Aujourd’hui, comme traditionnellement ici au Jour de l’An, j’ai vaguement regardé le concert du Nouvel An retransmis depuis la philharmonie de Vienne, d’un ciel un peu distrait, parce que le programme n’était pas extraordinairement folichon, et que c’était assez prosaïquement dirigé, ai-je trouvé, par un chef que je ne goûte guère en général de le répertoire symphonique. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
La plus grande fille de TheCookingCat, vaguement féministe à ses heures et qui n’avait jamais été confronté au Philharmonique de Vienne, a tout de même remarqué qu’il n’y avait pas de femme dans cet orchestre –si si, rassurons-la : la harpe et la flûte piccolo étaient tenues par des femmes !– et que la musique classique était donc un univers de machos. Dont acte !
Le plus rigolo, quand on est un peu habitué à l’exercice, c’est de voir les changements de musiciens au fil du temps, et de faire des paris sur les futurs départs en retraite au sein des différents pupitres…
Quoi qu’il en soit, pour me réconcilier avec ce répertoire, dont je suis particulièrement friand, et avec les grands souvenirs que j’ai en mémoire de cet événement, je me suis vite retourné vers Karajan 1987 -longuement préparé à cette occasion, l’orchestre joue merveilleusement bien pour le vieux chef et l’on sent les musiciens très concernés et très concentrés– et Carlos Kleiber 1989, qui sont sans doute les deux plus beaux événements de ce genre dont le disque ait gardé la trace, au moins à mes oreilles…
C’est une playlist consacrée à de vieilles cire enregistrées au tout début du mandant d’Herbert Von katakana Karajan à la tête du tout nouvellement créé Philharmonia Orchestra qui égaie mon début de soirée ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand : on pourra noter que, comme Deutsche Grammophon à la même époque, les pochettes des séries de luxe d’Emi/Capitol étaient très sobres et toutes réalisées sur le même modèle-.
On y trouve d’abord deux absolues raretés dans le répertoire du chef : la première symphonie de Balakirev et la quatrième symphonie d’Albert Roussel, qui voyaient alors la création discographique de leurs oeuvres –respectivement parues dans deux coffrets de 8 et 4 78T-. L’enregistrement de ces deux oeuvres fut rendue possible grâce au financement d’un mécène, la Maharadjah de Mysore.
La symphonie de Balakirev est encore complètement inscrite dans le répertoire romantique et s’avère très bien construite et d’écoute très agréable, notamment pour son troisième mouvement. Quant à cette interprétation pionnière –1949-, elle reste tout-à-fait excellente et laisse entendre un Philharmonia Orchestra très virtuose et engagé, malgré sont très jeune âge.
La symphonie de Roussel bénéficia des mêmes critiques très élogieuses lors de sa parution en 1949, soit juste quinze ans après sa composition. Karajan fut toujours très à l’aise dans ce type de répertoire, comme en atteste également les symphonies de Honegger qu’il enregistra plus tard.
Dans les deux cas, ces enregistrements sont excellents pour l’époque, et parmi les meilleurs 78T jamais enregistrés.
Les albums consacrés à des oeuvres de Richard Strauss –1951– et de Respighi –1958, stéréo, et l’un des derniers enregistrements du chef avec l’orchestre londonien– sont, quant à eux, absolument jubilatoires : le chef fait sonner son orchestre avec brio, dans des oeuvres justement conçues pour cela ! Karajan servit toujours avec bonheur Richard Strauss, et il n’avait pas besoin d’attendre d’être à la tête du Philharmonique de Berlin pour s’y illustrer ! Les rutilances romaines de Respighi sont au même niveau.
Retenu par plein d’autres activités ces derniers jours, j’ai consacré assez peu de temps à mes oreilles, même si j’ai, malgré tout, écouté assez distraitement un peu de musique, et, notamment, la magnifique « Walküre » de Karajan –1966-, ce qui a occupé plaisamment une entière fin de journée hier. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Tombé du lit fort tôt ce matin comme tous les matins depuis le décalage horaire, j’ai constitué une playlist formée d’albums dont le titre commence par la lettre K.
