Playlist « Seconde chance du dimanche »

Régulièrement, j’essaie de donner aux disques qui ne m’ont pas particulièrement marqué, voire m’ont passablement déplu, une seconde chance, afin d’infirmer l’impression que j’en avais gardée. C’est encore le cas, ce matin, avec trois albums qui m’avaient laissé, pour le moins, un souvenir mitigé. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Le disque « From Sleep » de Max Richter –compositeur tout-à-fait contemporain et dont j’avais beaucoup aimé sa « recomposition » des Quatre Saisons de Vivaldi– est un « bonus » à un projet plus ambitieux intitulé « Sleep » : cela reste un puissant soporifique, conforme à l’idée première qui m’en restait. L’oeuvre intégrale , conçue comme une berceuse –en fait : de la musique électronique d’ambiance planante et sans aspérité-, dure 8 heures, et se doit d’être jouée de minuit à 8 heures du matin : j’imagine que le nombre de personnes restées éveillées se compte sur les doigts d’une main… Bref, je reste toujours aussi peu convaincu, mais j’essaierai à nouveau à une heure adéquate !

L’album « Handel – Wassermusik » a été enregistré en 1965, au tout début du « Baroque Revival » : c’est donc un pionnier du genre, qui n’est pas désagréable en soi, mais qui montre tout le chemin parcouru depuis par les orchestres « baroques », autrement plus assurés et riches en couleurs. Il s’agit donc d’un document très intéressant à ce titre, mais on a fait beaucoup mieux depuis –et avant, dans une toute autre optique-.

Enfin, j’ai essayé, une fois encore, de trouver les beautés cachées dans la quatrième symphonie de Tchaïkovsky interprétées par le mystique, médisant et pansu chef roumain Sergiu Celibidache –il passa une moitié de sa vie à se plaindre d’avoir été « exclus » de la direction de l’orchestre philharmonique de Berlin et l’autre moitié de sa vie à essayer d’expliquer, au cours de répétitions interminables, les vraies intentions des compositeurs, intentions que ces compositeurs ne soupçonnaient même pas…-. C’est lentissime au risque de la mollesse –ou, dans mon cas, de l’hilarité…-, très pauvre en couleurs et franchement bourré d’intentions que je continue sans doute à ne pas comprendre ! Et il en va malheureusement de même pour toutes les oeuvres contenues dans ce coffret.

Playlist « London Proms »

Etonnant coffret que celui que j’écoute depuis hier et ce matin ! L’objet est assez copieux, renfermant 18 petites galettes argentées ainsi qu’un petit livret très informatif et bien écrit, et propose une très large palette d’oeuvres, dont beaucoup de nouveautés pour moi, sous la baguette du chef anglais Malcolm Sargent (Sir), réputé en son temps pour être le meilleur chef d’oeuvres chorales, de l’aveu même de ses plus illustres collègues.

Les œuvres chorales, justement, c’est ce qu’il y a peut-être de moins passionnant ici –et le son, assez ancien, n’aide pas forcément…– : un Messie de Handel si lent au début que j’ai failli abandonner après quelques minutes –ça s’arrange par la suite, mais c’est très daté– et un Elijah de Mendelssohn à peine mieux –même si certains passages choraux sont en effet très beaux-. « Dream Of Gerontius » d’Elgar est nettement meilleur, et j’ai découvert plein d’oeuvres chorales ou symphoniques de musiciens anglais que je ne connaissais pas du tout et qui sont très agréables aux oreilles : Walton, Delius, Warlock, Parry, Coleridge-Taylor, German…

Curieusement, c’est là où je ne l’attendais pas que je l’ai le plus apprécié : de fort belles « Enigma » d’Elgar –very British indeed, et peut-être même le plus beau final de cette oeuvre-, de non moins belles « Planètes » de Holst et du très bon Sibelius, dont il fut l’un des premiers défenseurs à une époque où le musicien était encore assez peu joué.

