Playlist « Cette année-là. 2011 »

Vivaldi – Les quatre saisons – Double Sens, Nemanja Radulović
Alain Bashug – L’homme à tête de chou
Beethoven – Sonates pour piano n°3 et 21 – Alice Sara Ott
The Cure – Bestival Live 2011
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Playlist « Triptyque final »

Nouvelle matinée très pluvieuse et donc propice à savourer tranquillement cette belle playlist composée des trois dernières symphonies d’Anton Bruckner, dans des versions enregistrées par des chefs réputés chacun pour être de très bon spécialistes de ces oeuvres. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Pour autant la vision qu’ils ont chacun de ces œuvres n’est en rien identique, d’autant moins que les interprétations d’Eugen Jochum sont généralement basées sur l’édition Nowak des symphonies de Bruckner.
Précisons en effet qu’il existe plusieurs éditions de ces symphonies. L’édition la plus fréquemment rencontrée est l’édition Haas, du nom du musicologue recruté par l’international Bruckner Society afin de publier une édition critique des symphonies de Bruckner en retournant aux partitions originales, retouchées et modifiées au début du vingtième siècle par différents disciples du compositeur. Le successeur de Robert Haas auprès de l’International Bruckner Society, Leopold Nowak, proposa quant à lui, un certain nombre de modifications à l’édition Haas, qui ne firent jamais l’unanimité, et c’est l’édition Haas qui demeure la plus fréquemment employée de nos jours.

Chacun des chefs a enregistré l’intégrale de ces symphonies -et même deux fois pour Jochum, dont les deux versions sont difficiles à départager : personnellement je préfère la seconde pour EMI, avec Dresde, un peu plus stable rythmiquement– et livré par ailleurs plusieurs versions des symphonies 4, 7, 8 et 9 –la dernière symphonie de Bruckner, en trois mouvements seulement, et dédicace « Au bon Dieu »-.
Dans chaque cas, prises de son convenables magnifiées par des remasterings récents de grande qualité, ce qui rajoute au plaisir d’écouter ces grandes oeuvres qui y gagnent beaucoup, du fait notamment de leur ampleur et de leur polyphonie extrêmement riche !

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Playlist des jours d’après…

Tout à mon labeur ces derniers jours, je n’ai pas trop eu le temps de me préoccuper du résultats des récentes élections, si ce n’est pour m’en désoler collectivement… Etant par monts et par vaux depuis deux semaines, en train ou en voiture, mes oreilles sont donc restées un peu en jachère, et cette playlist constituée n’importe comment en piochant un peu au hasard dans me discothèque en est le résultat. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Je crains malheureusement que, prochainement, les playlists à venir seront celles d’un monde d’après ! J’ai bien fait de déposer mon dossier de retraite !

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Demain, on vote !

Depuis quelques jours et demain pour ce qui concerne la France, on vote à travers toute l’Union européenne ! A priori, les électeurs ne devraient pas se bousculer au portillon pour remplir les urnes, les élections européennes étant peu propices à un engouement général…

A lire certaines professions de foi –il n’y en avait pas 38 dans l’enveloppe pourtant volumineuse du matériel électoral arrivé par la poste-, la France est un pays beaucoup trop libéral et il conviendrait de stopper ces dérives… La carte ci-dessous devrait permettre de relativiser ces affirmations. Eurostat, mais aussi les services statistiques de l’OCDE, permettent de comparer les dépenses sociales relatives à la santé, aux retraites, aux allocations chômage, au soutien aux plus démunis…
La France, et c’est tout à son honneur, dépense déjà beaucoup pour essayer de réduire les inégalités, n’en déplaise aux esprits chagrins ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Surprise en attendant la fin de la pluie…

La semaine écoulée, fort chargée en obligations professionnelles, s’est avérée, de surcroît,  remarquablement pluvieuse !
En attendant l’été qui tarde à s’installer, je vous propose cette surprise d’un artiste au fort tempérament, empreint d’une originalité parfois loufoque et toujours cocasse… Parfois controversé de son vivant, et désormais installé dans une respectabilité posthume tout-à-fait enviable ! A découvrir ici.

ENJOY !

Playlist « Souffle puissant et élégance »

Ce week-end prolongé et à la météo pas folichonne devrait être propice à des écoutes un peu prolongées en cette période traditionnelle de disette auditive -pour la dernière fois !?- due à un surcroît d’activités professionnelles… Hier, un certain nombre de routes barrées du fait des inondations m’ont également occasionné un surcoût de kilomètres dont je me serais bien passé, dans des conditions franchement médiocres ! Ce matin, le soleil est de retour, mais l’ensemble du week-end et, au-delà, des jours à venir, s’annonce maussade… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

