Playlist de fin de vacances

Beeth_JuilliardHier, je me suis fait plaisir en écoutant les neufs premiers quatuors de Beethoven, qui sont à la musique ce que l’Everest est à l’Himalaya –cliquer sur l’image pour la voir en grand et vous rendre compte que la pochette trahit un cruel manque d’inspiration-…
Il m’en reste encore 7 à écouter avant la fin des congés –soit ce soir-, mais ce ne sera pas possible, ce sont souvent les plus longs et les plus denses, d’un accès plus difficile, qui ne supporteraient pas une écoute inattentive ou déconcentrée…

Un petit extrait pour vous faire une idée…

Du coup, ce matin, pour me détendre les oreilles, je suis passé à des choses un peu plus variées -cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-…

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Avec un autre petit extrait de cette playlist, très différent du premier…

Auscultons une discothèque

Et hop, une mise en graphique pour commencer –cliquer sur l’image pour la voir en grand-.

DiscoAuscultation

Quelques commentaires :

• comme attendu, Beethoven puis Wagner sont largement en tête en classique, et The Rolling Stones et The Cure en pop-rock : quelle surprise !
• plus inattendu : Mozart est en troisième position en classique ! Le bougre a beaucoup composé –plus de 600 oeuvres répertoriées-, et il suffit de quelques intégrales des symphonies et des concerts pour piano pour faire croître rapidement la courbe… Mahler et Bruckner, à l’inverse,  sont de piètres producteurs ! Quant à Wagner et ses dix opéras effectivement inscrits au grand répertoire…
• cet ensemble représente exactement 50% de ma discothèque –hors récitals, classés à part– à ce jour –et le fichier est quasiment à jour…- : j’aurai voulu le faire exprès que je ne m’y serais pas pris autrement !
• la prise en compte des récitals pourrait changer un peu ce classement : on y retrouve beaucoup de Liszt –chez les pianistes– et de Schubert –chez les chanteurs-.

Playlist sur un air de vacances

Alors que les vacances se profilent doucement, une petite playlist éclectique pour les envisager en douceur –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-… Le grand départ, cependant, n’est prévu qu’au premier août ! D’ici-là, un peu beaucoup de rangement en perspective ! Et, peut-être, un petit lifting du blog…

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Playlist « C’est l’été »

Alors qu’il me reste deux semaines encore d’intense activité –de longues journées avec peu de temps à consacrer à autre chose qu’au travail-, j’ai quand même réussi, aujourd’hui, à me concoter une petite playlist « détente en attendant demain, sous le soleil… » –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Après, les choses iront decrescendo jusqu’aux vacances !

Hier et avant-hier, c’était quasiment nada ! Et ce sera sans doute pareil demain et surtout après-demain… Mes oreilles vont dépérir !Playlist24062015

Autre petit morceau d’histoire

Beeth_Kar_63Samedi dernier, avant d’appendre que j’étais au bord de la ruine et à l’aube d’un régime forcé, j’ai acheté ce bel objet mis en image dans la notule –cliquer sur l’image pour la voir en grand-. Très bel objet, en effet, que cette première intégrale des symphonies de Beethoven conçue en tant que telle. En février 1963, les premiers souscripteurs, en Europe, pouvaient en effet disposer de ce coffret de 33 tours, l’accès aux symphonies hors coffret était impossible dans un premier temps. Pari osé, qui fut pleinement relevé : il s’agit de l’intégrale des symphonies de Beethoven la plus vendue de l’histoire du disque -100 000 albums après 1 an, 1 millions d’exemplaires en 1970…- alors même que l’ensemble était très -très- cher pour les bourses de l’époque : l’équivalent de plus d’une semaine de salaire moyen pour un salarié de 1963, selon les pays de résidence. Ce qui est énorme, vu d’aujourd’hui !

Beeth_Edition_SymphPour autant, cette intégrale n’a jamais quitté le catalogue de l’éditeur, ce qui en soit constitue déjà un exploit rare, voire quasiment unique –il me semble que les concerti pour piano de Brahms par Gilels/Jochum sont dans le même cas– en ces temps de très courte vie d’un enregistrement, d’une manière générale. Même si la première réédition en CD a attendue 1988 -mais les 33 tours étaient encore relativement en vogue à ce moment-là. Cette première réédition était convenable en termes de qualité sonore, mais sans plus, elle fut suivie au début des années 90 d’une réédition « économique » et en disques séparés en Allemagne. Il a fallu attendre leur réédition dans l’édition intégrale des oeuvres de Beethoven –qui coûtait également un demi-bras, mais où on trouve de vraies pépites– pour retrouver ces symphonies dans un très bon remastering, mais avec un visuel à mon avis pas très beau –cf. imagette à droite-. En 2003, une édition en SACD améliorait encore les choses, pour un prix là encore très élevé…