Malcolm Sargent, chef paraît-il assez antipathique et qui se brouillait régulièrement avec les musiciens d’orchestre alors que les choristes l’adoraient, disposait, si l’on en croit les témoignages de l’époque, d’une remarquable technique de direction. Il fut également un accompagnateur très apprécié des plus grands solistes et certains enregistrements de ses concertos restent de nos jours d’une remarquable tenue. Sargent et ne signa jamais de contrat d’exclusivité avec aucune firme de disques, ce qui rend sa discographie assez complexe. 

Malcolm Sargent fut, surtout, à partir de 1947, chef titulaire des « Proms » londoniennes durant toute la fin de sa carrière, les dirigeant pas moins de 514 fois –vous avez bien lu ! -, même très affaibli et malade : la légende raconte qu’il se releva même quasiment de son lit de mort pour les diriger une dernière fois…. Les Prommers le vénéraient.

Inégal, donc, mais riche en découvertes et parfois agréablement surprenant !

Playlist « Du traditionnel au HIP »

Petite playlist inspirée par un commentaire laissé à l’occasion de la notule précédente : ma discothèque est pleine de versions de la très fameuse « Water Music » de Handel, dont je raffole au grand désespoir de TheCookingCat, qui ne supporte pas ce qu’elle appelle « ta moche musique avec des cors de chasse-à-courre » !

Avec l’illustre « Messiah », il s’agit vraisemblablement de l’oeuvre la plus enregistrée de Georg-Frideric Handel, musicien anglais d’adoption et exact contemporain de Bach. D’aucuns préfèrent le second, j’ai moi-même un petit penchant pour le premier.

Les versions traditionnelles écoutées sont, pour la plupart, enregistrées dans l’arrangement que fit de cette oeuvre le compositeur et chef d’orchestre Hamilton Harty, réalisé au début des années 1930, et qui n’en reprennent que des extraits mis bout à bout sans grande cohérence. Longtemps, les plus chefs d’orchestre n’en jouèrent que cette version, destinés à un orchestre symphonique « moderne ». –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur le premier extrait pour écouter à quoi ce que ça donne-.

Avec l’attrait grandissant, au cours des années 60, pour s’orienter vers un retour à une tradition interprétative dégraissée et plus proche des canons de l’époque de leur création –émergence du courant dit « Des Baroqueux » -, on commença à voir apparaître des versions plus complètes, réorganisées en fonction de la tonalité des différents mouvements de l’oeuvre et jouées à effectifs plus réduits. Il s’agit désormais d’un nouveau standard bien établi depuis les années 70, même si, là encore, on constate une évolution interprétative. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand et sur les extraits pour en juger par vous-même-.

Enfin, j’ai dans ma discothèque, qui compte quelques bizarreries, cette vraie curiosité : l’orchestre philharmonique de Berlin, dont le chef titulaire était alors –nous sommes en 1951– Wilhelm Furtwängler , dirigé ici par le chef allemand Fritz Lehmann, qui se pose ici en visionnaire ! –Cliquer sur l’extrait proposé pour le vérifier : c’est édifiant eu égard à l’orchestre et aux standard de l’époque ! -.

On constate bien, aussi, à travers ce dernier extrait, que le diapason des orchestres symphoniques « traditionnels » est plus élevé que dans les versions HIP communément répandues de nos jours : la double est bouclée avec ma notule précédente !

Bilan 2019•3 – Coups de coeur – Classique

Nous en arrivons donc à l’avant-dernière livraison de ce bilan discographique 2019, consacrée aux CD de musique classique pour lesquels j’ai éprouvé un vrai coup de coeur cette année ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

On retrouve dans cette liste :

Les sonates pour piano de Beethoven par Artur Schnabel, enregistrées dans la première moitié des années 30 –cf. extrait 1-. J’ai suffisamment insisté dans les notules précédentes sur la qualité des restaurations effectuées par ce label pour ne pas y revenir… C’est très supérieur à toutes les éditions antérieures parues chez EMI puis Warner. Et comme l’interprétation est formidable et assez intemporelle, cette collection de 10 CD –l’éditeur a rajouté des séries de variations– a une valeur inestimable ! 