Lettre relativement rare, et choix en conséquence plutôt restreint –une petite douzaine seulement d’albums répondait à cette caractéristique dans ma discothèque-. Chose encore plus rare, cette playlist comporte deux albums étiquetés « Jazz », un genre que je goûte généralement assez peu, comme le savent les lecteurs réguliers de ce blog. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
On retrouve donc, dans l’ordre : Miles Davis, « Kind of Blue » –1959-. Le disque le plus célèbre du trompettiste, et, paraît-il, l’album de jazz le plus vendu au monde, comme quoi je ne dois pas avoir trop mauvais goût en la matière, malgré mon peu d’appétence… Sparks, « Kimono My House » –1974-. Evidemment, cette pop fraîche et plutôt ambitieuse contraste singulièrement avec l’album précédent. Personnellement, j’aime beaucoup cet album très singulier, marqué en particulier par la voix à l’amplitude très large de Russell Mael. Keith Jarrett, « (The) Köln Concert » –1975-. C’est indéniablement le disque le plus célèbre du pianiste, et le disque de piano solo le plus vendu au monde. C’est aussi le premier album « de jazz » que j’ai acheté dans ma vie, et, si je l’écoute plus très souvent, c’est toujours avec plaisir. The Cure, « Kiss me, Kiss me, Kiss me » –1987-. A contrario, cet album n’est pas mon préféré du groupe. Il est néanmoins très –trop ?– varié, commence très fort avec la fabuleuse chanson « Kiss me », et comporte le très frais et très pop tube, archi-connu, que je vous propose en extrait ci-dessous : de quoi mettre un peu de bonne humeur dans toutes les chaumières !
Aujourd’hui, je remonte dans le temps avec cette playlist, qui comprend ni plus ni moins que l’écoute des tout premiers disques que l’on avait offert, il y a très longtemps : ce sont les premiers disques que j’ai jamais eus, et étant encore enfant et donc totalement désargenté, il fallait que j’attende l’occasion de cadeaux pour qu’ils entrent en ma possession… –Cliquer sur limage pour la voir en plus grand-. Finalement, je n’avais pas si mauvais goût que ça !
Ce n’est que bien plus tard que j’ai acheté mon premier électrophone, qui marchait assez bien –on pouvait notamment l’équiper d’enceintes relativement performantes, ce que je n’ai pas tardé à faire, et il avait le mérite d’avoir une force d’appui réglable, évitant ainsi de trop labourer les sillons… L’ampli intégré à l’ensemble possédait même une entrée/sortie magnétophone au vieux format DIN 5 broches, ce qui permettait d’enregistrer des LP pour les copains, ou de brancher une radio pour profiter d’un son de meilleure qualité-.
Cet électrophone amélioré m’a servi assez longtemps –quatre à cinq ans-, le temps de réunir assez d’argent de poche pour aller, au tout début des années 80, vers des choses plus sérieuses… Autant vous dire que j’ai tondu bien des pelouses et lavé maintes voitures pour y parvenir !
Au grand désespoir de TheCookingCat qui ne supporte vraiment pas cette musique et se demande –en râlant ou en fulminant, selon les jours– à chaque fois ce que je peux bien lui trouver de passionnant, j’adore les valses, polkas, quadrilles et autres ouvertures de la famille Strauss, dont Johann Fils -cliquer sur le portait pour le voir en plus grand– fut sans doute le plus illustre représentant !
Ma discothèque est donc assez abondamment fournie en la matière, et je suis même plutôt sélectif en la matière, mais hier, je suis tombé sur une réédition de l’opérette « Die Fledermaus » –des coupures y sont malheureusement présentes– : il s’agit d’une vraie antiquité de 1907, qui m’a littéralement sidéré, tant je ne pensais pas que l’on avait autant évolué, en la matière, dans l’interprétation de ces oeuvres !
