Une petite playlist pour entamer tranquillement cette soirée… Avec, en particulier, un très beau final au saxophone, l’une des plus jolies choses que je connaisse quant à l’utilisation de cet instrument –à partir de 2’40-, et l’une de mes chansons préférées des 80’s, tout simplement ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand, et sur le lecteur pour entendre ce dont je parle !–
Playlist retour de vacances
Les retours de vacances, c’est toujours un peu fastidieux… Et c’est, chaque année, la même chose : vider les valises, ranger toutes les affaires, « dérawtiser » et classer les photos –ça, c’est plutôt agréable, et j’en ai finalement ramené assez peu cette année– trouver de quoi faire un repas alors qu’on a soigneusement vidé le frigo avant le départ… Bref, rien de bien réjouissant, d’autant que la perspective prochaine d’un retour au travail s’annonce à l’horizon…
Heureusement, j’ai quand même trouvé de quoi me réjouir les oreilles pour affronter ces perspectives ! Rien de bien nouveau sous le soleil, mais que du bonheur ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
Et puis, pour préparer cette rentrée, il est temps d’envisager une mise à jour du blog, avec relooking en profondeur, ce qui risque de m’occuper un peu dans les prochains temps, pour peu que je trouve quelque chose qui me plaise…
Edit d’après une première tentative : j’ai essayé un truc, c’était pas mal mais assez fouillis quand même… Va falloir mettre les mains dans le cambouis pour peaufiner tout ça…
Playlist contemporaine
Depuis hier, c’est une playlist « ardue » à laquelle je me consacre… –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.
• « Le château de Barbe-Bleue », en allemand, c’est assez rigolo, tant la prosodie de cette langue est éloignée du hongrois original, mais la version est très bien au demeurant !
• « La mort de Danton », dans la version de sa création en 1947, raconte la même histoire que le film avec Depardieu, qui fut excellent dans ce rôle.
• « Lulu » est ici présentée dans sa version complète en trois actes, pour la première fois, et l’enregistrement est liée à ces représentations -auparavant, on ne jouait que la version incomplète de l’oeuvre-. C’est une oeuvre magnifique, qui gagne beaucoup à être vue : je garde un excellent souvenir du spectacle proposé à l’opéra national du Rhin il y a juste dix ans, dans une mise en scène éblouissante !
Playlist « Redécouverte »
Ne disposant toujours que de fort peu de temps en ce moment –ça ira mieux à partir du milieu de la semaine prochaine-, je le mets à profit pour me concocter de petites playlist « redécouverte », –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand– qui me permettent de réécouter des oeuvres que j’avais un peu mises de côté ces derniers temps –au choix : semaines, mois, années…-.
En ce moment, c’est Félix MENDELSSOHN qui en profite… Compositeur d’une grande facilité d’approche, il fut vraiment l’un des très grands de son temps, même s’il est un peu moins connu que d’autres qui l’ont côtoyé, et dont beaucoup l’admiraient sincèrement.
Gros colis…
Je vous vais déjà parlé d’un gros coffret, ici, que j’avais eu en guise de -très beau- cadeau de Noël l’an dernier. Je cherchais à un prix raisonnable son petit frère -cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-, consacré à l’ensemble des oeuvres vocales -messes, opéras, oratorios…-, et l’augmentation assez générale de l’objet, en lien avec sa rareté désormais –EMI n’existe plus en tant que telle, rachetée par Warner– m’en avait tenu longtemps éloigné !
C’est désormais choses faite : en Italie -qu’on se le dise-, de nombreux gros coffrets sont en solde avant Noël –en fait jusqu’au 31 décembre– ! Va falloir que je me montre courageux pour résister aux propositions alléchantes qui y sont affichées… M’en vais commencer ma liste de Noël avant que tout soit vendu : j’ai déjà plein d’idées…
La musique qui a présidé à la rédaction de cette notule -pourvu qu’il se trompe…-.
Edit d’une heure après : à ce stade de ma réflexion, j’ai sélectionné, pour la hotte du Père Noël : ça ou ça ou encore ça…
Ça commence dans 10 minutes…
En attendant la keynote d’Apple –j’ai pu me libérer assez tôt et éviter les bouchons du retour pour regarder d’un oeil distrait mais néanmoins curieux, et beaucoup mieux installé que tous ceux qui sont sur place et font la queue-, je vous fais partager la playlist des derniers jours… Peu de choses pour cause de temps assez compté, mais des belles choses cependant !
PS important 😉 ! Pour tous ceux qui pourraient croire que je n’écoute que des vieilles choses, je tiens à signaler que le premier album date de 2011 et le deuxième est sorti en août 2014 ! Non mais !