Une magnifique version du non moins magnifique concerto pour violoncelle d’Elgarcf. extrait 2-, complété d’une oeuvre plus rare de Gustav Holst, « The Fall Of The Leaf », et du beau concerto pour violoncelle de William Walton, composé en 1956. La prise de son est tout-à-fait bonne de surcroît !

Des opéras : « Les diables de Loudun », de Penderecki, inspiré par une histoire vraie dont vous trouverez les tenants et les aboutissants ici : l’un des opéras les plus réussis de la seconde moitié du vingtième siècle selon mes oreilles, même s’il n’est pas d’un accès facile pour des auditeurs souhaitant découvrir l’opéra –cf.extrait vidéo ci-dessous– ! Et une très belle version du « Ring des Nibelungen » –encore !!!– de Wagner, que j’ai longtemps cherchée. Le coffret n’est plus édité, mais c’est sans doute la meilleure version parue depuis le début des années 80, du moins pour ce qui me concerne : belle direction, très narrative, et chanteurs très investis dans leurs rôles –il s’agit d’un enregistrement public-.

J’ai beaucoup apprécié aussi cette version de la treizième symphonie « Babi Yar » de Chostakovich par son créateur, Kyrill Kondrashin, enregistrée peu de jours après sa création mouvementée : pour tout savoir à ce propos, vous pouvez lire cet article synthétique qui résume le pourquoi du comment… Quant au poème d’Yevtuchenko qui servit de support à cette symphonie, vous pouvez le lire ici.

Les lecteurs les plus anciens de ce blog connaissent mon engouement pour Handel et ses oratorios. Le chef anglais John Eliot Gardiner en enregistra une assez large somme au début des années 80, et, parmi ceux achetés en début d’année, « Solomon, fondé sur trois épisodes de la vie du roi Salomon –couronnement – Jugement – Reine de Saba– est celui que j’ai préféré. Très belle version, superbement dirigé, magistralement chantée –solistes et, surtout, choeurs-, dotée d’une prise de son remarquable !

Enfin, le coffret anthologie de 8 CD vendu à prix fracassé et consacré à la seconde école de Vienne –Berg, Schönberg, Webern– par le chef italien Giuseppe Sinopoli est à recommander absolument pour qui veut découvrir ou approfondir ces oeuvres : le chef joue à fond le jeu d’un expressionnisme post-romantique qui sied admirablement à ces oeuvres ! Un vrai beau coup de coeur ! 

Playlist « Je grapille parmi les nouveautés »

La tournée de quelques bacs à soldes d’Outre-Rhin –des prix qui s’étalent de 0,96€ à 4,99€ / CD– m’a conduit, ces dernières semaines, à acquérir quelques d’oratorios de Handel interprétés par un chef d’orchestre qui s’y est beaucoup consacré –John Eliot Gardiner– : toute la série des invendus y était présentée –les albums ont, depuis, été réunis dans un volumineux  coffret– à des tarifs défiant toue concurrence, et l’occasion, comme chacun sait, fait le larron. Pour les accompagner, j’ai aussi trouvé une réputée version de « La Création » de Haydn dans une optique « HIP » et deux albums de musique instrumentales de Handel –décidément, je ne le quitte guère en ce moment…-.

