Playlist d’hier et autres considérations

C’est la playlist d’hier que je vous expose, et une vraie playlist d’hier puisqu’elle est essentiellement composée de « vieux » disques, dont le plus récent date de 1965 : du vrai 50 ans d’âge, ou plus… Pas tout-à-fait récent, donc… –Cliquer sur l’image pour la voir en grand-.

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Quant à aujourd’hui, vu le temps perdu dans les bouchons après une journée de labeur bien fournie, il n’était pas propice à des écoutes prolongées… Du coup, j’ai consacré un peu de temps à la cuisine –cuisiner, c’est toujours un vrai moment de détente– et plus de temps à mon défi-lecture, engagé il y a une quelques temps… Pour l’instant, je tiens le rythme !
C’est, depuis la reprise, le premier gros bouchon de ce genre, et, assurément, pas le dernier ! Pour autant, ça ne me manquait pas vraiment !

Playlist retour de vacances

Les retours de vacances, c’est toujours un peu fastidieux… Et c’est, chaque année, la même chose : vider les valises, ranger toutes les affaires, « dérawtiser » et classer les photos –ça, c’est plutôt agréable, et j’en ai finalement ramené assez peu cette année– trouver de quoi faire un repas alors qu’on a soigneusement vidé le frigo avant le départ… Bref, rien de bien réjouissant, d’autant que la perspective prochaine d’un retour au travail s’annonce à l’horizon…

Heureusement, j’ai quand même trouvé de quoi me réjouir les oreilles pour affronter ces perspectives ! Rien de bien nouveau sous le soleil, mais que du bonheur ! –Cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-.

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Et puis, pour préparer cette rentrée, il est temps d’envisager une mise à jour du blog, avec relooking en profondeur, ce qui risque de m’occuper un peu dans les prochains temps, pour peu que je trouve quelque chose qui me plaise…

Edit d’après une première tentative : j’ai essayé un truc, c’était pas mal mais assez fouillis quand même… Va falloir mettre les mains dans le cambouis pour peaufiner tout ça…

Playlist « C’est l’été »

Alors qu’il me reste deux semaines encore d’intense activité –de longues journées avec peu de temps à consacrer à autre chose qu’au travail-, j’ai quand même réussi, aujourd’hui, à me concoter une petite playlist « détente en attendant demain, sous le soleil… » –cliquer sur l’image pour la voir en plus grand-. Après, les choses iront decrescendo jusqu’aux vacances !

Hier et avant-hier, c’était quasiment nada ! Et ce sera sans doute pareil demain et surtout après-demain… Mes oreilles vont dépérir !Playlist24062015

Jolie bluette

NotesMusiqueAlors que mon emploi du temps ne me laisse guère profiter, pour le moment, de l’aubains mensuelle dont je vous parlais l’autre jour de manière vraiment continue –j’écoute par actes et non par opéra entier : j’attends la mi-juillet pour en profiter pleinement, d’autant que c’est un doublon, mais dans un son très largement amélioré-, il est en revanche assez propice, outre les infos à la radio, dans la voiture, à l’écoute de petites pièces à découvrir ou redécouvrir…

Entre autres, celle-ci, à écouter dans le lecteur ci-dessous, agréable bluette –par définition, je vous invite donc à découvrir donc une oeuvre légère, sans prétention mais joliment réalisée– d’un compositeur russe –Nikolaï Medtner– assez peu connu au-delà du cercle restreint des « mélomanes » désireux d’élargir le « répertoire de base ». Il faisait partie des conservateurs plutôt que des progressistes, ce qui ne l’empêcha pas de réaliser quelques pièces intéressantes, essentiellement pour le piano. Les grands pianistes russes, depuis les années 50-60, contribuèrent à le faire sortir un peu de l’anonymat.

Essayez, et vous pourrez constater par vous-même que cela s’écoute agréablement !

 

Tu dors ? Non, j’écoute…

Johann_Sebastian_BachDes Variations Goldberg, de Johann-Sebastian BACH -évitez de prononcer [Bak] dans nos contrées, sous peine de froncements de sourcils interrogatifs ou vaguement moqueurs, préférez donc le beaucoup plus correct [BaR]- à peu près tout le monde connaît ne serait-ce que leur « Aria » -en écoute en fin d’article-, qui est le morceau préféré d’Hannibal Lecter, et que l’on entend dans le Silence des Agneaux. La légende dit que l’oeuvre fut composée pour un baron insomniaque, qui se les faisait jouer, nuit après nuit, pendant qu’il ne dormait pas… Le portrait de Bach, à gauche, le présente tenant à la main la partition de ces variations.

Pour clavecin ou pour piano, voire arrangée pour différents petits ensembles plus ou moins pertinents, l’oeuvre est relativement accessible, écoutable en plusieurs fois, puisque composée d’un air, de 30 variations sur cet air, et d’un retour final à l’air initial. Selon les interprètes, elle dure de 35 minutes à 1 heure environ -certaines reprises ne sont pas toujours effectuées-.

Nain Junior, celui qui joue fort bien de la guitare, en est devenu amateur ! Yes !!! Je lui ai donc légué 😈 trois versions dès hier, afin d’entretenir son goût qui va s’améliorant… Il lui reste maintenant à découvrir les Variations Diabelli, de Beethoven (un air et 33 variations  : défi relevé, Bach est battu à son propre jeu… Mais ceci est une autre histoire) !

Lever d’oreille !

GilelsAujourd’hui, j’ai momentanément arrêté de travailler pour lever l’oreille en écoutant ce disque. C’est qu’il devait être rudement beau, pour que cela arrive !

Un ou deux pains sans incidence dans la sonate de Liszt, qui est d’une complexité et d’une difficulté technique avérées, une beauté des lignes et des timbres à couper le souffle, un sens puissant de l’architecture, dans une oeuvre où la structure du discours est fondamentale, mais difficile à construire : beaucoup de pianistes interprètent l’oeuvre de manière séquentielle. La plus belle version de l’oeuvre que je connaisse -elle fait partie des multiplons évoqués ici-. Et le Schubert (en court extrait) est à l’avenant.

Un disque magnifique, témoignage d’un concert où j’aurais bien voulu être !

Rien de plus dur…

2142… pour un pianiste que d’être frappé de paralysie des mains au sommet de sa gloire ! C’est pourtant ce qui arriva à l’immense Solomon Cutner -mieux connu sous son nom d’artiste, à avoir : Solomon– : en 1956, alors qu’il enregistrait les sonates de Beethoven dans ce qui devait être une intégrale réalisée pour EMI, en Angleterre, ses forces cédèrent et il dut arrêter sa carrière.

II en reste une intégrale partielle (18 sonates sur 32), qui s’inscrit très haut dans la discographie des oeuvres : sonorité ample et belle, vision à la fois souple et profonde, chantante et architecturée, autant de qualités qu’on trouve rarement réunies. Sachant qu’une autre intégrale « de référence » n’est que partielle également -celle de Gilels, mort avant d’avoir eu le temps d’enregistrer les 32 sonates-, ce sont deux visions majeures d’artistes majeurs qui manqueront à jamais.