Playlist « Mythique pour les uns… »

La playlist de ce jour est consacrée à l’un des plus grands chefs d’orchestre du vingtième siècle, Wilhelm Furtwängler, pourtant assez peu représenté dans ma discothèque. Il fut, notamment, titulaire de l’orchestre philharmonique de Berlin de 1922 à 1945, puis de 1952 à 1954, année de son décès. Personnage complexe et quelque peu ombrageux, il vouait par ailleurs une haine irrationnelle à Karajan, son successeur à la tête du philharmonique de Berlin, qu’il ne nomma jamais autrement que « Monsieur K », et entretenait des relations conflictuelles avec, notamment, Arturo Toscanini, l’autre star de la direction de la première moitié du vingtième siècle.

Malgré sa réputation mythique, j’ai toujours eu un peu de mal à adhérer complètement à son style de direction : tempi souvent instables, partition sollicitée au profit d’une expressivité et d’une émotion de l’instant, imprécisions… Ça fonctionne très bien à première écoute, ça ne résiste pas toujours à des écoutes répétées et j’ai une plus grande prédilection pour des chefs qualifiés «d’objectifs» –Toscanini, Reiner, Szell, Steinberg…-, cette notion étant toute relative face à une partition. Le voir diriger, en vidéo, c’est un peu comme regarder une marionnette dégingandée agitant les bras dans tous les sens : curieuse expérience !
Par ailleurs, une grande majorité de sa discographie officielle, notamment cher EMI, est constituée d’enregistrements assez tardifs –post-seconde guerre mondiale– dans sa carrière : Furtwängler détestait les studios d’enregistrements et était déjà dans un état de santé très déclinant. Ces enregistrements « live », nombreux mais de qualité technique aléatoire, restent à privilégier.

On trouvera dans cette playlist –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– :


• Felix Mendelssohn – Concerto pour violon – Yehudi Menuhin, OP Berlin, W. Furtwängler – 1952, ****

Une version hyper-romantique, large et un peu sombre à l’orchestre –les timbales du début, par exemple-. Le soliste, Yehudi Menuhin, est plutôt solaire et sa sonorité est encore juste et belle, ce qui ne sera plus toujours le cas quelques années plus tard.

• Ludwig Van Beethoven – Concerto pour violon – Yehudi Menuhin, Philharmonia, W. Furtwängler – 1953, ****

Il existe une première version de ce concerto enregistrée par les mêmes artistes un peu plus tôt lors du festival de Lucerne, celle-ci est assez comparable et le son est un peu plus confortable. C’est une excellente version côté orchestre, très poétique, même j’en préfère d’autres, surtout pour leur soliste –ici un peu raide dans le mouvement lent-.

• Anton Bruckner – Symphonie n°8 – OP Vienne, W. Furtwängler – 1944, ****

Wilhelm Furtwängler était d’abord compositeur, avant d’être chef d’orchestre : ses symphonies ne sont pas sans rappeler parfois celles de Bruckner, mâtinées d’un peu de Richard Strauss. Il était donc très à l’aise pour diriger les symphonies du compositeur autrichien, et cette huitième, enregistrée en concert en 1944, est une belle réussite, malgré des conditions techniques juste correctes.

, , , , , ,

Playlist « Valeurs sûres et trésors inépuisables »

Depuis deux jours, je navigue de symphonie de Beethoven en symphonie de Beethoven au gré de ma fantaisie et de mon humeur, choisissant parmi quatre intégrales proposant des visions très différentes, mais toutes très pertinentes, abouties et complémentaires. Chacune de ces intégrales constitue une très belle réussite artistique et bénéficie de très bonnes conditions techniques, à la pointe de la technologie propre à sa date d’enregistrement.