Comme j’ai assez peu de temps et une pile plutôt considérable d’écoutes en attente, je ne fais que piocher rapidement de disque en disque avant de pouvoir m’y consacrer plus longuement et avec plus d’attention… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Les oratorios de Handel, dans ces versions, sont toujours remarquablement chantés, les choeurs sont vraiment remarquables, le chef précis et attentionné… Bref, ça semble tout-à-fait excellent, mais, évidemment, en piochant deci-delà, il est difficile de s’en faire une idée plus précise ! Néanmoins, cela me promet sans doute de belles heures de bonne musique à découvrir ou redécouvrir… 
L’album consacré à la « Water Music » du même compositeur, par un chef assez en vogue, ne m’a pas semblé, en revanche, particulièrement édifiant, j’en préfère de nombreuses autres versions. Mais comme j’adore cette oeuvre, je me fais toujours une joie de l’écouter, quelle que soit la version entendue.
En revanche, les 12 concerti grossi op.6, ici dans une version pour orchestre à cordes exclusivement, sont tout-à-fait délectables pour les deux que j’ai entendus –le 5 (mon préféré) et le 12 (très célèbre pour son mouvement lent)-.

Enfin, je n’ai écouté qu’un très court extrait de « La Création » –une bonne moitié de la première partie– : évidemment, en comparaison de mes repères habituels, c’est très léger et transparent, assez « Sturm und Drang » au demeurant, mais il faudra, là encore, que je m’y consacre plus sérieusement.

C’est désormais le remplissage du frigo qui va être l’objet de toute mon attention…

Playlist week-end de la Passion. 2

Aujourd’hui, une autre Passion, de l’un de mes compositeurs préférés : la « Brockes Passion » de George Frideric HANDEL. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Elle tire son nom de l’auteur du « livret », Barthold Heinrich Brockes, poète et bourgeois très influent de la ville Hambourg. Il s’agit d’une paraphrase des évangiles, dont le nom complet est « Der für die Sünde der Welt gemarterte und sterbende Jesus » –Jésus souffrant et mourant pour les péchés du monde-, et qui connut un véritable succès dès sa parution, en 1712 : non seulement, le texte fut maintes fois réédité au 18ème siècle, mais il servit de supports à de très nombreux musiciens –Keiser dès 1712, Telemann en 1716, Mattheson en 1718…– durant toute son premier quart, Handel étant le plus célèbre d’entre eux.

L’adaptation des textes des évangiles à des fins dramatiques convenait tout-à-fait au tempérament et au style de Handel, qui, à la date de la composition de la « Brockes Passion » –vers 1716 / 1718, première audition à Hambourg en 1719-, entamait à peine sa transition de l’opéra vers l’oratorio. Les arias sont encore très « opératiques » –cf. extrait ci-dessous, dialogue entre Jésus et Marie– et les scènes de foule, traditionnellement dévolues aux choeurs, sont peu nombreuses et brèves, assez loin encore du souffle épique qu’il pourra y mettre dans ses meilleurs oratorios.
L’ensemble, d’une durée d’environ 2h30, s’écoute très agréablement !

En savoir plus :
Les  « Brockes Passion » Barthold Heinrich BrockesEcoute en ligne

The English Concert playlist

C’est une très agréable playlist qui berce matinalement mes oreilles depuis deux jours, à volume modéré pour ne pas réveiller le voisinage ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Avec l’orchestre qu’il créa au milieu des années 70, Trevor Pinnock, claveciniste, organiste et chef d’orchestre, enregistra au courant des années 80 et 90 quelques merveilleux disques selon une approche HIP aimable et enthousiaste, particulièrement efficace dans la musique de Georg Frideric Handel, où il reste pour moi une belle référence. Ses « Quatre saisons  » de Vivaldi ont marqué leur époque et demeurent encore parfaitement d’actualité, et son intégrale des symphonies de Mozart –difficilement disponible actuellement– est exhaustive et remarquable.

Des versions généralement très belles orchestralement –beaux timbres, beaux équilibres entre les pupitres, excellent pupitre de cordes-, fondées sur une approche historiquement éclairée mais sans outrance, un enthousiasme incontournable, et toujours très bien enregistrées.

Depuis la publication de ces disques, certains sont parfois allés encore plus loin dans ce répertoire, mais peut-être jamais avec cette suavité dynamique, et je reste très attaché à ces albums.