Tout le charme viennois, transposé à Berlin certes –l’enregistrement a été effectué à l’opéra de Berlin, l’ouverture a été rajoutée à partir de matrices enregistrées la même année en studio-, par des musiciens spécialistes de la chose et imprégnés de l’esprit du temps –Johann Strauss fils est mort en 1899-, cette insouciance bon-enfant des salons de l’époque dans un empire austro-hongrois qui ne veut pas mourir, une folle valse menée sur des chapeaux de roue comme on n’a guère l’habitude d’en entendre de nos jours –à ce tempo, les danseurs devaient être exceptionnels !– : ce ton espiègle du chant et des dialogues dans une diction parfaite, cet esprit léger et virevoltant –un rubato « naturel » de rêve dans la partie valsée-, ont complètement disparu de nos jours. –Cliquer sur l’extrait pour vous faire une idée de la chose, au-delà du brouillard sonore, qui n’est pas décourageant cependant-.
Plus tard, deux chefs m’ont particulièrement marqué dans ce répertoire : Clemens Krauss, dont les témoignages relativement anciens sont d’une élégance raffinée, très grand-seigneur, et Herbert Von Karajan, né autrichien au tout début du 20ème siècle, et totalement imprégné de cette musique, avec laquelle il grandit.
Il garda pour elle, toute sa vie, une vraie et profonde affection, et ses interprétations –cf. extrait n°2, enregistré 80 ans plus tard presqu’exactement-, auxquelles il mettait un grand soin dès le tout début de sa carrière discographique, très colorées et symphoniques –la beauté des timbres, la douceur du tapis des cordes viennoises, le rubato assez fascinant, là aussi, apporté à l’ensemble…-, d’une merveilleuse souplesse malgré leur densité, restent, à mes oreilles, le plus beau témoignage de cette nostalgie d’un esprit sans doute à jamais disparu.
Pour entamer cette semaine précédant des échéances électorales aux résultats quelque peu illisible –une telle incertitude, c’est assez rare-, c’est une playlist assez éclectique à laquelle je me suis adonné aujourd’hui, avec, dans tous les cas, des prises de son de qualité, ce qui ne gâte rien ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Elle couvre près de trois siècles et de multiples formes musicales, allant des miniatures pour piano de Satie, très aimables dans leur genre –et encore plus dans cette excellente interprétation– à la grande forme –encore une fort belle version, pour la dernière symphonie achevée de Mahler, qui représente pour moi un pris de décomposition de la Vienne d’avant la première guerre mondiale, puissamment dépressive dans son expressivité presqu’exacerbée-.
Pour suivre ce monument, que je n’écoute pas si souvent que ça, une belle version des quatre saisons de Vivaldi, agrémentée de compléments bienvenus et disparates, s’imposait ! Contraste et rayons de soleil assurés ! Pour finir un détour par l’Espagne de Granados et Albeniz, à travers leurs oeuvres pour piano les plus connues, qui sont de belle et bonne facture –cf. le petit extrait ci-dessous-.
En ce début de dimanche matin, je vais au concert aux quatre coins du monde avec cette playlist plutôt disparate ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
La neuvième symphonie de Mahler par Herbert Von Karajan est l’un de ses rares albums officiels –à savoir : publié du vivant du chef et avec son accord– enregistré en concert : c’est une très belle version, l’un des sommets de la discographie de cette oeuvre. L’orchestre, dans cette oeuvre difficile, est d’une beauté exceptionnelle –surtout si on compare sa prestation avec celle de Bernstein, dans la même oeuvre, quelques mois auparavant-.
De même, l’autre album consacré à un concert de Karajan à Salzbourg le 13 août 1972, propose la meilleure version de la quatrième symphonie de Schumann, une oeuvre que j’aime tout particulièrement, qu’il m’ait été donné d’entendre. Elle date de l’époque de la très courte collaboration du chef avec la Staatskapelle de Dresde, l’un des tout meilleurs orchestre au monde. A son décès, l’éditeur à l’étiquette jaune sortit sporadiquement quelques documents d’archives consacrés à des concerts du chef, qui sont autant de trésors à thésauriser, tant ces événements apportent un supplément d’âme par rapport aux enregistrements de studio –mais attestent aussi que la beauté légendaire des timbres qu’il obtenait en studio n’était pas un artifice : la sonorité est exceptionnellement belle au concert aussi-.