La plus célèbre –et de très loin la plus vendue toutes époques et tous supports confondus : – est celle de Karajan : la toute première conçue et mise sur le marché en tant qu’intégrale, dans un coffret richement illustré et documenté, selon un système de souscription complètement novateur à l’époque : un pari risqué en 1963, mais totalement réussi : pour absorber les coûts, Deutsche Grammophon devait vendre au moins 100 000 coffrets, et nombreux étaient ceux qui prédisaient la faillite de la firme ; en 10 ans, un million de coffrets avaient été vendus, et les estimations de 2014, lors de la réédition en coffret CD « de luxe », tous supports confondus -LP, cassettes, CD, SACD et Blu-ray audio-, s’élèvent à plus de 15 millions de disques vendus. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

, , ,

Playlist « Bruits de guerre »

La playlist du jour présente trois oeuvres guerrières, dont les deux premières relatent des défaites napoléoniennes !
Napoléon aura inspiré bien des compositeurs , et en premier lieu Beethoven, qui, non content d’avoir supprimé rageusement toute mention du consul Bonaparte de sa symphonie héroïque, a commis une oeuvre de circonstance, assez peu géniale, avec mousquets et hymnes guerriers, à l’occasion de sa défaite lors de la bataille de Vitoria, qui soldait le retrait de l’armée française en Espagne, entamé en 1812. Idéal pour tester la stéréophonie : les troupes françaises arrivant dans une enceinte, les troupes anglaises dans l’autre !
La même année, les troupes de l’empereur français se retirait avec perte et fracas de Russie, et Tchaïkovsky commémore bruyamment la victoire russe dans sa celèbre « Ouverture Solennelle 1812 », avec canons, cloches et autres cavalcades ! L’oeuvre est également très réputée chez les audiophiles pour tester leur chaine Hi-Fi, les cloches et les canons étant redoutables dans cette perspective, et notamment dans cette version, très démonstrative dans cette optique !
La Russie soviétique est aussi à l’honneur dans la septième symphonie de Shostakovich, écrite en décembre 1941 pour célébrer la résistance de la population sur les troupes allemandes lors du long siège de Léningrad –900 jours entre 1941 et 1944, près de 2 millions de morts-.  Des trois oeuvres écoutées ce jour, ce’st la plus réussie à mes oreilles ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Beethoven – La victoire de Wellington – OP Berlin, Karajan – 1970 ***
• Tchaïkovsky – Ouverture solennelle 1812 – OS Minneapolis, Dorati – 1958 ***
• Shostakovich – Symphonie n°7 – OP Leningrad, Jansonss – 1988 *****

, , , ,

Playlist « Discrétion et humilité »

A 98 ans, Herbert Blomstedt est vraisemblablement le doyen des chefs d’orchestre actuellement en activité, même si celle-ci s’est quelque peu ralentie ces derniers mois. Ce chef suédois né aux États-Unis a pourtant connu une longue et fructueuse carrière, qui l’a conduit à sillonner toute la Scandinavie, l’Allemagne de l’Est puis l’Allemagne réunifiée ainsi que les États-Unis et le Japon.
Dans la seconde moitié des années 70, Blomstedt enregistra avec la Staatskapelle de Dresde une remarquable intégrale des symphonies de Beethoven pour le label est-allemand Edel, qui, comme presque toutes ses contemporaines, n’eut aucune chance commerciale face à seconde intégrale berlinoise de Karajan pour DGG et passa presqu’inaperçue dans nos contrées occidentales. Ce n’est qu’au courant des années 90, lors de sa réédition en CD pour le label Berlin Classics qu’elle bénéficia de l’aura très positive qu’elle conserve aujourd’hui encore, d’autant qu’elle est disponible chez plusieurs éditeurs à prix réduit et dans d’excellentes conditions techniques.

Après son passage à Dresde, Blomstedt fut nommé directeur musical de l’orchestre symphonique de San Francisco, qu’il améliora considérablement, et bénéficia d’une meilleure exposition commerciale en enregistrant pour Decca : tous ses disques américains pour cette firme sont de remarquables réussites, et notamment ses enregistrements des symphonies de Sibeliusun superbe coffret de 4 CD– et d’une anthologie orchestrale de Hindemith3 CD, dont un avec l’orchestre de Leipzig-.

