Du programme TV à Lili Marleen en passant par Pink Floyd

pfthewallLes associations d’idées produisent parfois d’étranges résultats, propices à attiser la curiosité… Hier soir, je regardais le programme TV pour trouver de quoi accompagner la soirée.

Je tombe sur « Les enquêtes de Vera » –une série anglaise assez bien fichue, qui se déroule dans les campagnes du nord-ouest de l’Angleterre– et, de fil en aiguille, je me dis que « Tiens, ça me fait penser que j’ai envie d’écouter « Vera », ma chanson préférée de l’album un peu autiste « The Wall » de Pink Floyd ! ». –Cliquer sur l’affichette de gauche pour vous faire peur et vous cacher derrière un mur-.

vlynnportraitAussitôt dit, aussitôt fait, et vous pouvez vous aussi découvrir ou redécouvrir cette assez poignante chanson, en extrait ci-dessus. Elle évoque, dans ses paroles, une chanson de Vera Lynn : « We will meet again ».

Je ne connaissais rien d’autre de cette chanteuse, sinon qu’elle était chanteuse et évoquée dans la chanson du groupe. Internet étant mon ami, j’ai rapidement cherché, et suis tombé sur une version en anglais de « Lili Marleen », chanson que j’ai toujours beaucoup aimée, et, qui, donc, fut également interprétée par Dame Vera Lynn -dans une version de type marche, alors que je préfère les versions plus intimistes du genre cabaret-.
La chanteuse connut un grand succès avant et pendant la seconde guerre mondiale en Angleterre, puis poursuivit sa carrière jusqu’à un âge assez avancé, mais avec un succès moindre, la Pop Music étant passée par là…

Quand je vous disais que les associations d’idées, parfois, produisent d’étranges résultats !

Education européenne

Evidemment, à la lecture du titre de cette notule, vous seriez en droit de vous attendre à un compte-rendu de la lecture de ce beau livre de Romain Gary, mais, en fait, pas du tout !

Aujourd’hui, chouette réunion de travail –si si, ça arrive !!!-au Conseil de l’Europe –cliquer sur les images pour les voir en plus grand-, qui, rappelons-le, n’a rien à voir avec le Parlement de l’Union européenne, même si les sièges des deux institutions se trouvent à Strasbourg.

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Son objet premier est de faire respecter la Convention européenne des droits de l’homme, et il travaille en étroite relation avec la Cour européenne des droits de l’homme –celle qui réprimande ponctuellement la France, mais également d’autres pays, pour non-respect de ladite convention, ou d’autres qui ont été signées mais sont mal appliquées-, et qu’il convient de ne pas confondre avec la Cour de justice de l’Union européenne, qui, elle, dépend du parlement de l’Union Européenne ! Vous suivez toujours ???

conseurope2Après une rapide visite guidée et avant un excellent déjeuner, j’ai pu profiter d’une très bonne qualité d’accueil et de locaux remarquablement équipés et confortables, pour assister, notamment, à une très intéressante conférence sur « l’évaluation des compétences pour une culture de la démocratie : vivre ensemble sur un pied d’égalité dans des sociétés démocratiques et culturellement diverses ». Un petit document de synthèse intéressant et vite lu est disponible en ligne.

On en retiendra notamment, pour nous autres français, que la notion de « laïcité » n’est pas retenue comme valeur fondamentale par le Conseil de l’Europe, qui préfère privilégier le dialogue interculturel et le respect de la liberté de conscience. J’ai pu échanger un peu longuement avec un intervenant anglais, qui expliquait en particulier que les autres pays avaient bien du mal à comprendre ce concept et les divers interprétations qu’il peut engendrer, et que, ailleurs, le mot n’existe même pas dans la majorité des langues européennes…

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Du mythe à l’histoire

lesburgondesParallèlement à la réécoute de « L’anneau du Nibelungen », je me suis plongé dans la lecture de ce petit livre très instructif sur les Burgondes. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-