L’album des Clash est une compilation de bandes enregistrées lors de concerts assez tardifs dans la courte carrière du groupe, et nous promène de l’Angleterre à divers stades des USA, où ils « ouvraient » les concerts des Who. De l’énergie à revendre, comme vous pourrez l’entendre sur l’extrait proposé ci-dessous, retenu notamment pour sa ligne de basse simple mais redoutablement efficace !
Enfin, l’abum de Canned Heat est constitué de bons vieux boogie-blues entraînants et tout-à-fait classiques. c’est un peu monolithique que la durée, mais, de temps à autre, c’est bienvenu et facile d’approche et d’écoute. Il fut enregistré en 1979, lors d’un festival célébrant les dix ans du festival de Woodstock, auquel le groupe avait déjà participé, peu de temps après sa naissance.
Profitant du grand calme régnant dans la maison, j’ai écouté « un peu fort », ce matin, quelques symphonies –3, 4, 5, 6, 7, 8– de Beethoven, classiques d’entre les classiques, dans de « vieilles » versions, après avoir écouté, en préalable, un disque relativement récent des mêmes oeuvres par l’une des stars de la direction d’orchestre actuelles, le jeune chef vénézuélien Gustavo Dudamel –cliquer sur l’imagette de droite pour la voir en plus grand-.
Education de l’oreille oblige et goûts personnels assez marqués dans ces oeuvres, j’ai très nettement préféré toutes les « antiquités » écoutées –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– à cette version bien plus récente.
Elles datent toutes des années 50 et sont généralement bardées de distinctions nombreuses, quand l’interprétation de ces oeuvres étaient assez nettement répartie selon deux grandes options : une ligne claire et « objective « défendue par Arturo Toscanini -« Quand je dirige le premier mouvement de l’Eroica, c’est écrit Allegro, et pas Napoléon Bonaparte »- et Erich Kleiber, et une ligne plu subjective et lente illustrée ici par Eugen Jochum, dans la lignée de Furtwângler. Le jeune Karajan est à part –extrait ci-dessous, absolument formidable !-, conciliant ces deux approches –vivacité des tempi et clarté des lignes, mais souplesse des phrasés– et s’inspirant du grand Felix Weingartner, qui avait codifié l’interprétation des symphonies de Beethoven au début du 20ème siècle, notamment en matière de tempo.
Personnellement, j’ai toujours préféré ces approches relativement « objectives » à celles plus « romantisantes » inspirées par Furtwängler, pour lesquelles j’ai quelque peine à me passionner, malgré leur prestige. Une bien belle matinée, quoi qu’il en soit !
C’est un peu une playlist de fainéant que je propose à mes oreilles pour entrer dans la période des fêtes, entre deux achats et quelques recherches pour améliorer le menu du Réveillon –les courses sont faites quant aux victuailles, les idées d’accommodement de tout cela commencent à émerger !-. Donc, entre ces diverses occupations, agréables mais un peu chronophage avec la foule, j’écoute des choses un peu légères et propices à la fête, dans les versions les plus immédiatement accessibles –je sais exactement où les trouver sur les étagères, sans avoir à trop fouiller…-. –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
L’ouverture de la « Cavalerie légère » de Franz Von Suppé n’a de légère que son nom –cliquer sur l’extrait pour vous rendre compte que vous connaissiez sans peut-être le savoir !-…
Les autres ouvertures du compositeur s’écoutent très aisément, sans avoir besoin qu’on y prête une attention trop grande, l’ensemble étant aimable mais sans prétention. Il en va de même pour les ouvertures de différentes opérettes d’Offenbach, de belle qualité, dans une interprétation plutôt vilipendée en France mais louée à l’étranger au moment de sa sortie, pour la beauté de l’orchestre et des phrasés notamment. Le chef, en revanche, est dans son meilleur répertoire avec les valses des Strauss, qu’il enregistra régulièrement, et régulièrement avec bonheur, tout au long de sa carrière.