Certains de ces enregistrements font partie de la playlist de ce jour. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Beethoven – Symphonie n°6 « Pastorale » – Staatskapelle Dresde – 1978 *****
• Sibelius – Symphonies n°3 & 6 – OS Sans Francisco – 1996 *****
• Hindemith – Nobilissima Visione – Der Schwanendreher – OS San Fransisco – 1993 *****

, , , ,

Playlist « Eroica en noir et blanc »

Je vous le disais dernièrement, les Variations Eroica de Beethoven constituent ma série de variations pour piano favorite parmi toutes celles du compositeur. Ma discothèque en compte ainsi un certain nombre de versions, dont celles qui composent la playlist de ce jour. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Sviatoslav Richter, dans un disque Melodiya, importé en France par Le Chant du Monde en 1973. L’enregistrement, de 1970, est très correct pour un document soviétique –les prises de son étaient régulièrement massacrées par des pressages exécrables, les rééditions en CD sont très supérieures-. Une bonne version, mais pas à la hauteur de la réputation du pianiste, comme souvent dans Beethoven. ***

• Glenn Gould. Le pianiste canadien est presqu’aussi iconoclaste dans ces variations –une forme qui lui convient généralement plutôt bien– que dans la majorité des sonates du compositeur, et d’une lenteur parfois exaspérante : tout le côté dansant du thème passe à la trappe, et l’exposition de la basse du thème pèse des tonnes ! **/*** selon mon humeur…

• Claudio Arrau : la prise de son de Philips, qui date de 1968, est remarquable, et la version du pianiste chilien est d’autant plus superbe que je ne l’avais plus écoutée depuis des lustres et n’en gardais par la mémoire ! Une très belle réévaluation –c’est aussi vrai de certaines de ses sonates, d’ailleurs-. ****

• Emil Gilels : à tout seigneur, tout honneur ! Cette version live –Amsterdam, 1980– est aussi merveilleuse que celle qu’il enregistrait à la même époque en studio, et les critiques du monde entier ont rendu hommage à ce coffret somptueux et multi-primé. Le pianiste est d’un abattage époustouflant, d’un engagement constant et délivre une sonorité royale. En live ou en studio pour DGG, vous ne trouverez pas mieux ailleurs ! *****

, , , ,

Playlist en couleurs – Rose

The Electric Flag – A Long Time Comin’ – 1968 ****
Johann Strauss – Anthologie – OP Vienne, Clemens Krauss – 1952 *****
The Kinks – One For The Road – 1980 **
Ludwig Van Beethoven – Quatuors op.59 – Juilliard String Quartet – 1982 *****
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand

, , , ,

Playlist « Après leur dernière, leur première… »

Après avoir écouté plusieurs neuvièmes et dernières symphonies de leurs compositeurs respectifs, voici que ma playlist se compose de leur première symphonie, composée parfois de nombreuses années auparavant, ce qui permet de mesurer toute l’étendue de leur parcours créatif ! C’est particulièrement vrai pour ce qui concerne Beethoven –il y a un gouffre entre sa première et sa neuvième symphonie !– et Tcahïkovsky –dont les trois premières symphonies sont de peu de poids par apport aux trois dernières-. C’est moins vrai pour Brahms, venu tard à la symphonie, et dont la première est déjà une oeuvre de maturité. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Ludwig Van Beethoven – OP Berlin, Karajan, 1985 ****
La quatrième et dernière intégrale des symphonies de Beethoven par le chef autrichien a généralement moins bonne presse que les précédentes, notamment du fait d’un mastering assez peu engageant lors de sa première parution en CD. Depuis, son appréciation a été réévaluée, de nouveaux remastering étant nettement meilleurs que le premier : elle est en fait assez proche de sa troisième intégrale –même si Karajan effectue la reprise du 1er mouvement en 1985 mais pas en 1976-.

• Johannes Brahms – OS Chicago, Wand, 1990 ****
La première symphonie reste celle que je préfère des quatre symphonies de Brahms, et cette interprétation de Günter Wand, enregistrée en concert lors d’une tournée du chef aux États-Unis avec l’excellent orchestre symphonique de Chicago –l’un des « Big Five »– s’inscrit parmi les multiples très bonnes versions de ma discothèque.