En effet, si de très nombreux ouvrages existent sur l’analyse musicale et musicologiques des opéras qui composent ce grand cycle, si les sources liées aux mythes et légendes germano-scandinaves sont désormais quasiment entrées dans la culture populaire –bien que de manière très fragmentaire, du fait d’une réelle complexité-, le dernier opéra du cycle, « Le Crépuscule des Dieux », se passe à la cour de Burgondie –période de Worms-, même si Wagner parle de Gibichungen pour les désigner.
Cependant, les sources historiques qui permettent de mieux connaître les Burgondespeuple ? tribu ? royaume ?– sont assez rares, du fait de tribulations nombreuses au coeur de l’Europe sur une période assez brève, qui les ont conduits, schématiquement,  des confins du nord-est de l’antique Germanie vers le bassin rhénan d’abord –royaume de Worms-, puis à ce qui est désormais notre Bourgogne, avec une enclave en Suisse et dans le bassin rhodanien.

hagen_siegrfiedL’ouvrage considéré constitue donc une belle et rapide –moins de 150 pages, mais c’est presqu’assez pour approfondir le sujet– occasion de parfaire leur connaissance : c’est bien écrit et vite lu, mais très intéressant ! Le livre vient par ailleurs éclairer un peu mieux le premier acte de la Walkyrie, et notamment la notion de vengeance entre clans –principe de « faide »-, suite au non-respect de « la loi Gombette ».

Dans l’extrait musical qui suit –et qui mérite d’être écouté très fort : on y gagne assurément !-, le méchant Hagen –fils du très méchant évoqué et entendu hier– appelle les vassaux burgondes à prendre les armes pour saluer l’arrivée de Siegfried à la cour royale de leur souverain, Gunther. Plus tard, c’est lui qui le tuera –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-pour rétablir l’honneur du royaume, au terme de sombres machinations… Quand je vous dis que Wagner, c’est vachement bien !!!

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Un sapin en guise de marronnier !

Un marronnier est un article ou un reportage d’information de faible importance –quoi que : à Strasbourg, l’événement est d’une extrême importance ! – meublant une période creuse, consacré à un événement récurrent et prévisible.
L’expression trouve son origine à Paris à la fin du 18ème siècle : tous les ans, aux premiers jours du printemps, un marronnier à fleurs rouges fleurissait sur la tombe des Gardes suisses tués lors de la journée du 10 août 1792, dans les jardins des Tuileries à Paris ; et tous les ans un article paraissait dans la presse pour s’en faire l’écho.

Mon marronnier à moi est un sapin, et si vous voulez comprendre pourquoi, il suffira de lire cet article. C’est aussi l’annonce précoce des festivités hivernales à venir et d’un autre marronnier ancestral, dont nous reparlerons bientôt !

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Lectures pour les temps à venir

Alors que la lecture de l’excellent McPherson dont je vous parlais ici est déjà bien avancée –même si, à ce stade, la guerre civile n’a pas encore commencé, ses prémices et ses fondements sont remarquablement analysés-, j’ai également de beaux projets de lecture pour les semaines à venir. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Pour les avoir feuilletés rapidement, ces deux ouvrages allient une riche iconographie à des textes de qualité. Le premier devrait, de surcroît, occasionner de jolies balades à travers la ville, à la recherche des lieux cités, appareil photo au poing, et me ramener vers le quartier de mon enfance, où de nombreuses constructions Jugendstil furent érigées avant la première guerre mondiale.

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Playlist dominicale

La playlist de ce jour commence tout en élégance et en finesse. Ce ne sont pas nécessairement les qualificatifs qui viennent le plus spontanément pour définir la musique de Bach, en général, mais, pour le coup, cette magnifique version en est largement doté. Un des plus beaux disque consacré aux compositeur ces dernières années, assurément. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait musical pour en profiter un peu-.

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Vous en trouverez une très belle chronique sur ce blog, l’un des plus beaux graphiquement –la cohérence typographique est totale avec le contenu du propos-, et remarquablement documenté et illustré de surcroît.

Son propriétaire me dirait par ailleurs que les sonates de Scarlatti au piano –il en a composé au moins 555 !-, c’est mal, mais je trouve pour ma part que l’instrument leur sied à ravir, et je les écoute essentiellement de cette manière plutôt qu’au clavecin, dont le son fut justement comparé à celui de « squelettes copulant sur un toit en tôle ondulée » par le chef anglais Thomas Beecham, qui ne manquait pas d’humour –anglais– et n’y connaissait pas grand-chose en la matière –on a fait beaucoup de progrès depuis la »renaissance baroque » mais les clavecins de son époque étaient en effet assez cinquants-.

