Et vous, vous l’aimez comment, votre robot ?

Pepper_RobotJe vous avais déjà parlé, il y a un moment, de Pepper, le petit robot gentil pour le moment avant la rébellion finale capable de vous servir votre café à la demande…

Voilà qu’il refait parler de lui, et pour des raisons beaucoup plus triviales. Ou pas, ça dépend de votre humeur. Et de votre rapport à l’éthique cybernétique –termes que je viens d’inventer, mais qui n’évoque rien à mon esprit à cette heure, même si ça semble en taquiner quelques un-e-s….-.

L’article, au demeurant, est intéressant, et les commentaires qui le suivent assez drolatiques pour certains. Dans une vingtaine d’années, la question se reposera peut-être différemment, qui sait ?

Maigret m’a emmené dans la cuisine

Comme je vous l’avais indiqué plus avant, mon défi-lecture doit me conduire à lire l’intégrale Maigret avant le 31 décembre 2015.

A mon avis, c’est mal barré, j’en suis à 16, mais je commence un peu à me lasser : à force, tout cela se ressemble un peu, et son caractère vaguement monolithique fait que cela en devient prévisible. Mais c’est très bien néanmoins, juste pas fait pour être lu en série à aussi haute dose –et l’écriture de la séries s’est déroulée sur une trentaine d’année, au moins…-. On va donc dire que j’ai perdu mon pari afin de conserver le plaisir de la lecture…

ChouChoucroutePar contre, à force de le voir entrer et sortir de table, ça m’a donné envie de refaire un peu de « cuisine de bistrot ». Hier soir, donc, confection d’une mega-choucrouteon entre à peine dans la saison, mais la vente de choucroute nouvelle a débuté il y a quelques jours– : bon, un plat de 4 kilos tout compris, ça va faire quelques restes pour la semaine, mais ce fut diablement bon ! Et, aujourd’hui, j’ai passé une partie de la matinée à mettre un petit bourguignon à mitonner, ce qu’il continue à faire à cette heure, parfumant toute la maison… Me reste plus qu’à bougonner à qui-mieux-mieux, et Maigret aura totalement déteint sur moi !

Les romans et nouvelles lus cette semaine sont juste en-dessous –cliquer sur les images pour les voir en grand-.

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Défi-lecture, la suite

Alors, voilà où j’en suis ce jour… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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L’illustre commissaire continue à enquêter, promenant sa grande carcasse dans Paris, bougonnant mais débonnaire, et toujours en mangeant force sandwiches, choucroutes et autres blanquettes… Et en buvant, en buvant !!! A ce propos, une petite enquête statistique tout-à-fait édifiante se trouve ici.

Droit de suite

droitdesuiteVous pouvez lire ici un article intéressant, quoiqu’un peu incomplet et pas tout-à-fait aussi fouillé qu’on aurait pu l’espérer, malgré sa longueur relative, sur un sujet qui est généralement peu traité.

Evidemment, l’actualité d’hier a fait qu’on a beaucoup parlé de ce thème, mais il n’est pas nouveau non plus –pour les moins informés, c’est hier qu’est paru le volume 4 de la saga « Millenium », poursuivie par un nouvel auteur, David Lagercrantz, pour cause de décès de Stieg Larsson, l’inventeur de cette série-. Et à la fin, la conclusion est toujours un peu la même : le droit de suite, ça entraîne plus de déceptions que de réussites, tout ça n’est qu’une pompe à fric, et… L’article, d’ailleurs, n’échappe pas complètement à cette conclusion.

Les réussites, cependant, existent : par exemple, « La solution à 7% » est un excellent Sherlock Holmes, intelligent et bien construit, meilleur en tout cas que « Les abeilles de Monsieur Holmes« ; et le couple Boileau-Narcejac a réussi quelques suites intéressantes et pas indignes, relatives au personnage d’Arsène Lupin, ainsi qu’un recueil de pastiches comprenant des nouvelles « à la manière » des plus grands auteurs de romans policiers, plutôt bien réalisé –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

104 au 31.12 !