La playlist de ce jour, donc, est consacrée à un chef remarquable mais très injustement un peu oublié de nos jours, Cristoph Von Donhanyi, né en 1929, qui fut titulaire de l’orchestre de Cleveland de 1982 à 2002, tout en continuant à fréquenter, durant cette période, plusieurs orchestres européens des plus prestigieux. Personnalité discrète, il fit rarement la une de l’actualité, malgré une carrière bien remplie et une discographie où l’excellent côtoie le remarquable. Il eut cependant la chance et le malheur d’enregistrer pour le label Telarc, plus réputé pour ses prises de son que pour la qualité des interprétations –parmi les meilleures de leur époque-, label aujourd’hui disparu.
Ainsi, son excellente intégrale des symphonies de Beethoven, très recommandable –sur mon podium personnel des interprétations « récentes »– n’est-elle plus disponible depuis des lustres et ses chance de réédition sont minces. Une intégrale au souffle puissant et très équilibrée, sur des tempi généralement rapides, sans aucun point faible, et qui, pourtant, fit peu parler d’elle à sa sortie, au début des années 80, sans doute parce que la sortie se fit par disque séparés –tous très bien accueillis par la presse spécialisée d’ici et d’ailleurs– et qu’elle fut tardivement réunie en coffret en 1986 seulement, alors que le marché CD commençait à être abondamment achalandé en matière d’intégrale des symphonies de Beethoven, et qu’il avait été confisqué, à tort ou à raison, par le coffret Karajan – Berlin. Si vous trouvez un jour en occasion le coffret de Donhanyi, précipitez-vous !
Vous pouvez également vous jeter sur le coffret présentant les symphonies de Mendelssohn enregistré par Von Donhanyi à Vienne entre 1976 et 1978, qui est au même niveau de qualité : dans de très bonnes prises de son analogique, le chef propose des lectures d’une grande élégance, les bois viennois et les tempi adoptés, plutôt vifs, mettent parfaitement en valeur le génie du compositeur, en apportant ntament une touche aérienne aux scherzos, superbes ! Et tout aussi recommandable -et disponible à petit prix en cherchant bien- ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Mort d’une légende…

Vous pouvez lire en ligne un extrait de l’article ou accéder à son intégralité ici.. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Écolier et collégien, alors que j’ai très peu d’appétence pour les jeux de plateau –sauf les Échecs et, dans une moindre mesure, le Go– ou autres jeux de société,  je regardais cette émission en forme de défi quasiment tous les soirs et, croyez-le ou non, j’excellais au « Compte est bon », ayant développé de longue date de solides compétences en calcul mental que j’ai conservées, à un degré moindre, aujourd’hui –ça étonne toujours mes enfants, et notamment Trésor-De-Janvier, qui se demande comment on peut se souvenir de choses apprises il y a si longtemps et qui, selon elle, ne servent à rien…-.

Playlist « Week-end soviétique à Cologne »

Outre sa somptueuse cathédrale – plus haut édifice catholique au monde– surplombant majestueusement le Rhin, Cologne –Rhénanie du Nord-Westphalie, ± 1,1 million d’habitants– compte également deux orchestres symphoniques de classe mondiale :
1. l’orchestre symphonique de la WDR –Westdeutscher Rundfunk, orchestre radiophonique créé en 1947 au sortir de la guerre, spécialisé pendant longtemps dans le répertoire plutôt contemporain, qui s’est élargi désormais— ;
2. l’orchestre du Gürzenich de Cologne, fondé en 1857, qui intervient également dans les productions de l’opéra de Cologne.

Je me rends donc aujourd’hui virtuellement à Cologne –ma barque est en panne, ce qui m’empêche de remonter 350 km sur le Rhin pour m’y rendre physiquement…– à travers cette playlist « soviétique », consacrée aux symphonies de Serge Prokofiev, d’une part, et de Maxime Chostakovich, d’autre part, respectivement interprétés par les deux orchestres sus-cités. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les deux orchestres partagent alternativement la même salle de la philharmonie de Cologne –très belle salle à l’acoustique remarquable, sise le long du Rhin à proximité immédiate de la cathédrale, j’avais pu assisté à quelques excellents concerts peu après sa création, lors de mon année de service militaire, qui m’a promené en civil dans de nombreuses institutions et grandes villes à travers l’ex-RFA -Fribourg, Stuttgart, Cologne, Hambourg, Berlin, Münich…-.
Ainsi, nonobstant des ingénieurs du son différents, il est assez facile de distinguer les caractéristiques des deux orchestres –plus rond et un peu plus souple pour ce qui concerne le Gürzevich, avec bois un peu plus chaleureux– dans des symphonies tout-à-fait aptes à faire briller les orchestres les plus anémiques, les deux compositeurs étant, chacun dans un style différent, de brillants orchestrateurs, ne résistant pas, sporadiquement, aux sonorités criardes et crues, expression de tiraillements intérieurs face au stalinisme notamment.

Les deux versions de ces intégrales des symphonies sont, l’une et l’autre, de très grande qualité –celle de Pokofiev, notamment, est très supérieure aux autres que je connais– et étaient chacune disponibles à prix très avantageux en leur temps. La ligne éditoriale de chaque coffret n’est pas très luxueuse, certes, mais on trouve un livret plutôt informatif dans chaque boîte et les prises de son s’avèrent très bonnes à défaut d’être exceptionnelles.
Pour ce qui me concerne, je préfère le corpus symphonique intégral de Prokofiv à celui de Chostakovih, le trouvant globalement plus homogène en qualité, mais cela n’engage évidemment que moi. Etonnamment, il est assez difficile à l’heure actuelle de trouver une intégrale de qualité des symphonies de Prokofiev disponible sur le marché, alors que celle de Chostakovich sont assez régulièrement accessibles sans grande difficulté.

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