• Piotr Tchaïkovsky – Russian National Orchestra, Pletnev, 1996. ***
J’écoute rarement cette symphonie, plus proche des ballets du compositeur que de ses trois dernières symphonies, mais la version de Mikhail Pletnev, avec l’orchestre national russe qu’il a créé en 1990, issue de sa première intégrale des symphonies de Tchaïkosky parue en 1996 –il en a réalisé une seconde entre 2010 et 2014-, est de très bonne facture, rendant compte de la variété des climats de l’oeuvre, et bénéficie d’une excellente prise de son, réalisée dans la grande salle du conservatoire de Moscou. Les trois étoiles sont plus justifiées par l’intérêt assez mitigé que je porte à l’oeuvre, interprétée de fort belle manière au demeurant.

• Witold Lutosławski –  OS BBC, Gardner, 2010 *****
Witold Lutosławski est un compositeur polonais né en 1913 à Varsovie, où il est décédé en 1994. Cette symphonie, bien qu’elle ait été composée entre 1741 et 1947 durant l’occupation allemande puis soviétique de Varsovie, est décrite par son compositeur comme « une oeuvre joyeuse ». Elle est composée de quatre mouvements : les deux mouvements extrêmes, relativement brefs et frénétiques –cf. extrait sonore-, encadrent un long deuxième mouvement plus introspetif et presque mélancolique et un troisième mouvement curieusement énigmatique. Cette symphonie reste d’un accès relativement aisé et la version de ce jour bénéfice de conditions techniques proches de l’idéal.

, , , , ,

Playlist « Beethoven fougueux et déjanté »

Hors Emil Gilels, qui a une place tout-à-fait à part dans mon panthéon personnel, Friedrich Guldaassez régulièrement mentionné sur ce blog– est le pianiste qui m’apporte régulièrement le plus de satisfactions dans les oeuvres pour piano solo de Beethoven –dont il fut un éminent défenseur, ayant achevé d’enregistrer, à moins de quarante ans, pas moins de trois intégrales des sonates du compositeur -!!!-, plusieurs séries de variations et une intégrale des concertos pour piano sans compter quelques versions isolées…– , et ce à tous les stades de sa carrière –une merveille d’opus 111 en 1984-, entamée fort jeune de façon tonitruante : il remporta en 1946 le concours international de Genève à 16 ans.

A peine sorti de l’adolescence, la firme Decca lui fit signer un contrat d’exclusivité dès 1947. Il y enregistra en 1951 le premier concerto pour piano avec Karl Böhm et les variations Eroica, puis une intégrale des sonates entre 1954 et 1958 –qualité sonore variable et assez ingrate eu égard à l’époque et à la notoriété de l’éditeur…-.
Très peu de temps après l’enregistrement de sa seconde intégrale studio –sa troisième en tout– parue en 1968 chez Amadeo, toute petit firme autrichienne, il enregistra également les Variations Diabelli, en 1970 pour MPS, un autre obscur label allemand spécialisé dans le jazz –!!! again-, sporadiquement distribué en France par Harmonia Mundi : version hautement virtuose et d’une prodigieuse liberté de cette oeuvre, qui est sans doute la moins accessible des pièces pour piano de Beethoven !
La playlist de ce jour –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– est donc composée ainsi :

Beethoven – Concerto pour piano n°1 – Orchestre OP Vienne, Karl Böhm – 1951 ***** Une version pleine de fraîcheur et de liberté : étonnant de la part d’un chef généralement assez « carré » ! La cadence est originale et brillante.
Beethoven – 15 Variations et 1 fugue « Eroica » – 1951 ***** Une excellente première version, presque dansante, dynamique et claire, de cette oeuvre que j’aime beaucoup : c’est ma série de variations préférée du compositeur, qui excellait en la matière et en écrivit une quantité assez conséquente —Gulda réenregistra l’oeuvre pour la radio autrichienne dès 1953-.
Beethoven – 33 Variations « Diabelli » – 1970 ***** Sans doute la version la plus déjantée que je connaisse, brillante et vive, l’absolue contraire de celle d’Anatol Ugorski, autre monument de ma discothèque dans cette oeuvre.

