Un marronnier est un article ou un reportage d’information de faible importance –quoi que : à Strasbourg, l’événement est d’une extrême importance ! – meublant une période creuse, consacré à un événement récurrent et prévisible.
L’expression trouve son origine à Paris à la fin du 18ème siècle : tous les ans, aux premiers jours du printemps, un marronnier à fleurs rouges fleurissait sur la tombe des Gardes suisses tués lors de la journée du 10 août 1792, dans les jardins des Tuileries à Paris ; et tous les ans un article paraissait dans la presse pour s’en faire l’écho.
Mon marronnier à moi est un sapin, et si vous voulez comprendre pourquoi, il suffira de lire cet article. C’est aussi l’annonce précoce des festivités hivernales à venir et d’un autre marronnier ancestral, dont nous reparlerons bientôt !
Alors que la lecture de l’excellent McPherson dont je vous parlais ici est déjà bien avancée –même si, à ce stade, la guerre civile n’a pas encore commencé, ses prémices et ses fondements sont remarquablement analysés-, j’ai également de beaux projets de lecture pour les semaines à venir. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Pour les avoir feuilletés rapidement, ces deux ouvrages allient une riche iconographie à des textes de qualité. Le premier devrait, de surcroît, occasionner de jolies balades à travers la ville, à la recherche des lieux cités, appareil photo au poing, et me ramener vers le quartier de mon enfance, où de nombreuses constructions Jugendstil furent érigées avant la première guerre mondiale.
La playlist de ce jour commence tout en élégance et en finesse. Ce ne sont pas nécessairement les qualificatifs qui viennent le plus spontanément pour définir la musique de Bach, en général, mais, pour le coup, cette magnifique version en est largement doté. Un des plus beaux disque consacré aux compositeur ces dernières années, assurément. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait musical pour en profiter un peu-.
Vous en trouverez une très belle chronique sur ce blog, l’un des plus beaux graphiquement –la cohérence typographique est totale avec le contenu du propos-, et remarquablement documenté et illustré de surcroît.
Son propriétaire me dirait par ailleurs que les sonates de Scarlatti au piano –il en a composé au moins 555 !-, c’est mal, mais je trouve pour ma part que l’instrument leur sied à ravir, et je les écoute essentiellement de cette manière plutôt qu’au clavecin, dont le son fut justement comparé à celui de « squelettes copulant sur un toit en tôle ondulée » par le chef anglais Thomas Beecham, qui ne manquait pas d’humour –anglais– et n’y connaissait pas grand-chose en la matière –on a fait beaucoup de progrès depuis la »renaissance baroque » mais les clavecins de son époque étaient en effet assez cinquants-.
C’est ensuite du « très grand piano » virtuose et brillant qui m’attendra avec Liszt, dans des interprétations qui défrayèrent la chronique au début des années 80, avant de passer à un tout autre genre, même si, par la suite, JoeJackson s’est tournée vers la musique classique. Mais son deuxième album est d’une vraie énergie presque punk, tout en proposant de fort jolies mélodies !
La nouvelle risque rapidement faire la Une de quelques journaux…
Elle concerne la nouvelle série de brevets déposés par Apple, qui ne manquera pas de faire jaser dans les chaumières, puisque l’objet concerné est… Je vous laisse découvrir cela vous même –cliquer sur l’image pour va voir en plus grand, de nombreux aspects de l’objet semblent en effet concernés…-.
Finalement, on ne sait pas qui est le plus à blâmer ici : la firme déposant le brevet, ou l’agence américaine chargée de collecter les demandes –celle-ci n’a pas encore été validée, précisons-le-.
Pour tout comprendre, c’est à lire ici en français, et ici, en anglais dans un texte fort bien argumenté. Et c’est édifiant ! Etonnamment, l’affaire semble n’avoir pas encore fait les choux gras de la presse quotidienne à cette heure…
Après le débat sur « L’origine du monde », en voilà un autre : ce n’est pas passionnant, mais assez révélateur d’une manière de penser Outre-Atlantique qui nous échappe un peu…
Pénurie de temps oblige : c’est une courte mais intense playlist à laquelle je m’adonne pour entamer la soirée, à la fois variée et enthousiasmante pour mes oreilles : que des chansons que je connais à peu près par coeur mais qui ont toujours fait mon bonheur depuis que je les connais –soit plus de 30 ans pour la plupart d’entre elles !-.
–Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait en fin d’article pour en profiter un peu vous aussi, sachant cependant que je n’en fournis pas l’hilarante chorégraphie, mais une patiente recherche en ligne, une fois que vous aurez identifié la chanson, vous y conduira immanqaublement-.
Pendant ce temps, je me consacre également à diverses lectures plus ou moins informatives et/ou distrayantes en parcourant vaguement la presse du jour. Parmi le fatras des brèves de ce jour, aujourd’hui, j’ai retenu, pour vous :
• cet article consacré à l’invasion de l’Europe du nord par le méchant homard américain venu en bateau : comme on lui a attaché les pinces, notre homard local peut encore respirer un peu !