Autre petit morceau d’histoire
Samedi dernier, avant d’appendre que j’étais au bord de la ruine et à l’aube d’un régime forcé, j’ai acheté ce bel objet mis en image dans la notule –cliquer sur l’image pour la voir en grand-. Très bel objet, en effet, que cette première intégrale des symphonies de Beethoven conçue en tant que telle. En février 1963, les premiers souscripteurs, en Europe, pouvaient en effet disposer de ce coffret de 33 tours, l’accès aux symphonies hors coffret était impossible dans un premier temps. Pari osé, qui fut pleinement relevé : il s’agit de l’intégrale des symphonies de Beethoven la plus vendue de l’histoire du disque -100 000 albums après 1 an, 1 millions d’exemplaires en 1970…- alors même que l’ensemble était très -très- cher pour les bourses de l’époque : l’équivalent de plus d’une semaine de salaire moyen pour un salarié de 1963, selon les pays de résidence. Ce qui est énorme, vu d’aujourd’hui !
Pour autant, cette intégrale n’a jamais quitté le catalogue de l’éditeur, ce qui en soit constitue déjà un exploit rare, voire quasiment unique –il me semble que les concerti pour piano de Brahms par Gilels/Jochum sont dans le même cas– en ces temps de très courte vie d’un enregistrement, d’une manière générale. Même si la première réédition en CD a attendue 1988 -mais les 33 tours étaient encore relativement en vogue à ce moment-là. Cette première réédition était convenable en termes de qualité sonore, mais sans plus, elle fut suivie au début des années 90 d’une réédition « économique » et en disques séparés en Allemagne. Il a fallu attendre leur réédition dans l’édition intégrale des oeuvres de Beethoven –qui coûtait également un demi-bras, mais où on trouve de vraies pépites– pour retrouver ces symphonies dans un très bon remastering, mais avec un visuel à mon avis pas très beau –cf. imagette à droite-. En 2003, une édition en SACD améliorait encore les choses, pour un prix là encore très élevé…
Cette toute nouvelle édition, donc, outre qu’elle a été durant quelques jours accessible à prix très raisonnable -ça a déjà augmenté de près de 40% quand même en une semaine, édition limitée (c’est eux qui le disent) oblige-, bénéficie d’un remastering absolument époustouflant en 24 bits / 96 kHz, dont on peut réellement bénéficier, puisqu’un bluray audio de ce remastering est également livré avec le coffret, ce qui permet de profiter pleinement de ce nouveau remastering, encore meilleur semble-t-il que l’édition en SACD. Et là, c’est carrément magique ! L’interprétation reste du meilleur niveau, mais après 50 ans, on le savait déjà. Par contre, le travail sur les plans sonores -les bois à leur place, enfin !- est exceptionnel, de même que la dynamique et la richesse des timbres. Ajoutons pour finir que le livret est très bien conçu, avec illustrations rares et textes de qualité… Que du bonheur, en définitive !
L’été meurtrier, la suite !
Décidément, l’été 2014 est meurtrier pour les musiciens ! Après Tommy Ramone et Lorin Maazel, voici que je viens d’apprendre le décès de Johnny WINTER. Grand bluesman devant l’éternel, le guitariste texan, qui n’aura pas développé la carrière prometteuse qu’il méritait en raison d’une santé précaire, est décédé hier 😥
Je l’avais découvert à la fin des années 70, avec l’excellent album live. Depuis la fin des années 60 -sa chanson « I’m yours and I’m hers » était la préférée de Brian Jones et fut reprise par les Rolling Stones lors du premier concert à Hyde Park, en 1969-, il promenait sa grande carcasse et sa guitare sur les scènes blues du monde entier, livrant un blues vigoureux et efficace.
Dans la rubrique commémoration, rappelons que cela fait 25 ans que Herbert von Karajan disparaissait, lui aussi… Commémoration célébrée par la réédition de nombreux de ses nombreux enregistrements : véritable poule aux oeufs d’or des maisons de disques qui l’éditaient -plus de 200 000 000 de disques vendus, sur le « marché de niche » de la musique classique, c’est énorme et au niveau des plus grandes stars de la Rock music-, ces enregistrements sont l’objet de rééditions multiples et de remastering dont certains sont remarquables, dont notamment sa première intégrale des symphonies de Beethoven avec le Philharmonia Orchestra de Londres, des années 50, qui nous revient dans une qualité de son magnifique, en 24 bits / 96 kHz. C’est entre sa période « Wunder Karajan » -le miracle Karajan, fin des années 30- et sa période « Europas General Musikdirektor » du début des années 60.