisfaction auditive sans alléger outre mesure mon porte-monnaie, soldes et autres rabais –la gamme vient d’être renouvelée, et il faut vider les stocks de l’ancienne série– pour s’aligner sur les tarifs en ligne obligent !

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Les discographies comparées de Diablotin

BERLIOZ • SYMPHONIE FANTASTIQUE

« Immédiatement après cette composition sur Faust, et toujours sous l’influence du poème de Goethe, j’écrivais ma Symphonie fantastique avec beaucoup de peine pour certaines parties, avec une facilité incroyable pour d’autres. Ainsi l’Adagio (Scènes aux champs), qui impressionne toujours si vivement le public et moi-même, me fatigua pendant plus de trois semaines ; je l’abondonnai et le repris deux ou trois fois. La Marche au supplice, au contraire fut écrite en une nuit. J’ai néanmoins beaucoup retouché ces deux morceaux et tous les autres du même ouvrage pendant plusieurs années. » Hector Berlioz, in : « Mémoires »

Après le Boléro de RAVEL, la « Symphonie fantastique d’Hector BERLIOZ est sans doute l’oeuvre de musique classique française la plus fréquemment enregistrée : plus d’une centaine de versions sont régulièrement disponibles. La musique est portée par un programme assez délirant, une idée fixe » permet d’unifier les idées nombreuses et parfois disparates du musicien.

Petit et jusqu’à l’adolescence, j’écoutais, presque chaque dimanche, « La tribune des critiques de disques » à la radio : des critiques célèbres passaient en revue et « en aveugle » la discographie d’une oeuvre et « descendaient » à qui mieux-mieux les différents disques en présence, en s’engueulant copieusement et en étant rarement d’accord entre eux. A la fin, cependant, un consensus se dégageait pour désigner un vainqueur. L’émission a marqué beaucoup de mélomanes de ma génération et de la génération précédente, même si, avec le recul, l’exercice peut sembler vain aujourd’hui. Elle continue d’exister sous une forme plus apaisée de nos jours, toujours sur la même chaîne de radio, et toujours le dimanche.

Ce dimanche, je me fais ma propre émission –cliquer sur l’image pour voir en plus grand les différentes versions abordées-, en écoutant donc de plus ou moins larges extraits de quelques-unes des versions qui peuplent ma discothèque.

Evidemment, je ne travaille pas « en aveugle » –et certaines version sont si typées qu’on les reconnaît, de toute manière, les yeux fermés…– et je ne cherche pas à dégager « la meilleure version », puisque je sais déjà celles qui me plaisent le plus –à savoir : presque toutes les versions écoutées ce jour, avec une faiblesse pour les versions Karajan/Philharmonia (1954) et Ticciati/Orch. de chambre d’Ecosse (2011), en sachant que la version peut-être la plus proche de la lettre de Berlioz est celle de Gardiner (1993) -. Mais l’exercice est rigolo et permet de retracer une chouette histoire de l’évolution de l’interprétation, du jeu des orchestres et des perspectives en matière de prise de son –et de soin apporté à certaines rééditions– sur une soixantaine d’années.

Et à la fin, le grand vainqueur est « mes oreilles » puisqu’elles y ont trouvé un grand plaisir !

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