Maigret104Titre sibyllin pour cette notule, qui nécessite une petite explication… Les lecteurs les plus anciens de ce blog et qui ont donc connu les blogs d’avant, savent que je suis un dévoreur compulsif de polars, avec une prédilection pour les romans « populaires » français du début du vingtième siècle, dont certains sont très bien écrits –et d’autres assez mal, il faut en convenir, la publication en romans-feuilletons quotidiens ne facilitant pas la qualité du style, voire engendrant de drôle d’incohérences quant au déroulement de l’intrigue…– J’ai à peu près épuisé l’ensemble de cette littérature-là, mais également les séries anglo-saxonnes et scandinaves, depuis assez longtemps, souvent avec beaucoup de plaisir.

Mon nouveau défi que je me lance, c’est désormais de lire les 104 Maigret avant la fin de l’annéecliquer sur l’image pour la voir en plus grand– ! Je ne connaissais l’illustre commissaire que par la télé –excellent Bruno Cremer-, mais n’avais jamais cherché à en savoir plus… En réalité, il boit autant de bière, vin blanc et fine en une enquête que moi en une année –et je ne bois pas de fine– et comme il est très efficace, ses enquêtes ne durent pas très longtemps  :mrgreen: !

Au rythme d’un livre par jour en moyenne, c’est tout-à-fait possible et pour l’instant tenu, d’autant que la presse de vacances est très vite lue –ça devrait changer bientôt…-. Promenades dans le Paris de l’époque –années 30 à 50-, de bar en terrasse, écriture simple mais avec un grand souci du détail, déroulement agréablement rythmé : on sent une vraie patte d’auteur, en effet ! Pour Georges Simenon comme pour Maurice Leblanc, l’adage du « qui peut le plus peut le moins » semble bien adapté.

Quand le deuxième est le premier

JournalLMArticle intéressant à lire ici, même si la méthodologie de cette enquête est assez contestable et l’échantillon statistique relativement mince –et largement orienté dès le départ– pour en tirer une loi aussi générale, d’autant que les contre-exemples sont plus nombreux que la règle le voudrait !

Mais on est en période de vacances, alors on déconne décode comme on peut  :mrgreen:ils proposent le plus souvent des analyses très pertinentes, relativement approfondies  et bien argumentées– ! Et on a les lectures qu’on veut, aussi…

Une autre page de petite histoire

L’année dernière, à peu près à la même époque, je vous parlais de l’histoire en jaune, qui permettait de reconstruire un peu de la saga de l’enregistrement audio. Aujourd’hui, je vous propose quelques petites histoires en lien avec les premiers enregistrements réellement Hi-Fi, au sortir de la seconde guerre mondiale.

ffrrdeccaDeux phénomènes majeurs permirent de passer progressivement de l’ère du 78T à celle du 33T : • d’une part, l’enregistrement sur bandes magnétiques, mis en oeuvre très tôt en Allemagne –la qualité des retransmissions radio allemande interpellait les Européens des pays alentours et, surtout, la bande magnétique permit d’enregistrer les oeuvres d’un seul tenant, et non pas par « bouts de 4 minutes »-; d’autre part, l’amélioration des microphones, qui est due aux Anglais, en lien direct avec les systèmes acoustiques de détection des sous-marins ennemis pendant la guerre : cette technologie fut reprise par la marque anglaise Decca dès 1944, et popularisée sous le terme de « ffrr », soit full frequency range recordings.

ffrrdeccaLPLe premier enregistrement répondant quasiment aux normes Hifienregistrement encore mono, certes, mais proposant une bande passante considérablement élargie et s’étendant de 80 à 14000 Hz-, très supérieur aux enregistrements réalisés par la concurrence de l’époque, eut lieu à Londres en 1945 : il s’agit de la 5ème symphonie de Tchaikovsky par le National Symphony Orchestra, sous la direction de Sidney Beer. Vous pouvez en écouter des extraits, pour vous rendre compte de la qualité sonore obtenue eu égard aux standards moyens de l’époque –le disque est cependant hors catalogue depuis longtemps, et difficilement trouvable, et son intérêt artistique est plutôt mineur-.

MilsteinWalterUne fois cette technologie appropriée, il fallait encore passer du 78T –4 minutes par face– au 33T « long player », dit LP. C’est grâce à l’enregistrement sur bandes magnétiques que ce passage fut considérablement simplifié, puisque le montage ne posait plus, désormais, de problèmes insurmontables. Le premier 33T LP / 30cm de l’histoire du disque fut réalisé par Columbia records. Il s’agit du concerto pour violon de Mendelssohn, dans la version de Nathan Milstein dirigé par Bruno Walter. Hors classique, le tout premier LP produit était « The voice of Frank Sinatra ».

