Pour tout comprendre, c’est à lire ici en français, et ici, en anglais dans un texte fort bien argumenté. Et c’est édifiant ! Etonnamment, l’affaire semble n’avoir pas encore fait les choux gras de la presse quotidienne à cette heure…
Après le débat sur « L’origine du monde », en voilà un autre : ce n’est pas passionnant, mais assez révélateur d’une manière de penser Outre-Atlantique qui nous échappe un peu…
Pénurie de temps oblige : c’est une courte mais intense playlist à laquelle je m’adonne pour entamer la soirée, à la fois variée et enthousiasmante pour mes oreilles : que des chansons que je connais à peu près par coeur mais qui ont toujours fait mon bonheur depuis que je les connais –soit plus de 30 ans pour la plupart d’entre elles !-.
–Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait en fin d’article pour en profiter un peu vous aussi, sachant cependant que je n’en fournis pas l’hilarante chorégraphie, mais une patiente recherche en ligne, une fois que vous aurez identifié la chanson, vous y conduira immanqaublement-.
Pendant ce temps, je me consacre également à diverses lectures plus ou moins informatives et/ou distrayantes en parcourant vaguement la presse du jour. Parmi le fatras des brèves de ce jour, aujourd’hui, j’ai retenu, pour vous :
• cet article consacré à l’invasion de l’Europe du nord par le méchant homard américain venu en bateau : comme on lui a attaché les pinces, notre homard local peut encore respirer un peu !
• cette tribune sur un thème qui a pollué, sans doute, maints repas familiaux pendant les vacances des uns et les autres –et assurément s’ils étaient au bord de la mer : ils n’ont sans doute pas pu y échapper-. Même si elle est assez mal étayée, je partage assez largement l’avis de cet intervenant sur le fond –et j’ai eu le temps de me rendre compte, pendant lesdites vacances, du ridicule dans lequel a sombré notre pays en parcourant largement une partie de la presse internationale durant la seconde quinzaine d’août-. La lecture à suivre des futurs commentaires des lecteurs promet sûrement d’être salée !!!
• enfin, one more thing, les plus impatients parmi les geeks –et il y en a quelques-uns parmi les lecteurs de ce blog– auront toute une série d’annonces ici, s’ils ne peuvent pas en attendre les résumés –laudateurs, forcément laudateurs !– dans la presse du lendemain !
Outre les Pardaillan, j’ai achevé, pendant les vacances, la série des Maigret entamée il y a presqu’un an !
Soit 75 romans et 28 nouvelles, correspondant à autant d’enquêtes où l’illustre commissaire divisionnaire trimballe, à pieds, en bus ou en taxi, sa grande et massive carcasse entre vin blanc, bière, fine et prune, mais aussi blanquette, choucroute et sandwiches. Autant de promenades d’un bistrot à une brasserie dans le Paris d’avant la construction du périphérique –avec souvent les mêmes rues et les mêmes quartiers qui reviennent– et, plus rarement, en province… –Cliquer sur l’image pour voir les derniers romans lus durant les cinq derniers jours de vacances-.
A ce jour, aucune cirrhose n’est déclarée, mais je suis en recherche de nouvelles lectures-détente !
Et voilà ! Avec la fin des vacances et le retour à une vie de labeur pas encore acharné –mais cela ne saurait tarder-, c’est la « vie normale » qui reprend son cours…
L’occasion de reconfectionner de petits programmes musicaux à même d’égayer le quotidien ! Voici la première de cette nouvelle série –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, qui se veut éclectique et largement ouverte à différents styles que j’affectionne !
Donc : de la musique pour piano –cf. l’extrait ci-dessous, une de mes piécettes préférées du compositeur-, mais aussi du Chicago Blues, excellent et faisant suite à une petite note de Sardequin sur son blog –ici, il manque le rosé mais on a de la bière pour le remplacer par cette chaleur accablante!-, et un peu de grosses machines symphoniques pour faire bonne mesure ! Le tout renforcé d’un peu de Dylan d’avant sa trahison révolution électrique –quelques excellents textes parsèment cet album, même si, musicalement, ce n’est pas peut-à-fait ma tasse de thé-.