Cette toute nouvelle édition, donc, outre qu’elle a été durant quelques jours accessible à prix très raisonnable -ça a déjà augmenté de près de 40% quand même en une semaine, édition limitée (c’est eux qui le disent) oblige-, bénéficie d’un remastering absolument époustouflant en 24 bits / 96 kHz, dont on peut réellement bénéficier, puisqu’un bluray audio de ce remastering est également livré avec le coffret, ce qui permet de profiter pleinement de ce nouveau remastering, encore meilleur semble-t-il que l’édition en SACD. Et là, c’est carrément magique ! L’interprétation reste du meilleur niveau, mais après 50 ans, on le savait déjà. Par contre, le travail sur les plans sonores -les bois à leur place, enfin !- est exceptionnel, de même que la dynamique et la richesse des timbres.  Ajoutons pour finir que le livret est très bien conçu, avec illustrations rares et textes de qualité… Que du bonheur, en définitive !

L’été meurtrier, la suite !

JohnnyWinterDécidément, l’été 2014 est meurtrier pour les musiciens ! Après Tommy Ramone et Lorin Maazel, voici que je viens d’apprendre le décès de Johnny WINTER. Grand bluesman devant l’éternel, le guitariste texan, qui n’aura pas développé la carrière prometteuse qu’il méritait en raison d’une santé précaire, est décédé hier  😥

Je l’avais découvert à la fin des années 70, avec l’excellent album live. Depuis la fin des années 60 -sa chanson « I’m yours and I’m hers » était la préférée de Brian Jones et fut reprise par les Rolling Stones lors du premier concert à Hyde Park, en 1969-, il promenait sa grande carcasse et sa guitare sur les scènes blues du monde entier, livrant un blues vigoureux et efficace.

Karajan_PhilharmoniaDans la rubrique commémoration, rappelons que cela fait 25 ans que Herbert von Karajan disparaissait, lui aussi… Commémoration célébrée par la réédition de nombreux de ses nombreux enregistrements : véritable poule aux oeufs d’or des maisons de disques qui l’éditaient -plus de 200 000 000 de disques vendus, sur le « marché de niche » de la musique classique, c’est énorme et au niveau des plus grandes stars de la Rock music-, ces enregistrements sont l’objet de rééditions multiples et de remastering dont certains sont remarquables, dont notamment sa première intégrale des symphonies de Beethoven avec le Philharmonia Orchestra de Londres, des années 50, qui nous revient dans une qualité de son magnifique, en 24 bits / 96 kHz. C’est entre sa période « Wunder Karajan » -le miracle Karajan, fin des années 30- et sa période « Europas General Musikdirektor » du début des années 60.

Première pierre

Capture d’écran 2014-05-03 à 09.19.14Je vous avais expliqué, l’autre fois, que j’aimais bien les bâtisseurs de cathédrale et je vous donnais en exemple l’aboutissement final, qui permettait de voir l’achèvement de leur construction.

Aujourd’hui, c’est à la pose de la première pierre que je vous propose de participer, au travers de quelques exemples. Ces bâtisseurs, donc, -dans l’ordre : Beethoven, Bruckner, Mahler et Sibelius étaient des monstres de patience, et savaient dresser, lentement mais sûrement, leurs grandes arches en ménageant la tension au sein d’une architecture implacable. Tout petits extraits de leur grand savoir-faire… A vous d’imaginer, ensuite, la forme que pourra prendre votre cathédrale  🙄  !

Pas 9, mais 10…

b_1823Il est bien connu que Beethoven a écrit 9 symphonies ! Il est moins connu qu’il reste également des fragments d’une dixième -datant de 1823-1824, date à laquelle il composa également la 9ème, le compositeur aimait bien écrire plusieurs choses à la fois…-, qui ont été reconstitués avec plus ou moins de réussite pour former un mouvement de ladite dixième, donc. Travail savant, complexe, et qui donne un résultats curieux : c’est sans doute indéniablement beethovénien pour le matériel thématique, mais l’ensemble manque curieusement de souffle et d’audace, on dirait presque du Schumann !

Cela étant, l’écoute est plutôt agréable, sans révolutionner le genre néanmoins. Pour cela, la neuvième est tout-à-fait bienvenue !

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