Concerto pour timbales !?

J’ai fait un bond sur ma chaise ce matin, en écoutant une version de Messiah, de Handel –fort belle au demeurant, et magnifiquement enregistrée– pour tout petit ensemble –26 musiciens d’orchestre, 20 choristes et 4 solistes– : à la fin des deux grands choeurs terminant les deuxième et troisième parties, les timbales, accordées très haut me semble-t-il, occupent presque tout l’espace sonore, et cela donne le résultat que vous pouvez découvrir dans les deux petits extrait ci-dessous : un vrai concerto pour tam-tam !

Du coup, j’ai vérifié parmi une douzaine de versions alternatives, pour me rendre compte que je n’avais pas tout-à-fait bondi pour rien.
En effet, on ne retrouve dans aucune autre version ce drôle d’équilibre : ni dans les versions « traditionnelles » avec gros effectifs, où les timbales émergent à peine des cordes –Beecham, quant à lui, rajoute des crash de cymbales…-, ni dans les versions « HIP » plus récentes, où les timbales sont généralement accordées plus bas que dans ces deux extraits, et où les effectifs sont rarement aussi réduits.

Playlist pour remonter le temps

En ce jour où je prends un an tout d’un coup, une petite playlist pour remonter ce temps, justement, est absolument nécessaire pour m’aider à supporter cet état d’être vieillissant !!!
Un album par décennie, donc, vient constituer cette playlist forcément hétéroclite, mais vraiment agréable, en définitive, par sa variété ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Et, en guise d’accompagnement musical, cette très belle chanson me semble vraiment bien adaptée !

Playlist Old British

Pour rester dans la tonalité de la notule précédente, et parce que très bientôt je verrai l’Angleterre juste en face, pendant les vacances, une petite playlist entamée dès l’aube, et consacrée à la musique anglaise pré-baroque et baroque.

Néanmoins, si ces musiciens s’illustrèrent dans la musique chorale, en bons Anglais qui se respectent, cette playlist n’est consacrée qu’à de la musique instrumentale, plus facile à écouter à volume sonore un peu réduit à une heure très matinale… –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

Ça commence avec Orlando Gibbons, dans des pièces de viole absolument recommandée pour entamer tranquillement n’importe quelle journée ! Gibbons, peu connu de nos jours, bénéficiant d’une exceptionnelle renommée de son vivant, et produisit notamment des pièces chorales d’une grande beauté. Il connut un regain d’intérêt, étonnamment, par le biais du pianiste Glenn Gould, dont il était le compositeur préféré et qui le considérait comme l’un des plus grands musiciens ayant jamais vécu, n’hésitant pas à la comparer à Beethoven et Webern.

La playlist se poursuit avec Henry Purcell, que les Anglais considèrent comme « le père de la musique anglaise ». Mort très jeune -à 35 ans comme Mozart-, sa réputation, dans son pays natal, lui survécut et traversa les siècles, faisant de lui, au moins jusqu’au début du 20ème siècle, le musicien anglais le plus célèbre, si l’on excepte Handel, qui était né allemand.

« Water Music » de Handel est une pièce de circonstance écrite pour égayer une promenade du roi George Ier sur la Tamise. L’oeuvre est archi-célèbre et c’est vraisemblablement, avec « Messiah », la plus connue du compositeur. Ses mélodies faciles et son style brillant –cf. extrait en fin de notule– en font une oeuvre très populaire, très souvent enregistrée depuis l’apparition du disque. Les Anglais en raffolent !

Enfin, William Boyce est à peine plus tardif, et composa notamment huit « symphonies » -arrangements de pièces diverses publiées auparavant- d’un abord aisé et d’une veine mélodique des plus agréables. Il partage avec Beethoven la particularité d’être atteint de surdité, ce qui mit, tardivement, un frein définitif à sa carrière.