Suite à une aimable conversation avec un autre lecteur de ce blog sur son blog, que je vous invite à lire si vous vous sentez l’âme d’un mélomane, j’ai, durant ces vacances, occupé une partie de mes soirées avec la série des Pardaillan, de Michel Zévaco –cf. imagette de la barre de menu à droite-, entre deux Maigret.
Pour les lecteurs de ma génération, la geste doit rester un peu en mémoire : il s’agit de romans de cape et d’épée fréquentés durant notre adolescence, sur fond de guerre de religions post-Renaissance. C’est très romancé, plein de rebondissements et d’une assez jolie plume de surcroît. Il en existe une adaptation télé avec l’excellent Patrick Bouchitey, qui doit dater, vraisemblablement, de la fin des années 70 ou du début des années 80.
Pas de la grande littérature, mais mais de la bonne littérature populaire qui reste plaisante à lire, même si nos adolescents trouveront cela sans doute trop « littéraire » et trop loin de leur univers, désormais.
2016 se poursuit comme elle avait commencé, et, dimanche, on apprenait la mort d’Alan Vega qui est venue allonger la liste des musiciens disparus… Il n’était ni très connu, ni très médiatisé, préférant les voies ingrates de l’underground à celles d’une exposition grand-public trop crue. Et comme l’approche de sa musique n’était pas des plus simples –elle s’avère inclassifiable, tant son répertoire était à la fois varié et, quelques part, erratique-, ça n’aide pas à construire une carrière vraiment populaire.
J’avais eu la chance de le voir en concert ici, dans une petite salle quand il en existait encore une : public plutôt clairsemé, sonorité médiocre, mais concert épatant malgré tout. C’était il y a longtemps –plus de 30 ans, assurément-, et je n’avais pas suivi outre mesure le déroulement de sa carrière, ses disques étant à mes oreilles moins bons et moins intéressants que ses prestations scéniques, marquées par une belle énergie et une voix dont il faisait à peu près n’importe quoi, pourvu qu’elle serve l’expression.
Décidément, à force de truster les premières places –voire, souvent, LA première place– dans un tas de classements qui vont de l’anecdotique au plus sérieux, j’en viens à m’envier de vivre là où je vis –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– ! Voilà le dernier en date… Les geeks apprécieront !
On en trouve une version plus complète et détaillée ailleurs, mais je ne sais plus où –c’était déjà paru en fin de semaine dernière-.
Il se passe de drôles de choses en Angleterre depuis hier, et la lecture de la presse anglaise rend assez bien compte de cet état de sidération collective –Cliquer sur l’image pour la voir ne plus grand-…
En vrac, on trouve de tout : • une pétition pour l’organisation d’un nouveau referendum recueille d’ores-et-déjà plus de 800 000 signatures; • le premier ministre démissionnaire ne conduira pas les négociations de retrait de son pays, mais se place dans une position d’attente jusqu’en octobre, refusant ainsi d’assumer les conséquences d’une consultation qu’il a lui-même initiée; • l’Ecosse veut faire sécession, et l’Irlande presqu’autant; • Londres veut un statut de ville indépendante rattachée à l’Union européenne; • les Brexiter critiquent la position des politiques européens qui demandent que le divorce se concrétise rapidement…
Bref, cette chanson me semble tout-à-fait adaptée pour décrire le bazar ambiant Outre-Manche !
J’ai appris hier soir, assez tard, le décès de Viktor Kortchnoï, ce très grand joueur d’échecs qui, durant une quinzaine d’années, inscrivit son nom très haut dans le classement mondial, même s’il ne fut jamais champion du monde. Pour cela, il était trop dissident par rapport à son propre pays, qui multiplia les obstacles pour qu’il n’arrive jamais à cette fin.
Au demeurant, s’il ne fut sans doute ni le plus purement talentueux, ni le plus créatif des joueurs de son art, il fut assurément le plus combatif ! Son palmarès est impressionnant, construit dans la durée, et sa longévité reste exemplaire, puisqu’aussi tard qu’en 2006, il décrocha un titre de « champion du monde senior ». Le film « La diagonale du fou » est une adaptation romancée de certains éléments de sa vie.
Pour en savoir plus sur cet illustre joueur, un article en version courte ou un autre, très bien fait, en version longue et très intéressante !