Il va sans dire que, rapidement, l’ensemble du catalogue 78T commença à disparaître, au profit du nouveau standard infiniment plus pratique proposé par le LP.

C’est alors que l’histoire « moderne » de l’enregistrement audio put commencer.

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Opinions divergentes…

DieWeltAlors qu’en France, un ancien président –jaloux, peut-être,  de l’article paru en Allemagne– appelle le nouveau président à se ressaisir –sic : c’est une grande première qu’un ex veuille prendre la place d’un président en exercice dans le cadre de négociations à l’étranger, et ça montre le désarroi dudit ex…-, en Allemagne, un édito très intéressant paru dans le quotidien allemand « Die Welt » nous éclaire sur l’image du mal-nommé « Flamby » à l’étranger : c’est le nouvel homme fort de l’Europe selon ce quotidien -cliquer sur l’image pour la voir en grand-.

Il est trop tôt, à cette heure, pour savoir quelle vision l’aura emporté quant à l’aide apportée à la Grèce, puisque c’est de cela dont il s’agit, mais on sait depuis quelques minutes qu’un plan d’aide a été acté. La patrie de Platon, Aristote et Euclide, ce berceau de la démocratie, peut respirer –un peu, mais quand même…-.

Il faudrait toujours lire la presse étrangère en balancier de la presse nationale, ça permet de relativiser et d’avoir une vue plus large des événements. La synthèse des opinions divergentes, évidemment, ça reste un exercice un peu vain et stérile, mais il est au moins bon de savoir qu’elles existent et que les opinions ne sont jamais aussi monolithique qu’on voudrait parfois le croire –sauf pour les lecteurs-commentateurs du Figaro, parfois trop drôles à force d’outrance et de manque de recul… : ça fait presque peur ! -.

La radio de l’été : MA saison 6

FOND2Ça y est, mon choix est arrêté en matière de livraison annuelle pour « La Radio de l’été« . En cette sixième saison, et la troisième pour ce qui me concerne, j’ai choisi cette très –très, très– jolie chanson de Brian WILSON –d’abord parue sur le miraculeux PET SOUNDS des Beach Boys en 1966, grande année pour Bordeaux rouges et les diablotins qui plus est !-.

Ici, tout cela mérite explication, et c’est également le but de la radio de l’été : donner un sens au titre proposé. Donc : j’ai découvert les Beach Boys tardivement, et en deux étapes.

• La première étape, c’était par le biais d’un excellent livre de Jean-Michel VARENNE, « Les poètes du Rock », lu vers 1982 ou 1983, si ma mémoire est bonne –et, en l’occurrence et en la matière, elle me trahit assez rarement…-.

poetrockIl semble que l’ouvrage soit désormais épuisé, mais si vous le trouvez en médiathèque, précipitez-vous : l’approche est assez originale et intéressante, plutôt littéraire et sociologique dans mon souvenir, bien que l’auteur semble résolument attiré par les aspects les plus glauques des poètes et musiciens qu’il recense –on aime les poètes maudits en France…-. Bref, les Beach Boys y étaient mentionnés, mais, dans mon esprit de l’époque, ils étaient tellement associés aux surf’trucs, surfin’machins et autres beach partys que je n’y prêtais pas une formidable attention. Tragique erreur !

petsounds• A l’été 2002 –et je suis sûr de cette date-, j’empruntais en médiathèque ledit « PET SOUNDS », désireux avant tout de compléter une culture de la musique west-coast qui m’échappait quelque peu ! Claque monumentale : ce disque est absolument génial, d’une beauté naïve mais fulgurante, fondée sur des mélodies et une harmonie à faire passer les Beatles pour des amateurs un peu racoleurs et très peu subtils… Le disque fut un bide relatif au USA et un succès absolu en Europe, et notamment en Angleterre. Parmi tous ces joyaux, c’est cette jolie pépite que je vous propose pour la radio de l’été, dans une version très maitrisée, et néanmoins chargée d’émotion. Bonne écoute !

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