Playlist « Morceaux de concerts »

Alors que nous avons quitté –définitivement ?- la période glaciaire, qui n’aura finalement guère duré –et après tout, c’est l’hiver, il n’est donc pas tout-à-fait étonnant qu’il puisse faire froid…-, et tandis que les travaux de rénovation de notre futur nouvelle appartement avancent lentement –j’ai quand même réussi à faire de la plomberie sans provoquer d’inondation !-, mes journées, pourtant longues, comptent trop peu d’heures pour que je puisse, en plus, consacrer un peu de temps à l’entretien de mes oreilles, ou même à lire quoi que ce soit d’autre que mes deux quotidiens nationaux et un quotidien anglais chaque matin –tôt, forcément tôt…-.

Néanmoins, ce matin, j’ai mis à tourner une courte playlist –une vingtaine de minutes– de petites pépites –à mes oreilles, au moins– enregistrées en concert, n’ayant pas le temps d’écouter un album complet ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait ci-dessous pour en profiter un peu aussi ! -.

Ça habille très bien ce petit matin, juste avant de partir : aujourd’hui, empaquetage de livres qui vont être donnés pour certains à une médiathèque –20 kilos-, pour d’autres à différents instituts universitaires –histoire : 20 kilos, linguistique : 5 kilos, langue et culture régionale : 12 kilos– : pas assez de place pour tout garder, mais je ne doute pas qu’ils connaîtront une nouvelle vie sur leurs nouvelles étagères !

, ,

Playlist « rares nouveautés »

Evidemment, tout occupé par d’autres considérations bassement pratiques et matérialistes quand elle ne sont pas professionnelles –j’ai cumulé plusieurs journées de 12 heures de labeur en ce froid mois de février-, j’ai eu très peu de temps pour profiter des soldes et glaner quelques nouveautés sortant complètement de l’ordinaire ! Mais, malgré tout, quelques trouvailles heureuses sont venues abonder ma discothèque –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, que j’écoute avec intérêt et plaisir depuis tôt ce matin, faute d’avoir pu en profiter vraiment auparavant.

« Joseph et ses frères » n’est pas l’oratorio le plus connu de Handel, ni son plus réussi, d’ailleurs, mais il s’écoute facilement cependant, et reste d’un intérêt constant. L’album est bien enregistré et bénéficie d’un livret trilingue de belle qualité –ce qui devient rare de nos jours-. C’est moins épique et globalement plus sombre que ses oratorios les plus connus, mais l’histoire s’y prête assez bien, avec ses multiples rebondissements et ses nombreux personnages.

« Sheherazade » de Rimsky-Korsakov trouve en Kirril Kondrashin un interprète d’exception, bien aidé par les timbres magnifiques du Concertgebouw d’Amsterdam, aux couleurs chatoyantes : un très beau disque ! Peut-être bien la plus belle version de cette oeuvre dans ma discothèque !

Suit un album consacré à des concertos pour divers instruments -violon, flûte, basson…- d’Antonio Vivaldi, pour changer un peu des sempiternelles « Quatre Saisons ». Une belle version, qui supporte bien le poids des ans, comme beaucoup des productions cet ensemble avec ce chef : c’est toujours très bien fait, très agréable d’écoute, avec juste ce qu’il faut d’engagement pour ne pas heurter les oreilles tout en soignant les timbres et en prenant appui sur des tempi suffisamment vifs pour ne pas sombrer dans l’excès de romantisme fade. –cf. extrait ci-dessous-.

Enfin, je me suis fait une joie d’écouter la septième symphonies de Sibelius dans cette vigoureuse version du grand chef russe Yevgeny Mravinsky  –j’aime moins la troisième, et ne suis pas un fan acharné de Debussy…– dont Karajan disait : « Il y a lui, moi, et les autres ». C’est à la fois austère et passionné. Vraiment, une belle version de cette très belle symphonie !