• cette tribune sur un thème qui a pollué, sans doute, maints repas familiaux pendant les vacances des uns et les autres –et assurément s’ils étaient au bord de la mer : ils n’ont sans doute pas pu y échapper-. Même si elle est assez mal étayée, je partage assez largement l’avis de cet intervenant sur le fond –et j’ai eu le temps de me rendre compte, pendant lesdites vacances, du ridicule dans lequel a sombré notre pays en parcourant largement une partie de la presse internationale durant la seconde quinzaine d’août-. La lecture à suivre des futurs commentaires des lecteurs promet sûrement d’être salée !!!
• enfin, one more thing, les plus impatients parmi les geeks –et il y en a quelques-uns parmi les lecteurs de ce blog– auront toute une série d’annonces ici, s’ils ne peuvent pas en attendre les résumés –laudateurs, forcément laudateurs !– dans la presse du lendemain !
Outre les Pardaillan, j’ai achevé, pendant les vacances, la série des Maigret entamée il y a presqu’un an !
Soit 75 romans et 28 nouvelles, correspondant à autant d’enquêtes où l’illustre commissaire divisionnaire trimballe, à pieds, en bus ou en taxi, sa grande et massive carcasse entre vin blanc, bière, fine et prune, mais aussi blanquette, choucroute et sandwiches. Autant de promenades d’un bistrot à une brasserie dans le Paris d’avant la construction du périphérique –avec souvent les mêmes rues et les mêmes quartiers qui reviennent– et, plus rarement, en province… –Cliquer sur l’image pour voir les derniers romans lus durant les cinq derniers jours de vacances-.
A ce jour, aucune cirrhose n’est déclarée, mais je suis en recherche de nouvelles lectures-détente !
Et voilà ! Avec la fin des vacances et le retour à une vie de labeur pas encore acharné –mais cela ne saurait tarder-, c’est la « vie normale » qui reprend son cours…
L’occasion de reconfectionner de petits programmes musicaux à même d’égayer le quotidien ! Voici la première de cette nouvelle série –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, qui se veut éclectique et largement ouverte à différents styles que j’affectionne !
Donc : de la musique pour piano –cf. l’extrait ci-dessous, une de mes piécettes préférées du compositeur-, mais aussi du Chicago Blues, excellent et faisant suite à une petite note de Sardequin sur son blog –ici, il manque le rosé mais on a de la bière pour le remplacer par cette chaleur accablante!-, et un peu de grosses machines symphoniques pour faire bonne mesure ! Le tout renforcé d’un peu de Dylan d’avant sa trahison révolution électrique –quelques excellents textes parsèment cet album, même si, musicalement, ce n’est pas peut-à-fait ma tasse de thé-.
Suite à une aimable conversation avec un autre lecteur de ce blog sur son blog, que je vous invite à lire si vous vous sentez l’âme d’un mélomane, j’ai, durant ces vacances, occupé une partie de mes soirées avec la série des Pardaillan, de Michel Zévaco –cf. imagette de la barre de menu à droite-, entre deux Maigret.
Pour les lecteurs de ma génération, la geste doit rester un peu en mémoire : il s’agit de romans de cape et d’épée fréquentés durant notre adolescence, sur fond de guerre de religions post-Renaissance. C’est très romancé, plein de rebondissements et d’une assez jolie plume de surcroît. Il en existe une adaptation télé avec l’excellent Patrick Bouchitey, qui doit dater, vraisemblablement, de la fin des années 70 ou du début des années 80.
Pas de la grande littérature, mais mais de la bonne littérature populaire qui reste plaisante à lire, même si nos adolescents trouveront cela sans doute trop « littéraire » et trop loin de leur univers, désormais.
2016 se poursuit comme elle avait commencé, et, dimanche, on apprenait la mort d’Alan Vega qui est venue allonger la liste des musiciens disparus… Il n’était ni très connu, ni très médiatisé, préférant les voies ingrates de l’underground à celles d’une exposition grand-public trop crue. Et comme l’approche de sa musique n’était pas des plus simples –elle s’avère inclassifiable, tant son répertoire était à la fois varié et, quelques part, erratique-, ça n’aide pas à construire une carrière vraiment populaire.
J’avais eu la chance de le voir en concert ici, dans une petite salle quand il en existait encore une : public plutôt clairsemé, sonorité médiocre, mais concert épatant malgré tout. C’était il y a longtemps –plus de 30 ans, assurément-, et je n’avais pas suivi outre mesure le déroulement de sa carrière, ses disques étant à mes oreilles moins bons et moins intéressants que ses prestations scéniques, marquées par une belle énergie et une voix dont il faisait à peu près n’importe quoi, pourvu qu’elle serve l’expression.
Décidément, à force de truster les premières places –voire, souvent, LA première place– dans un tas de classements qui vont de l’anecdotique au plus sérieux, j’en viens à m’envier de vivre là où je vis –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– ! Voilà le dernier en date… Les geeks apprécieront !
On en trouve une version plus complète et détaillée ailleurs, mais je ne sais plus où –c’était déjà paru en fin de semaine dernière-.