, , , , ,

Playlist « Leur neuvième est leur dernière »

Quand on dit « La Neuvième », on pense spontanément à la neuvième symphonie de Beethoven, qualifiée de « symphonie des symphonies » par les contemporains du compositeur, « d’appel terrifiant au viol » par certaines féministes –si si, c’est véridique…-, de « symbole de l’oppression culturelle occidentale » par des partisans de la « gauche éveillée » –encore véridique-, mais aussi hymne européen, qui servit de support à l’intronisation de deux présidents de la République française –François Mitterrand pour son entrée au Panthéon en 1981, une rose à la main, et Emmanuel Macron lors de sa déambulation vers le Louvre en mai 2017-.
Pour beaucoup de musiciens qui suivirent, ce chiffre 9 constitue une barrière mythique : la plupart se sont arrêtés avant de l’atteindre et peu se sont aventurés à aller au-delà de cette frontière.Et, cependant, cette symphonie, la dernière de son auteur, n’est pas présente dans la playlist de ce jour. Pour autant, chaque neuvième symphonie de ladite playlist est la dernière de chacun de ses compositeurs respectifs ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

• Franz Schubert – Symphonie n°9 « La Grande » – OP Berlin, Karl Böhm – 1963 ***
Composée en 1825, jamais jouée de son vivant –ses contemporains la trouvaient « longue et pompeuse »-, créée par Mendelssohn en 1839 dans une version écourtée, elle présente ce que Schumann appelait « des divines longueurs », que je trouve pour ma part longues et répétitives : je l’écoute très rarement en réalité.
• Anton Bruckner – Symphonie n°9 – OP Berlin, Herbert Von Karajan – 1976 *****
Cette symphonie « dédiée au Bon Dieu » par son compositeur, bigot notoire, est en trois mouvements, le quatrième étant resté inachevé. Sa composition, entamée en 1887, s’étale sur au moins quatre ans. Je ne connais pas de meilleure version de cette symphonie –présente en grande quantité dans ma discothèque : une vingtaine de versions…– que celle écoutée ce jour, d’une puissance électrisante et d’une beauté sonore confondante –la plénitude des cuivres est miraculeuse-.
• Antonín Dvořák – Symphonie n°9 « Du Nouveau Monde » – OP Berlin, Ferenc Fricsay – 1960 *****
Cette neuvième symphonie, écrite en 1893 après un séjour du compositeur tchèque aux États-Unis, est hyper-populaire –sans doute autant que celle de Beethoven– et d’un accès très facile. Le second enregistrement de cette oeuvre par de Ferenc Fricsay, peu de temps avant sa disparition, est justement célèbre depuis sa première parution, le second mouvement est particulièrement émouvant dans cette version.
• Gustav Mahler – Symphonie n°9 – OS Chicago – Carlo Maria Giulini – 1976 ****
Achevée en 1910, c’est la dernière symphonie de Mahler, qu’il n’entendit jamais de son vivant, puisqu’elle fut créée en 1912 seulement, un an après le décès du compositeur. Oeuvre d’une grande intensité émotionnelle, elle s’achève sereinement par un mouvement lent, comme celle de Bruckner. La version de ce jour est considérée par certains musicographes comme une référence, mais j’en préfère plusieurs autres personnellement.

, , , , , ,

Playlist en couleurs – Gris

Lou Reed – Live – 1974 ****
Bob Marley And The Wailers – Babylon By Bus – 1978 ****
Beethoven – Sonate pour piano n°31 & 32 – Bagatelles op.126 – Yevgeni Sudbin – 2019 *****
La prise de son du disque consacré à Beethoven est somptueuse : l’une des meilleures prises de son de piano que je connaisse.
The Cure – Faith, Deluxe Edition – 1981 *****
Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

, , , , , ,
Retour en haut