C’est ensuite du « très grand piano » virtuose et brillant qui m’attendra avec Liszt, dans des interprétations qui défrayèrent la chronique au début des années 80, avant de passer à un tout autre genre, même si, par la suite, Joe Jackson s’est tournée vers la musique classique. Mais son deuxième album est d’une vraie énergie presque punk, tout en proposant de fort jolies mélodies !

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Appâtons le patent troll !

apple_patent_sacLa nouvelle risque rapidement faire la Une de quelques journaux…

Elle concerne la nouvelle série de brevets déposés par Apple, qui ne manquera pas de faire jaser dans les chaumières, puisque l’objet concerné est… Je vous laisse découvrir cela vous mêmecliquer sur l’image pour va voir en plus grand, de nombreux aspects de l’objet semblent en effet concernés…-.

Finalement, on ne sait pas qui est le plus à blâmer ici : la firme déposant le brevet, ou l’agence américaine chargée de collecter les demandes –celle-ci n’a pas encore été validée, précisons-le-.

Lecture psychorigide et censure pudibonde

fbcensurePour tout comprendre, c’est à lire ici en français, et ici, en anglais dans un texte fort bien argumenté.  Et c’est édifiant ! Etonnamment, l’affaire semble n’avoir pas encore fait les choux gras de la presse quotidienne à cette heure…

Après le débat sur « L’origine du monde », en voilà un autre : ce n’est pas passionnant, mais assez révélateur d’une manière de penser Outre-Atlantique qui nous échappe un peu…

Playlist brève et autres considérations

playlist07092016Pénurie de temps oblige : c’est une courte mais intense playlist à laquelle je m’adonne pour entamer la soirée, à la fois variée et enthousiasmante pour mes oreilles : que des chansons que je connais à peu près par coeur mais qui ont toujours fait mon bonheur depuis que je les connais –soit plus de 30 ans pour la plupart d’entre elles !-.

Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur l’extrait en fin d’article pour en profiter un peu vous aussi, sachant cependant que je n’en fournis pas l’hilarante chorégraphie, mais une patiente recherche en ligne, une fois que vous aurez identifié la chanson, vous y conduira immanqaublement-.

Pendant ce temps, je me consacre également à diverses lectures plus ou moins informatives et/ou distrayantes en parcourant vaguement la presse du jour. Parmi le fatras des brèves de ce jour, aujourd’hui, j’ai retenu, pour vous :

cet article consacré à l’invasion de l’Europe du nord par le méchant homard américain venu en bateau : comme on lui a attaché les pinces, notre homard local peut encore respirer un peu !

cette tribune sur un thème qui a pollué, sans doute, maints repas familiaux pendant les vacances des uns et les autres –et assurément s’ils étaient au bord de la mer : ils n’ont sans doute pas pu y échapper-. Même si elle est assez mal étayée, je partage assez largement l’avis de cet intervenant sur le fond –et j’ai eu le temps de me rendre compte, pendant lesdites vacances, du ridicule dans lequel a sombré notre pays en parcourant largement une partie de la presse internationale durant la seconde quinzaine d’août-. La lecture à suivre des futurs commentaires des lecteurs promet sûrement d’être salée !!!

• enfin, one more thing, les plus impatients parmi les geeks –et il y en a quelques-uns parmi les lecteurs de ce blog– auront toute une série d’annonces ici, s’ils ne peuvent pas en attendre les résumés –laudateurs, forcément laudateurs !– dans la presse du lendemain !

Lecture de vacances : fin de série !

Outre les Pardaillan, j’ai achevé, pendant les vacances, la série des Maigret entamée il y a presqu’un an !

Soit 75 romans et 28 nouvelles, correspondant à autant d’enquêtes où l’illustre commissaire divisionnaire trimballe, à pieds, en bus ou en taxi, sa grande et massive carcasse entre vin blanc, bière, fine et prune, mais aussi blanquette, choucroute et sandwiches. Autant de promenades d’un bistrot à une brasserie dans le Paris d’avant la construction du périphérique –avec souvent les mêmes rues et les mêmes quartiers qui reviennent– et, plus rarement, en province… –Cliquer sur l’image pour voir les derniers romans lus durant les cinq derniers jours de vacances-.

A ce jour, aucune cirrhose n’est déclarée, mais je suis en recherche de nouvelles lectures-détente !

Lecture2016Maigret

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