Enfin, le disque consacré à des concerti de Noël du baroque italien me rappelle les Noëls de mon enfance : avant l’émergence du courant HIP –baroqueux pour les intimes-, ces version faisaient fureur dans les chaumières –il s’agit de l’une des meilleures ventes de Karajan, qui vendit beaucoup, comme chacun sait– et il tourna régulièrement sur la platine paternelle chaque fin d’année.
Je vous parle ici d’un temps que les moins de 33 ans ne peuvent pas connaître… Au sortir de l’adolescence, j’entrais dans la vie active avec l’enviable statut d’étudiant salarié et avais donc quelques sous à consacrer à l’achat de disques : beaucoup de 33T à cette époque, mais je commençais également à acheter les tout premiers Compact Disc.
A cette époque, donc, le CD fit son apparition, d’abord très discrète, dans les étalages des disquaires. On ne pouvait pas encore parler de rayons ou de bacs, tant ils étaient en petit nombre –et l’offre donc très restreinte-. Chez « l’agitateur culturel » –à l’époque, le slogan lui allait assez bien, depuis…-, on n’avait même pas accès à la chose : une photocopie de la pochette sous plexiglass servait à choisir son CD, et un vendeur vous accompagnait à la caisse avec l’objet : il ne vous était pas remis avant passage à ladite caisse ! Chez mon revendeur préféré, qui restait encore pour une très courte période « le premier disquaire de France » –mais le CD contribua paradoxalement à sa perte-, j’avais le droit d’en écouter quelques-uns dont les boîtiers étaient déjà descellés –parce que le vendeuses, pour faire leur travail de conseil, étaient tenues de les écouter auparavant : ce temps-là a également disparu : désormais, les vendeurs remplissent vident les rayons…-.
C’est à cette époque qu’Herbert Von Karajan commença à enregistrer, pour une nouvelle postérité, sa dernière intégrale des symphonies de Beethoven –mais aussi de larges pans de son répertoire avec une boulimie frénétique, malgré la maladie et les relations dégradées avec son orchestre berlinois-, qui fut donc la première disponible en CD.
Disons-le tout de suite : elle n’a pas eu aussi bonne réputation que les précédentes –les deux premiers albums du coffret, soit 5+6 et 9 furent cependant largement primés, en France et en Allemagne, par la presse spécialisée : l’appréciation fut donc largement positive, mais un peu plus nuancée que pour les deux intégrales précédentes– et ne bénéficie pas de l’aura mythique de ses devancières –surtout celle de 1962-. La prise de son, mate et compacte, reste le principal obstacle à une découverte de ce corpus dans de bonnes conditions : on était encore au début de l’enregistrement digital chez l’éditeur jaune.
Quelques années plus tard, un nouveau remastering parut, selon le procédé « Original Image Bit-Processing », qui permit enfin d’en profiter dans de meilleures conditions –et de revendre, dans ce son largement amélioré, mais loin d’être idéal pour autant, les mêmes CD à prix fort-. C’est donc cette édition qui est l’objet de la playlist de ce jour.
Depuis l’achat de ce qui fut mon premier CD de musique classique –symphonies 5 et 6, la neuvième fut acquise la semaine suivante. Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, bien de l’eau a coulé sous les ponts de l’Ill et du Rhin… Au bilan de cette intégrale : je reste très attaché à la symphonie Pastorale, extrêmement bien jouée, avec des timbres magnifiques et un clair-obscur saisissant qui lui sied à ravir –cf; l’extrait ci-dessous-.
Je reviens souvent avec beaucoup de plaisir vers le dernier mouvement de la Troisième –le reste de la symphonie est très bien aussi, mais pas aussi excellent-, qui coule avec puissance et naturel. La Cinquième est puissante –et le dernier mouvement très sonore !– mais je préfère d’autres versions du chef, ce qui vaut également pour la Neuvième. La Quatrième et la Septième sont celles qui souffrent le plus de la prise de son, la Huitième est moins réussie qu’auparavant, et j’écoute très rarement la première et la Deuxième, dans quelque version que ce soit.