, , , ,

Février cahin-caha

Outre un agenda professionnel excessivement chargé durant trois semaines, février m’a vu devoir commencer à m’occuper de vider-rénover l’appartement où nous allons bientôt emménager, ce qui n’est pas une mince affaire ! Evidemment, avec tout cela, mes oreilles sont laissées en déshérence et je n’ai pas eu le temps, non plus, de concocter la moindre surprise mensuelle…

Les derniers week-end nous ont donc vu faire le tour des cuisinistes, pour dessiner des plans, choisir des façades –et TheCookingCat est à la fois exigeante et indécise, ce qui ne facilite pas les choses ! -, harmoniser lesdites façades avec des plans de travail, et, surtout, négocier des prix ! Ça, c’est en définitive beaucoup plus facile que je ne l’imaginais : il suffit de faire établir plusieurs devis et de les soumettre aux concurrents d’en face –il y a quatre ou cinq boutiques dans la même rue de la zone commerciale où nous nous sommes rendus– et, comme par magie, les prix ont une réjouissante tendance à rapidement décroître…


Au bout du compte, nous avons opté pour celui qui avait le mieux répondu à notre demande et qui était le moins médisant sur ses confrères, même s’il n’était pas le mieux-disant en termes de « remises exceptionnelles et matériel offert gracieusement ». On a quand même réussi à négocier une remise de l’ordre de 24%, ce qui pourra sembler beaucoup, mais s’avère assez faible eu égard à certaines remises de l’ordre de 35 à 45% constatées ailleurs. Après six heures –en deux fois quand même-passées chez lui, une jolie cuisine a émergé, permettant à la fois de répondre aux contraintes d’un espace un peu biscornu et d’apporter une touche esthétique et pratique à l’endroit !

Depuis quelques jours, donc, il faut maintenant vider cet appartement de centre ville –3 pièces, 85 mètres carrés, hauteur sous plafond de 3 mètres, soit suffisamment de place pour deux personnes, et une place de parking privé, ce qui est important en ville…– que j’avais acheté il y a 19 ans –encore un an de traites à payer…– et que je louais à mes parents.
Avec l’aide des nains, de leurs copains et d’une camionnette, c’est allé assez vite hier –beaucoup plus vite que ce que j’avais imaginé : ils ont ramené, notamment, un géant de 103 kilos et 1,95 mètres, fort comme un Turc…-, une fois les meubles répartis –ce qu’on donne et à qui, ce qui part à la déchèterie– !

Ne reste plus qu’à faire repeindre les murs et refaire les sols à notre goût –NainJunior, qui, avant de faire des études d’anthropologie et de lettres classiques, a obtenu un BEP de peintre au cours de sa scolarité chaotique, en sera chargé… Il sera assisté de miniNain, qui héritera, en échange de la voiture grand-paternelle– faire quelques petits travaux de plomberie et d’éléctricité, et surtout faire installer la fibre dans le logement –incontournable, et gratuit ! – puis se profilera, déjà, le déménagement !

L’imbroglio qui rend intelligent !

Un imbroglio juridico-financier –surtout financier…– oppose la première chaîne de TV française au premier opérateur internet national. Du coup, il paraît que s’affiche ce message sur les TV –je n’ai pas vérifié, je ne regarde quasiment jamais cette chaîne et ne profite jamais de ses services de replay-.

Ça ne me semble pas très grave : ce bras de fer, dont je pense qu’il ne durera pas très longtemps, permettra cependant de rendre un peu de temps de cerveau à tous ceux qui étaient confrontés au trop-plein de publicité propre la chaîne…
C’était en effet la vocation première de cette chaîne, rendue publique lors d’une allocution de son ex-PDG : « Il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation (…) de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages publicitaires« . Clair, net et avoué sans retenue ni fausse honte…

Notes de lecture…

Je traîne ce livre depuis quelques semaines, ce qui est plutôt rare –en général, la lecture d’un livre excède rarement quelques jours, et j’en lis souvent plusieurs en même temps…-, faute d’avoir beaucoup de temps à y consacrer, d’une part, et parce que j’aime bien compléter ponctuellement ce type d’ouvrages un peu « savant » par des lectures connexes. Il est en tout cas formidable, très bien structuré –normal, vu l’éditeur et l’usage de ce livre, qui se veut presqu’un manuel à l’usage d’étudiants un peu avancés en histoire…-.