Je vous avais déjà entretenu, il y a quelques temps, du défi que je m’étais lancé –et de l’échec assumé dans cette entreprise-. Néanmoins, je poursuis la lecture de l’intégrale des enquêtes du Commissaire Maigret, et j’en suis arrivé à « La première enquête de Maigret ».
A sa lecture, il apparaît que l’action se situe en 1913. Et c’est bien là que le bât blesse un peu : je n’arrive pas à me projeter dans cette enquête, située à une époque où sévissaient Arsène Lupin, Fantômes et autres Judex et milliardaires conspirateurs. 1913, c’est l’année où Arsène Lupin triomphe temporairement du Kaiser Guillaume II avant de s’engager dans la Légion étrangère –cf. 813-. –Cliquer sur les imagettes pour les voir en plus grand-.
Les lecteurs les plus anciens –ou les plus assidus– de ce blog se souviendront sans doute de mon goût immodéré pour la littérature populaire du début du 20ème siècle, parfois très bien écrite. Ma bibliothèque en était pleine, parfois dans des éditions devenues rares. On y sent pleinement l’ambiance de cette France d’avant-guerre –la première guerre mondiale– et le décor est généralement très bien planté, puisque l’action se déroule au moment même de l’écriture du roman, que l’Histoire souvent, proche ou lointaine, est convoquée pour être remise en scène au travers des romans. C’est tout ce qui manque à cette première enquête de Maigret : une vraie plongée dans le contexte de l’époque –malgré le chauffeur en peau de bique évoqué ça ou là : c’était effectivement l’uniforme des pilotes de voiture en ces temps-là-.
Au demeurant, l’histoire se lit très bien en dehors de ce contexte, et c’est un des bons romans de la série. Simplement, on a du mal à y croire dans le contexte évoqué.
Depuis hier soir, ce sont des « oeuvres de jeunesse » de Beethoven qui tournent sur ma platine… Je connais à peu près par coeur ses symphonies, la majorité de ses sonates, et plutôt bien; mais dans une moindre mesure, ses quatuors à cordes, très denses. Je connais moins bien le reste de sa musique de chambre ou les pièces orchestrales « mineures » –musiques de scène, contredanses et autres piécettes…-. Je pense avoir tout entendu au moins une fois, et suis retourné quelques fois vers ses trios à cordes ou avec piano –un extrait sonore vous donnera une idée de ces « compositions de jeunesse », dont certaines attestent déjà d’une belle maturité-, qui connurent un joli succès lors de leurs premières présentation au public.
J’approfondis, donc, tout en lisant, en parallèle, cette ancienne biographie –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Editée au départ par « Le club français du livre », elle a dû entrer dans de nombreuses chaumières et reste intéressante, puisque de très nombreux extraits des cahiers de conversation sont présentés –Beethoven étant sourd assez jeune, il communiquait par écrit avec ses interlocuteurs, ce qui nous offre des sources riches et abondantes, parfois assez triviales lorsqu’il se « déboutonnait » -. Cette présentation biographique est complétée d’une approche un peu plus technique –point trop n’en faut, c’est un ouvrage « grand public » des années 50– des oeuvres, ainsi que d’un essai sur la personnalité du compositeur à travers sa musique et dans le contexte de son temps, plutôt intéressant.
En parallèle à cette lecture, la revue Gramophone propose un article intéressant sur Erik Satie, celui pour lequel le parti politique qui n’aime pas la culture a proposé de ne pas soutenir financièrement le musée consacré à sa mémoire. On y apprend notamment, outre les petites anecdotes déjà proposées ici : qu’il fut dévasté par la mort de Jean Jaurès, qu’il adhéra brièvement au parti communiste français etqu’ayant touché un petit héritage, il acheta sept exemplaires du même costume de velours vert olive, afin d’assumer son image de dandy –il mourut néanmoins dans une pauvreté effroyable que ses amis ne soupçonnèrent jamais-… Un second extrait sonore vous permettra d’entendre une autre de ses brèves compositions, dont la lecture et l’appropriation du nom durent souvent plus longtemps que l’écoute…
Saines lectures, de quoi passer agréablement et calmement le week-end après –et avant– de longues semaines de labeur et entre deux séances de chauffeur pour nain !