Nonobstant, il constitue en effet une très bonne source de connaissances sur ce sujet assez peu abordé d’une partie de l’histoire des Francs, en définitive, que ce soit à l’école, au collège ou au lycée, voire à l’université. Il me souvient des antiques tableaux Lavisse pour écoliers, où l’on voyait :  « A Marseille, les Croisés prennent le bateau pour la Terre Sainte » ou encore « Saint Louis meurt de la peste devant Tunis » –cf. image de droite : toute une époque…-.
J’ai également, de longue date, voué une vraie admiration à Baudouin IV de Jérusalem, plus connu sous le nom de « Roi lépreux », sage et pieux pacifiste mort à 24 ans, mais, globalement, les tenants et les aboutissants du phénomène des Croisades m’échappaient quelque peu dans les détails, mes études en histoire médiévale ayant été essentiellement consacré à l’émergence des villes au Moyen-Âge puis s’étant orientées plus finement ensuite vers l’histoire médiévale locale –et de toute manière, l’histoire contemporaine était mon vrai cheval de bataille lors de mes lointaines études. A contrario, j’ai toujours détesté cordialement l’histoire moderne…-.

Quoi qu’il en soit, au-delà de son aspect didactique, voici une excellent livre, bien documenté, complété de cartes lisibles et explicites et d’une chronologie détaillée, qui permet réellement de comprendre le phénomène des Croisades et qui, de surcroît, se lit presque comme un roman.

Playlist avec un V

Après une énorme semaine de labeur –et les semaines à venir s’annoncent à peu près identiques : je ne m’en sors que difficilement avec mon agenda, et au prix de modifications visant à rationaliser mes déplacements– qui m’a tenu éloigné de toute écoute musicale pour près d’une semaine, je retrouve enfin, avec plaisir, une petite playlist, consacrée, en ce début de soirée, à des albums dont le titre commence par la lettre V. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ça commence avec « (The)Very Best Of Fleetwood Mac » –paru en 2002-, l’un des meilleurs albums de compilation présent dans ma discothèque, le groupe ayant été, durant une assez longue période, un très bon pourvoyeur de chansons très bien construites et variant largement leur répertoire tout au long des décennies –du blues à un pop-rock très efficace-. De quoi commencer très agréablement cette playlist…

… qui se poursuit avec le très méconnu « Van Halen II » –1979-, bien moins populaire que le premier album du groupe, qui avait été une révélation à sa sortie. On reste dans la même lignée, sauf que l’effet de surprise jouant moins, l’effet produit est donc moins saisissant. Pour autant, c’est un très bon album, plein d’une énergie brute et efficace.

« (The) Velvet Underground And Nico » fait partie, depuis sa parution en 1967, des albums qui ont profondément marqué la jeune histoire de la « Rock-Music », même s’il fut un échec commercial à sa sortie. L’album est produit par Andy Warhol, qui en réalisé aussi la pochette, et imposa au groupe dirigé par Lou Reed et John Cale la mannequin-chanteuse allemande Nico, présente sur trois titres. Evidemment, plus de cinquante ans plus tard, toute la mythologie « proto-punk contestataire » fait beaucoup sourire, mais cela reste un merveilleux album de très bonne musique, assez intemporel qui plus est.

Enfin, « Voodoo Lounge » des Rolling Stones1993– est le premier album des Rolling Stones sans Bill Wyman, le bassiste, remplacé –le terme est impropre : l’expérience a montré qu’il était irremplaçable dans la construction du son du groupe, tant il était en osmose avec Charlie Watts, le batteur– ponctuellement par le très bon technicien de la basse Darryl Jones. Il permit au groupe de retrouver les sommets des charts et contient quelques excellents morceaux –cf. extrait ci-dessous-, mais s’avère un peu long toutefois –un travers que l’on retrouve chez de nombreux groupes depuis l’apparition du CD : les albums durent près d’une heure, voire un peu plus, soit la durée du double-LP auparavant : or, peu de double-LP sont d’une qualité totalement constante…-.

, , , ,
Retour en haut